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 LE chef-d’oeuvre!!!

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Fleur

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MessageSujet: Re: LE chef-d’oeuvre!!!   LE chef-d’oeuvre!!! - Page 2 I_icon_minitimeVen 25 Mai 2012 - 21:08

Image du Blog angedespoir.centerblog.net
Source : angedespoir.centerblog.net sur centerblog.


Le coquelicot est une fleur de la famille des papavéracées, aux feuilles alternes très découpées, qui frissonne, solitaire, au bout d'une longue tige flexible. D'un beau rouge vif, elle comporte 4 pétales qui prennent, avant de s'épanouir, un aspect chiffonné. Le fruit du coquelicot est une capsule. Le coquelicot est une »mauvaise herbe » des champs de céréales : on le détruit en alternant les cultures. Dans les jardins, il donne naissance à une grande variété de fleurs très décoratives. Rouge comme un coquelicot : rougir intensément sous le coup d'une forte émotion. Le coquelicot est un pavot des champs, sans aucun pouvoir toxique. Son nom, onomatopée du chant du coq, s'explique par le fait que la fleur rouge du coquelicot rappelle la crête de cet animal. Au VIe siècle av. J.-C., le roi de Rome, Tarquin le Superbe, assiégeait la ville de Gabies. Son fils Sextus fit semblant de se brouiller avec lui et, s'étant réfugié dans la ville assiégée, il en devint bientôt le chef. Il envoya un messager à son père, pour demander à ce dernier ce qu'il devait faire. Tarquin ne répondit rien, se contentant de couper, à coups de bâton, des têtes de pavots... ce qui engagea Sextus à faire décapiter les principaux citoyens de Gabies. Telle est l'histoire des Pavots de Tarquin qui étaient, en fait, de simples et modestes coquelicots Pourquoi le coquelicot a-t-il été choisi comme symbole du Souvenir de nos morts? Le coquelicot est un symbole international à la mémoire de ceux qui sont morts à la guerre. Son origine est aussi internationale. Un écrivain fut le premier à établir un rapport entre le coquelicot et les champs de batailles durant les guerres napoléoniennes au début du 19e siècle. Il remarqua que les champs qui étaient nus avant le combat se couvraient de fleurs rouge-sang après la bataille. Avant la Première Guerre mondiale peu de coquelicots poussaient en Flandres. Durant les terribles bombardements de cette guerre les terrains crayeux devinrent riches en poussière de chaux favorisant ainsi la venue des coquelicots. La guerre terminée, la chaux fut rapidement absorbée et les coquelicots disparurent à nouveau. En 1915, le lieutenant colonel John Mc Crae, un médecin militaire canadien, écrit un célèbre poème intitulé « In Flanders Fields » (« Dans les champs des Flandres ») à la suite de la mort de son ami tué par un obus allemand à Ypres, enterré dans une tombe de fortune marquée d'une simple croix de bois, où les coquelicots sauvages poussent entre les rangées. Depuis, pour les britanniques, le « Poppy » (coquelicot) symbolise le Sacrifice et le Souvenir de la Première Guerre mondiale et l'Armistice du 11 Novembre est appelé le « Poppy Day » (jour du Coquelicot). Trois ans plus tard une américaine, Moina Michael, qui travaillait dans une cantine de la "YMCA" à New York, se mit à porter un coquelicot en mémoire des millions de soldats qui avaient donné leur vie sur les champs de bataille. En 1920 cette coutume vint à la connaissance d'une française, Madame Guérin, en visite aux Etats-Unis. À son retour en France, elle décida de se servir de coquelicots faits à la main pour recueillir des fonds pour les enfants sans ressources des régions dévastées du pays. En novembre 1921 les premiers coquelicots ont été distribués au Canada. Les références au coquelicot aux première et dernière strophes du poème de la guerre le plus lu et le plus souvent cité ont contribué à donner à la fleur le statut d'emblème du souvenir et de symbole d'une croissance nouvelle parmi la dévastation laissée par la guerre. Le coquelicot devint rapidement le symbole des soldats morts au combat. On reconnaît le coquelicot comme le symbole du souvenir à la mémoire des soldats du Canada, des pays du Commonwealth britannique et des États-Unis qui sont morts à la guerre. La guerre 14-18 la couleur des larmes Texte français Les cimetières flamands Sous les rouges coquelicots des cimetières flamands, Qui parmi les rangées de croix bougent dans le vent, Nous sommes enterrés. Et dans le bleu des cieux, Les alouettes encore lancent leur cri courageux Que plus personne n'entend sous le bruit des canons. Nous sommes morts : il y a à peine quelques jours, Nous connaissions les joies de la vie, de l'amour, La fraicheur de l'aurore, les lueurs du ponant. Maintenant nos corps sans vie reposent en sol flamand. Nos mains inanimées vous tendent le flambeau : C'est à vous, à présent, de le tenir bien haut, De contre l'ennemi reprendre la querelle. Si vous ne partagez des morts la foi rebelle, Nos corps ne pourront pas dormir paisiblement Sous les rouges coquelicots des cimetières flamands.
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MessageSujet: Re: LE chef-d’oeuvre!!!   LE chef-d’oeuvre!!! - Page 2 I_icon_minitimeVen 25 Mai 2012 - 21:12

: râleur :


Le sage et la Liberté Une rumeur s'était répandu dans ce pays-là, d'abord silencieusement, puis de façon plus insistante.Il y a comme cela des paroles muettes qui circulent entre des êtres en recherche. Quelqu'un prétendait connaître l'existence d'un sage ”ayant découvert tout seul le chemin de la liberté“. Un adolescent, un jour, entreprit le voyage et se renseigna. On lui indiqua une direction, et sur le chemin qu'il suivit il rencontra l'amour d'une qui ne cherchait pas la liberté mais qui avait besoin surtout d'être aimée. Il l'aima donc et quand elle fut sûre d'être aimée, elle put le quitter. Il y a comme cela des amours de besoin, qui s'épuisent quand ils sont satisfaits. Le jeune homme se retrouva seul. Il reprit sa route et rencontra une qu'il aima et se laissa aimer. Il grandit dans cet amour-là jusqu'au jour où il fut suffisamment grand pour quitter l'aimante. Il y a comme cela des amours pépinières, qui permettent de croître. Il reprit le chemin et durant plusieurs années parcourut la solitude. Un matin, il s'éveilla avec un désir, celui de rencontrer un autre désir. Il le rencontra et ce fut la fête. La fête dura mille jours et mille nuits. À l'aurore d'une nuit, il se quittèrent, comblés, rassasiés, chacun tellement émerveillé l'un par l'autre qu'ils imaginèrent que rien de plus beau ne pourrait leur arriver. Aussi chacun de leur côté multiplièrent-ils les rencontres. Lui en trouva beaucoup, beaucoup. Un jour cependant, il reprit le chemin, et sur ce chemin il rencontra une femme qui lui demanda avec ferveur : agrandis-moi, prolonge-moi, donne-moi un enfant de toi. Il lui en donna cinq. Il croyait à la générosité de la vie. Quelques années plus tard, un midi de plein soleil, il reprit le chemin. Ce n'était plus un jeune homme, c'était maintenant un homme traversé de cicatrices, à la fois vulnérable et puissant, qui s'avançait sur le chemin de la liberté. Il lui fallut encore d'autres rencontres, d'autres errances, d'autres enthousiasmes et d'autres étonnements pour découvrir et rencontrer enfin le sage de la liberté. Quand il furent face à face, l'homme interrogea le sage sur son secret, sur le meilleur de son enseignement, sur la rigueur de sa recherche, sur le noms des maîtres qu'ils avaient eus, sur les souffrances et les thérapies engagées qu'il avait traversées. Le sage ne répondit à aucune des questions. Il dit seulement : ”La seule connaissance intime que j'ai est liée à ma seule découverte : je sais aujourd'hui dire non ou oui, sans me blesser “ Ainsi se termine le conte de l'homme qui chercha longtemps, longtemps le chemin de la liberté.
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