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 les inventions du jour fleur

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MessageSujet: les inventions du jour fleur   les inventions du jour fleur I_icon_minitimeJeu 25 Mar 2010 - 13:53

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6. Les Corn Flakes

Indispensables au petit-déjeuner pour beaucoup d'entre nous, les Corn Flakes ont bien été découverts par hasard. En 1894, le Dr John Harvey Kellog était responsable du sanatorium Battle Creek, dans le Michigan aux États-Unis. Son frère et lui appartenaient au mouvement des Adventistes du Septième Jour, et ils cherchaient tout deux un aliment sain pour nourrir les patients tenus au régime végétarien.

Et c’est alors qu’ils avaient oublié du blé bouilli dehors que les Corn Flakes sont nés. Les deux frères ne voulant pas jeter la substance qui avait passé plusieurs heures à l'extérieur, ils ont d’abord eu l’idée d’en faire de longues feuilles de pâte, mais ont obtenu à la place des flocons, qu’ils décidèrent de faire griller. C’est ainsi que les Corn Flakes furent créés, et face au succès rencontré auprès des patients du sanatorium, les deux hommes firent breveter leur invention.
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MessageSujet: Re: les inventions du jour fleur   les inventions du jour fleur I_icon_minitimeMar 6 Avr 2010 - 16:05

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MessageSujet: Re: les inventions du jour fleur   les inventions du jour fleur I_icon_minitimeMar 6 Avr 2010 - 16:06

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MessageSujet: Re: les inventions du jour fleur   les inventions du jour fleur I_icon_minitimeMar 6 Avr 2010 - 16:06

Pourquoi ça veut pas ?






Un article de la désencyclopédie.


Aller à : Navigation,
chercher


« Pourquoi
ça veut pas, nom d'une pipe en bois ? »
~ Sacha Guitry à propos de la vie en général et
de sa voiture en particulier

Probablement la question que tu t'es posé en premier, et le plus
souvent. Une question vague, s'il en est, mais qui, replacée dans son
contexte, permet à quiconque de comprendre le problème posé. Dès l'âge
le plus primitif jusqu'au plus sénile, la question reviendra fréquemment
face aux diverses situations qui se présenteront à toi. Et tu as
décidément de la chance, chenapan, de te trouver sur la seule page du
web qui va t'expliquer comment résoudre un souci provoquant cette
question fondamentale :

Pourquoi ça veut pas ?

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MessageSujet: Re: les inventions du jour fleur   les inventions du jour fleur I_icon_minitimeMar 6 Avr 2010 - 16:12

Le monde du Moyen
Âge
[modifier]


L'occident
(partie sud de l'Europe de l'Ouest jusqu'à la Gaule et l'Angleterre) est
entré dans le Moyen Âge à la fin du Ve siècle avec de grosses difficultés, liées
aux grandes invasions et à
l'effondrement de l'ancien empire romain d'occident. Ces événements ont
affecté les productions intellectuelles du continent de façon
dramatique. Une grande partie des traités scientifiques de l'Antiquité
(surtout en grec ancien) étaient indisponibles et il n'y
avait que des compilations et des résumés qui étaient souvent dénaturés
par des grattages de manuscrits ou des traductions
ne cherchant pas l'exactitude du texte originel. Le grattage de
manuscrits antiques provenait surtout de la pénurie de parchemin,
plutôt que de la malveillance. Il a entraîné une certaine perte de
documents de l'antiquité. Les incendies de la Bibliothèque d'Alexandrie y
furent aussi pour beaucoup.


Architectures : pont médiéval d'Olloniego.

Depuis une trentaine d'années, les historiens
se sont penchés avec plus d'intérêt et d'attention sur la construction
du savoir médiéval. Les études des médiévistes depuis quelques décennies ont permis
d'étudier sous un éclairage nouveau comment le savoir médiéval s'est
structuré, au contact des autres civilisations : notamment les
civilisations grecque médiévale et arabo-musulmane.


Il faut d'abord souligner le rôle d'Isidore de Séville dans la conservation
du patrimoine intellectuel issu de l'Antiquité.
Ce savant constitua une bibliothèque importante pour son époque, qui
permit de conserver les manuscrits en latin les
plus importants, ainsi que quelques manuscrits en grec
ancien
, mais dans l'ensemble, le savoir de l'antiquité grecque
était presque totalement perdu, hormis la philosophie
de Platon. D'autre part, il faut prendre en considération que la base
du savoir du Moyen Âge précoce n'était pas négligeable, bien que très
peu partagée dans la société : les arts libéraux contenaient à la fois le trivium (disciplines
littéraires) et le quadrivium (disciplines scientifiques).


Parallèlement, le monachisme s'est fortement développé dans les îles
britanniques et particulièrement en Irlande et en Northumbrie. Bède le Vénérable développe en particulier
le comput
et la grammaire, mais rejette les arts libéraux, notamment la rhétorique et la dialectique,
instruments des hérétiques.


L'empire carolingien, large territoire
sécurisé, va permettre de mettre en commun les connaissances des érudits
du royaume wisigoth fuyant l'invasion musulmane, les Britanniques
fuyant les Vikings et les artistes byzantins fuyant l'iconoclasme. La
diffusion de ces connaissances va être rendue possible en unifiant la
langue (latin classique) et l'écriture (minuscule caroline) et en
fondant des écoles monastiques sur le modèle britannique. Il en résulte
la renaissance carolingienne, dont
l'effet se prolonge au-delà de la dissolution de l'Empire.


Le renouveau culturel et technique pourra reprendre à partir du Xe siècle grâce à la restauration d'états
puissants et structurés en Europe. Des ordres religieux puissants tels
que celui de Cluny vont pousser à cette restructuration
politique. Ils vont aussi transmettre au reste de l'Europe tout le
savoir acquis au contact de la civilisation musulmane dans les états de la marche espagnole dès le IXe siècle. Les Ottoniens
reprennent quant à eux l'initiative politique de l'époque
carolingienne : c'est la renaissance ottonienne.


Cet élan culturel et technique trouve son apogée au XIIe siècle; l'occident trouva un intérêt accru
pour les sciences, dont le développement fut relancé. La science se
développa à l'âge d'or de la scolastique,
qui préconisait un système cohérent de pensée que nous appellerions
aujourd'hui empirisme, bien que ce mot soit anachronique dans
le contexte qui nous occupe. Ce système de pensée percevait la nature
comme un ensemble cohérent de phénomènes (voir pragmata),
que nous appellerions aujourd'hui « lois ». Là
aussi, le terme de loi est anachronique, car, à l'époque de la naissance
des premières grandes universités
d'occident,
le mot loi avait une signification exclusivement juridique, alors qu'aujourd'hui il peut prendre
un sens scientifique (la loi de la gravitation, les lois de Kepler, les
lois de Maxwell,...). Le droit était en effet l'une des disciplines reines à
cette époque.


Dans l'époque que l'on appelle quelquefois bas Moyen Âge (les appellations sont
diverses) qui s'étend du XIe au XIIIe siècle, on prit conscience du retard
accumulé en occident par rapport à la civilisation
arabo-musulmane
, alors en plein développement. Il importe de
distinguer le haut Moyen Âge du bas Moyen Âge, car les caractéristiques culturelles sont très différentes, surtout à
partir du XIe siècle qui vit
s'amorcer une véritable Renaissance. On réalisa en occident
le retard accumulé par rapport aux civilisations byzantine et arabe, et
on chercha davantage à expliquer les phénomènes grâce à la raison.
Toutefois, cette forme de raison, articulée autour de la logique générale, était
plus intuitive que la conception contemporaine de la logique (logique
mathématique). Les hommes du Moyen
Âge
percevaient le monde avec une certaine vision, dans laquelle la métaphysique, l'éthique,
le droit,
etc. formaient la structure globale du savoir.


Les scientifiques de l'époque médiévale
ont cherché des explications sur les phénomènes de l'univers;
et ont accompli d'importantes avancées dans beaucoup de domaines tels
que la méthodologie scientifique ou la physique.
Mais ces avancées furent subitement interrompues par la peste
noire
.


Ces avancées sont littéralement inconnues du public non-initié
d'aujourd'hui. Ceci est dû en partie au fait que la plupart des théories
de la science médiévale sont devenues obsolètes aujourd'hui, étant donné le temps
passé (plus de sept siècles).


Aussi, et surtout, le stéréotype du Moyen
Âge
(particulièrement dans la France marquée par la culture cartésienne), associe cette période à un âge
sombre
, sans percevoir plusieurs éléments
tout à fait fondamentaux :


  • Cette période très longue s'articule en plusieurs phases très
    distinctes les unes des autres,

Voir le découpage dans Moyen
Âge
.

Voir les civilisations byzantine et arabe, et Moyen
Âge
.

Nous adoptons ci-dessous le découpage récemment défini en quatre
phases.


Moyen
Âge
précoce (512768)
[modifier]





les inventions du jour fleur Magnify-clip

Durant le Moyen Âge Précoce, la vie culturelle se passait dans les monastères.



L'empire romain d'Occident, bien
qu'uni par le latin,
contenait tout de même un grand nombre de cultures différentes qui ne
correspondaient pas complètement à la culture romaine.


Au VIe,
Boèce fonda les arts libéraux, trivium et quadrivium.


Fanée par les migrations, par les invasions barbares et par la
destruction politique de Rome au Ve siècle, et isolée du reste du monde par la
diffusion de l'Islam au VIIe siècle, l'Europe de l'Ouest, passée de
l'Imperium au Barbaricum, est devenue une campagne, partiellement en
friche, habitée par des populations rurales et dominée des peuples semi-nomades, en majorité germaniques. L'instabilité
politique et la chute de la vie urbaine eurent un impact très négatif
sur la vie culturelle de cette partie du continent. L'Église, d'abord
unie, puis catholique romaine, était la seule
institution survivante de l'Empire: elle a maintenu ce qui restait de
force intellectuelle, particulièrement par le biais du monachisme.
Après la chute de Rome, les Germains ne se sont pas nécessairement
intéressés à la culture antique, mais ils ne l'ont pas détruite. Les
Romains sentant l'effondrement arriver, regroupèrent leurs connaissances
dans des bibliothèques. Le roi Ostrogoth Théodoric le Grand qui s’installa à
Ravenne, fut conseillé par des lettrés latins tels que Boèce
ou Cassiodore
tandis que les grandes universités furent maintenues en activité,
permettant aux futurs pères fondateurs du Moyen Âge d’exercer leur
influence. La Bibliothèque
de Vivarium
créée par Cassiodore
au VIe siècle permit de conserver des centaines
d'ouvrages antiques (dont Sophocle, Théodoret ou Sozomène [1]).


Les intellectuels de ces premiers siècles du Moyen
Âge
étaient presque toujours des clercs
pour lesquels l'étude de la nature
n'était qu'une petite partie de leur instruction. Ces intellectuels
vivaient dans une atmosphère qui n'apportait qu'un support relatif pour
l'étude de phénomènes naturels. L'étude de la nature était poursuivie
plus pour des raisons pratiques (comme la médecine, l'astronomie,
etc.) qu'abstraites. Un autre aspect curieux de la science à cette
période, pour des lecteurs modernes, est que la signification symbolique
des phénomènes naturels était traitée parfois à côté
des détails techniques dans un même ouvrage. La plupart des œuvres
scientifiques se sont basées sur des informations glanées de sources
datant de l'Antiquité. Ces sources sont souvent incomplètes et
posent de sérieux problèmes d'interprétation. Cette période d'avancées
scientifiques limitées s'étend d'environ 476 à environ 750 et est
appelée l'âge sombre dans la culture populaire.


D'autre part dès le VIe siècle les îles britanniques vont
bénéficier d'un élan monastique exceptionnel. Le pape Grégoire Ier
en envoyant Augustin de Cantorbéry permet
l'évangélisation de l'île de Bretagne. Il se crée de
nombreux monastères (particulièrement en Irlande) qui sont le centre de
la vie spirituelle locale. Ce sont également des foyers de vie
culturelle ; outre les écritures sacrées, on y étudie les sciences
profanes : la poésie, la musique. L’enluminure et la calligraphie y sont
à l’honneur. Les légendes celtes sont pour la plupart sauvées par ces
moines cultivés qui fournissent ainsi le seul matériel disponible pour
reconstituer la culture et la religion de ce peuple. Paradoxalement
c’est à ces moines que l’on doit la conservation du latin pur. En
Irlande, on parle celte, contrairement à la Gaule où la langue vulgaire
est un latin qui avec le temps et les invasions a dégénéré ce qui rend
les textes en latin classique difficiles à comprendre. Le latin, langue
officielle de l’empire romain n’a jamais été parlé en Irlande. Il s’agit
d’une langue étrangère dont les moines vont cultiver l’expression la
plus classique. Ils conservent aussi le grec ancien et la philosophie de
cette brillante civilisation. Cet engouement va les conduire à
reproduire bien des textes profanes et ainsi à sauver une grande partie
de la philosophie grecque et latine. De plus dans ces monastères, on
s’intéresse de près à des sciences considérées ailleurs comme profanes :
la grammaire, la géométrie et la géographie. On y enseigne la
sphéricité de la terre [2] !
Bède le vénérable est le plus connu de ces moines et lettrés anglo-saxons
de culture latine, il est l'auteur d'une œuvre considérable. Très
populaire en Europe durant tout le Moyen
Âge
, Bède est aujourd'hui surtout connu comme l'historien des Angles par son œuvre maîtresse, achevée en 731 ou en 732. Bède, épris
de patristique, rédige
plusieurs ouvrages de mathématiques et de philosophie, conformément aux
cursus de l'enseignement classique des arts libéraux (trivium et quadrivium).
Il est le fondateur du comput, science de la datation et du calcul de la
date des fêtes religieuses (Pâques)[3]
. La renommée de ces moines savants est telle qu’on vient de très loin
pour en recevoir l’enseignement (on peut séjourner dans un monastère à
titre d’étudiant). Certains couvents d’Irlande et d’Écosse comptent plus
de mille moines.


Des pratiques, à l’origine propres aux cénobites,
se communiquent au peuple tout entier. C’est le cas de la confession et
de la pénitence. Le moine représentant un idéal de sainteté que l’on
veut imiter, la pratique du pèlerinage, (souvent jusqu’à Rome) se répand
parmi les laïcs. Les moines ont un rôle missionnaire qui les oblige à
dire l’eucharistie dans les campagnes sur des autels portatifs; pour la
communion, ils se font aider des femmes qui distribuent le Corps du
Christ. Le monachisme Irlandais est donc naturellement porté à se
diffuser à l'ensemble des îles britanniques et particulièrement en Northumbrie,
puis à partir du VIIe siècle vers le continent.



Soucieuse de conserver son influence Rome va céder des ouvrages
conservés dans les monastères italiens ou des reliques pour favoriser
l'établissement de relations avec les monastères qui se créent dans
toute l'Europe du fait de moines prédicateurs venus des îles
britanniques tel Saint Colomban. Ainsi
Rome reste un pèlerinage et une source d'unité pour les moines
itinérants de cette époque. Rome aide aussi à l'établissement du royaume wisigoth qui se veut l'héritier de l'empire
romain
. Au VIe siècle, sous
l'impulsion de Léandre de Séville, Séville était devenue
un centre culturel particulièrement brillant, et la bibliothèque
épiscopale, enrichie de nombreux manuscrits apportés de Rome et de
Constantinople par Léandre, et ceux apportés par les chrétiens réfugiés
d'Afrique, permettait d'avoir accès à de nombreuses œuvres, tant sacrées
que profanes. Son frère Isidore poursuit ensuite son œuvre. Tout
en accordant une priorité aux grands écrivains chrétiens du IVe au VIe siècle, en particulier Augustin (354-430), Cassiodore
(485-580), Grégoire le Grand (540- pape 590-604) — ce
dernier fut l’ami personnel de son frère Léandre —, Isidore tente
d’assumer cet immense héritage dans toute sa diversité. C’est pourquoi
manuels scolaires et auteurs classiques s’associent, dans les sources de
ses œuvres, aux Pères latins les plus anciens : Tertullien
(155-222), Cyprien de Carthage (200-258), Hilaire de Poitiers (315-367), Ambroise
(340-397). Pendant son ministère, il eut le souci constant de la
formation et de l'éducation des clercs. Il institua les écoles
épiscopales sévillanes. Puisant dans la très riche bibliothèque de
Séville et s'appuyant sur une équipe importante de copistes, il compila
une somme énorme de connaissances visant à doter la nouvelle Église
catholique de solides fondations intellectuelles. Cette œuvre immense
aborde tous les domaines.


Au total, si à cette période la culture a subi un recul, de nombreux
centres religieux conservent les connaissances antiques.
Particulièrement dans les péninsules italiennes et ibériques ainsi que
dans les Îles Britanniques.


Haut
Moyen Âge (768-1024)
[modifier]


Au VIIIe siècle,
l'un de ces moines britanniques, Bède le Vénérable écrivit des ouvrages de
philosophie et de mathématiques conformément aux études classiques des
sept arts libéraux : le trivium, ou l'éducation
littéraire (grammaire, rhétorique
et dialectique) et le quadrivium,
ou l'éducation scientifique (arithmétique, géométrie, musique
et astronomie).
Bède fonda le comput, ou calcul des fêtes mobiles (Pâques)
et du temps.


C'est à la fin du VIIIe siècle que se produisit la première
tentative de reconstruction de la culture
de l'Europe de l'Ouest. Charlemagne,
ayant réussi à unifier une grande partie de l'Occident
(on ne parlait pas encore d'Europe) et
dans le but de fortifier son empire, décida de réaliser une réforme de
l'éducation. Le moine anglais
Alcuin
élabora un projet de développement scolaire visant à renouveler la
connaissance classique en basant les programmes d'études sur les sept arts libéraux définis par Bède le Vénérable.En 806 Yoan REGA raméne
du moyen-orient son "traité des ars de la musique" qui redonne un
souffle nouveau aux arts du spéctacle de rue. Depuis 787, le décret
commença à circuler dans tout l'empire et l'on commença à restaurer les
vieilles écoles et à en construire de nouvelles. Institutionnellement,
ces nouvelles écoles étaient sous la responsabilité d'un monastère, d'une cathédrale
ou d'une cour noble.
L'adoption dans les ateliers de copistes d'une langue et d'une écriture
unique va permettre l'échange et la diffusion des connaissances à tout
l'empire.


Article détaillé : renaissance carolingienne.

Malheureusement, les invasions viking,
sarrasine et hongroise et surtout la dissolution de l'empire avec la
naissance de la féodalité interrompirent cette renaissance.





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Chemins de Saint-Jacques de Compostelle



Ce n'est qu'à partir des années 920-950, selon les médiévistes actuels, que l'on vit à nouveau les
sciences repartir en occident. Se créent à cette époque des ordres
religieux puissants tels que l'ordre de Cluny. Ils vont favoriser une restructuration
politique du continent en soutenant la restauration d'états forts.
L'essor des états de la marche espagnole qui bénéficient de la proximité
du monde musulman, permet de transmettre le savoir scientifique et
technique utilisé en Andalousie. La propagation de ces connaissances
peut se faire à toute l'Europe via les chemins de pèlerinage (en
particulier ceux de Saint-Jacques de Compostelle). Le mérite en revient
particulièrement à Gerbert d'Aurillac, qui apprit, lors
de son séjour en Catalogne dans les années 970, les sciences qui s'étaient
développées dans le monde arabo-musulman
. Lorsqu'il fut nommé
écolâtre de Reims,
il réintroduisit la dialectique (la rhétorique
et la grammaire étaient encore connues) et le quadrivium,
qui avaient été pratiquement oubliés dans les monastères. On lui doit
en particulier l'introduction des chiffres arabes : ceux-ci facilitent
énormément les calculs qui sont très complexe avec les nombres romains. Gerbert d'Aurillac devint pape sous le
nom de Sylvestre II de 999 à 1003.


Article détaillé : renaissance ottonienne.



Ainsi, tous les médiévistes actuels considèrent que l'an mille
était une période de renaissance en Occident.
Le cliché des terreurs de l'an mille
est dû, selon Pierre Riché, à une vulgarisation au XIXe siècle par Jules Michelet des œuvres du moine Raoul
Glaber
, prévoyant la fin du monde pour 1033 (1000 ans après la mort
du Christ).


La conséquence de ces mesures se fit sentir aux Xe et XIe siècles (renaissance ottonienne), et surtout à
partir du XIIe siècle.
L'enseignement de la dialectique (une discipline qui correspond à la logique
d'aujourd'hui) fut responsable de la renaissance de l'intérêt pour les
questions spéculatives. De cet intérêt suivit l'augmentation de la
tradition scolastique de la philosophie chrétienne. De plus,
durant les XIIe
et XIIIe siècles,
beaucoup de ces écoles construites sous Charlemagne,
particulièrement les écoles sous la responsabilité d'une cathédrale,
sont devenues des universités.


Moyen
Âge
central (1024-1280)
[modifier]


Le Moyen Âge central, ou Moyen Âge classique, est l'âge d'or de la
civilisation médiévale. Portée par la renaissance du XIIe siècle, la
société évolue considérablement. L'amélioration des techniques agricoles
bouleverse les rapports démographiques et sociaux.





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Moulin à eau de Braine-le-Château (XIIe s.)



Les réseaux de monastères permettent de diffuser les techniques
agricoles à toute l'Europe. La majeure partie des moines sont convers ce qui permet de diffuser ces
connaissances dans les villages avoisinants.


  • Le moulin hydraulique se répand dans l'Occident
    médiéval dès l'époque carolingienne.
  • L'introduction de la jachère,
    puis l'assolement triennal permettent d'accroître la productivité de
    l'agriculture.
  • Les rendements s'améliorent grâce à la diffusion d'outils en fer et à
    l'essor de la charrue.
  • La technique d'attelage : le collier d'épaules remplace le « collier
    de cou » et permet de tirer des charges plus lourdes.

Les rendements atteignent 4 pour 1 en Bourgogne au XII° s contre 2 à 3
pour 1 à l'époque carolingienne[4].


Ces améliorations entraînent une croissance démographique très
importante : On considère qu'entre 950 et 1300, la population européenne
a doublé et dans certaines régions triplé [5]
. L'augmentation de la population entraîne d'immenses défrichements et
assèchements de marais qui permettent d'étendre les surfaces cultivées.
Cela permet d'augmenter encore la production agricole et donc de nourrir
plus de bouches.


Dès lors, cela dégage de la main-d'œuvre pour d'autres tâches et les
surplus agricoles génèrent un enrichissement. Se créent de nouvelles
classes sociales, les artisans et les commerçants. Aux carrefours
commerciaux se créent des villes qui grossissent de plus en plus,
multipliant les problèmes administratifs et juridiques à régler. Il faut
donc former de plus en plus de clercs, ayant des connaissances de plus
en plus pointues. La taille des écoles et la qualité de l'enseignement
doit augmenter. Avec la prise de contrôle de la Méditerranée et
les contacts toujours plus profonds avec le monde arabo-musulman du fait
des croisades (qui ouvrent indirectement aux
connaissances du monde perse), les échanges de connaissances augmentent
encore.



Il est alors naturel de créer des universités qui sur le modèle des
écoles islamiques enseignent la religion et les sciences. La
civilisation médiévale occidentale atteint alors son âge d'or.



À compléter.


Bas
Moyen
Âge
(1280-1492)
[modifier]



Cette période fut d'abord marquée par la peste noire (1347-1350) et,
en France, par la guerre de Cent Ans. Le contexte de la guerre de Cent Ans
fit que le développement de la France fut retardé d'au moins un siècle
par rapport à ce qu'il fut dans bon nombre de régions de l'Europe. De
sorte que ce que l'on appelle Bas Moyen Âge en France (ou Moyen Âge
tardif, ou encore Moyen Âge flamboyant) se rapporte plutôt à une
Renaissance précoce en Italie, dans les Flandres (Bruges, Gand), en
Rhénanie.


Cette période est d'abord marquée par l'invention de l'imprimerie
(1453) à Mayence
(Rhénanie) par Gutenberg.


Elle est aussi marquée par les premiers grands voyages de missionnaires, d'explorateurs, de marchands, en Orient, et
en Afrique, qui ramenèrent les premières informations sur ces contrées
lointaines pour l'époque.


Il faut souligner l'avance qu'ont pris les pays d'Europe du sud : Italie (missionnaires franciscains et
dominicains, Marco Polo,..), Portugal,
mais aussi anglais (Jean de Mandeville), dont l'imprécision des récits fait
débat.


Elles aboutirent à des connaissances cartographiques et géographiques
déjà précises pour cette époque : Pierre d'Ailly (Imago
mundi
), Henri le Navigateur, Paolo Toscanelli, Fra
Mauro
, qui furent utilisées par Christophe Colomb et les explorateurs de la Renaissance.


Ces informations firent progresser les connaissances sur la nature,
sur les contrées d'Asie traversées par les explorateurs : informations
géographiques, cartographiques, cosmographiques, botaniques, etc.
auxquelles s'ajoutèrent les techniques de navigation, préparant les grandes découvertes.



Notes
et références
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