LA PETITE MAISON TRANQUILLE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

LA PETITE MAISON TRANQUILLE

INVENTION INVENTEUR INVENTION
 
AccueilportailÉvènementsDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 

 Dans les années 50,ecole fleur

Aller en bas 
AuteurMessage
carole

Administrateur/trice
carole


Féminin
Nombre de messages : 12466
Localisation : france
Emploi/loisirs : la boxe
Humeur : bonne
Réputation : 8
Points : 17468
Date d'inscription : 18/01/2010

Dans les années 50,ecole fleur Empty
MessageSujet: Dans les années 50,ecole fleur   Dans les années 50,ecole fleur I_icon_minitimeDim 23 Fév 2014 - 23:06

musique 

Dans les années 50, un enfant qui ne savait pas lire la première année redoublait et si le résultat était identique la seconde année, il allait dans une classe de perfectionnement où la tâche essentielle de l'instituteur ou (trice) était de lui apprendre la lecture et le calcul. Je n'ai jamais vu aucun de ces enfants triste ou humilié d'être là. Chaque année les enfants devaient avoir acquis les connaissances prévues pour passer en classe supérieure et pouvoir suivre, si non ils redoublaient et ceux, dont les parents avaient les moyens de les faire poursuivre des études, arrivaient au lycée ou collège en connaissant la grammaire, l'orthographe, les mathématiques, l'histoire de France et la géographie de la France et de ses colonies anciennes ou actuelles. Mais il est vrai qu'il ne faut pas traumatiser les enfants, disons plutôt les parents qui ne supporteraient plus d'avoir des petits cancres ou des paresseux et de devoir surveiller leurs devoirs plutôt que de partir en week end. Et presque tous les enfants quelle que soit leur origine savaient lire et écrire la première année. On a voulu l'égalité, que tous les enfants puissent suivre les études qui les intéressent, mais tous n'en sont pas capables, et il n'y a pas de honte à être ouvrier plombier ou manœuvre. Au lieu de niveler les études par le bas, pour l'égalité, la France devrait niveler par le haut et accorder la même considération aux gens quelque soit leur profession.
Revenir en haut Aller en bas
http:// http://vivreavecsamaladie.forumactif.org/index.htm
carole

Administrateur/trice
carole


Féminin
Nombre de messages : 12466
Localisation : france
Emploi/loisirs : la boxe
Humeur : bonne
Réputation : 8
Points : 17468
Date d'inscription : 18/01/2010

Dans les années 50,ecole fleur Empty
MessageSujet: Re: Dans les années 50,ecole fleur   Dans les années 50,ecole fleur I_icon_minitimeDim 23 Fév 2014 - 23:08

regard 


Et maintenant il va falloir que les familles mettent la main au portefeuilles, soit par l'augmentation des impôts, soit directement (tous cela après les élections bien sur), et ce sont des maires PS qui le disent, La réforme des rythmes scolaires dont le coût retombe inévitablement sur les communes et les familles, à Lyon, Gérard Collomb vient d'acter le fiasco financier de la réforme des rythmes scolaires en annonçant qu'il allait faire payer les familles, est dans d'autres villes de France, la facture est aussi présentée aux familles comme à Mandeure dans le Doubs, où les parents devront débourser 20 euros par mois.
Revenir en haut Aller en bas
http:// http://vivreavecsamaladie.forumactif.org/index.htm
carole

Administrateur/trice
carole


Féminin
Nombre de messages : 12466
Localisation : france
Emploi/loisirs : la boxe
Humeur : bonne
Réputation : 8
Points : 17468
Date d'inscription : 18/01/2010

Dans les années 50,ecole fleur Empty
MessageSujet: Re: Dans les années 50,ecole fleur   Dans les années 50,ecole fleur I_icon_minitimeDim 23 Fév 2014 - 23:13

Dans les années 50,ecole fleur 6988710-comment-la-france-a-sacrifie-son-ecole-primaire
Revenir en haut Aller en bas
http:// http://vivreavecsamaladie.forumactif.org/index.htm
carole

Administrateur/trice
carole


Féminin
Nombre de messages : 12466
Localisation : france
Emploi/loisirs : la boxe
Humeur : bonne
Réputation : 8
Points : 17468
Date d'inscription : 18/01/2010

Dans les années 50,ecole fleur Empty
MessageSujet: Re: Dans les années 50,ecole fleur   Dans les années 50,ecole fleur I_icon_minitimeDim 23 Fév 2014 - 23:14

Comment la France a sacrifié son école primaire

Dans les années 50,ecole fleur 8421323940167
Par Patrick Fauconnier
Revenir en haut Aller en bas
http:// http://vivreavecsamaladie.forumactif.org/index.htm
carole

Administrateur/trice
carole


Féminin
Nombre de messages : 12466
Localisation : france
Emploi/loisirs : la boxe
Humeur : bonne
Réputation : 8
Points : 17468
Date d'inscription : 18/01/2010

Dans les années 50,ecole fleur Empty
MessageSujet: Re: Dans les années 50,ecole fleur   Dans les années 50,ecole fleur I_icon_minitimeDim 23 Fév 2014 - 23:15

cafe 




Vincent Peillon vient de décider l’attribution de 300 millions d’euros pour revaloriser les primes des enseignants des zones d’éducation prioritaires.Cela peut-il améliorer sensiblement les performances dans ce secteur ? On peut s’interroger quand on mesure l’ampleur du retard qui est à combler dans le traitement de nos enseignants comparés à nos voisins. Ce sont des chiffres mal connus du grand public, mais qui ressortent de façon frappante dans l’enquête[url=http://www.oecd.org/edu/France_EAG2013 Country Note %28FR%29.pdf]"Regards sur l’Education" que publie tous les ans l’OCDE[/url].

C’est une  formidable [url=http://www.oecd.org/edu/France_EAG2013 Country Note %28FR%29.pdf]mine de données[/url] sur les systèmes éducatifs. On en parle beaucoup moins que de l’enquête PISA et elle mérite pourtant le détour. Tous les indicateurs concernant l’école primaire, l’enseignement secondaire, l’université et l’insertion dans une quarantaine de pays sont épluchés et comparés. Les derniers chiffres concernant la France ont été peu commentés. Est-ce parce qu’ils sont sortis fin juin 2013, à la veille de la trêve d’été ? Ou en raison de l’épaisseur de ce gros pavé de 452 pages ?

Premier constat de l’OCDE : malgré les revalorisations de 2011, les salaires des enseignants français du primaire et du secondaire sont nettement inférieurs à la moyenne OCDE, tant pour les débutants que pour les profs confirmés ayant 15 ans d’ancienneté. En outre, il faut 34 ans d’ancienneté pour atteindre l’échelon maximum en France contre 24 ans en moyenne dans les autres pays. Un prof du primaire gagne chez nous 11% de moins que la moyenne de ses collègues de l’OCDE.  Et il perçoit 75% de ce que gagnent globalement les diplômés de l’enseignement supérieur, contre 82% en moyenne dans l’OCDE. Surtout, la France est le seul pays - avec la Grèce et le Japon - dans lequel le salaire des profs a diminué, en prix constant, entre 2000 et 2011.

Le primaire français gravement négligé

Après ce constat sur les différences de salaires entre pays, ce sont les différences internes à la France qui frappent dans ce document. Elles montrent à quel point nous avons maltraité notre enseignement primaire, par rapport à notre secondaire, en termes de moyens investis. Notre école reçoit 17% de moyens en moins que la moyenne OCDE, alors que nos lycées reçoivent 38% en plus ! Nous avons un ratio de 18 élèves par enseignant dans le primaire, contre 15 élèves en moyenne dans l’OCDE. Mais au lycée, c’est l’inverse : le ratio est de 10 élèves par prof (ce qui ne veut bien sûr pas dire 10 élèves par classe) contre 14 en moyenne dans l’OCDE.

Contrairement à de nombreux pays, la France présente un déséquilibre flagrant dans la répartition des dépenses d’éducation entre le primaire et le secondaire", accuse sévèrement l’OCDE dans sa fiche "France".

Ainsi quand on se désole qu’un jeune sur cinq débarque au collège sans savoir lire, écrire et compter, il faut comprendre tout simplement qu’on paye cash le choix historique d’avoir négligé notre primaire. Grâce au SNES, le tout puissant syndicat du secondaire, les moyens sont allés beaucoup plus à nos lycées et collèges qu’à notre école... Le différentiel se retrouve dans le montant de la dépense annuelle par élève : la France est 21e sur 34 pour le primaire, mais seulement 10e dans le secondaire. Sauf que les collèges et lycées aimeraient sûrement accueillir des jeunes qui savent lire, écrire et compter. On dépense en redoublements dans le secondaire de grosses sommes qui auraient pu être économisées si on avait rendu le primaire plus performant.

L’impact des syndicats du secondaire

Pourquoi la dépense par élève est bien plus grande dans le secondaire ? Parce que les charges des enseignants n’ont rien à voir : dans le primaire, un prof fait 25 heures par semaine, alors que dans le secondaire c’est 18h pour un prof certifié et 15h pour un agrégé. Il faut donc beaucoup plus de profs dans le secondaire. Certes ils ont des copies à corriger, et on sait que leur temps de travail est plus proche des 35 à 40 heures. Il n’empêche : historiquement, les syndicats semblent avoir préféré que notre secondaire ait beaucoup de profs mal payés - parce que faisant moins de présence dans l’établissement - plutôt que moins de profs mieux payés car plus présents, comme en Allemagne.

Un tel déséquilibre de moyens entre primaire et secondaire est choquant alors que dans un tiers des pays de l’OCDE il n’y a pas de différences de traitement entre les profs de ces deux secteurs. Commentaire de l’économiste Eric Charbonnier, expert des questions d’éducation à l’OCDE : "Rester en France  [dans cette situation] revient à considérer que les métiers d’enseignants sont complètement différents entre le primaire et le secondaire. Est-ce vraiment le cas ?"

Et pourtant, une des meilleures maternelles du monde

Quel dommage que notre primaire ait ainsi été négligé, car chez nous, les choses démarrent très bien pour les tous petits : nous avons une des meilleures maternelles du monde. Nous sommes 2e sur 36 pays pour le taux de scolarisation des enfants de 3 ans, et 4e pour la scolarisation des enfants de 4 ans. Souhaitons que nous sachions en tirer profit comme les Allemands : "Un des grands axes de la réforme en Allemagne a consisté à renforcer l’apprentissage de la lecture dès la maternelle", souligne Eric Charbonnier. Pour lui, les réforme actuelles en France vont dans le bon sens, à condition de pousser leur logique jusqu’au bout : "Changer les rythmes n’aura d’effet que si l’on agit simultanément sur les méthodes pédagogiques. Créer des primes dans les ZEP c’est très bien, mais il faut que cela s’accompagne de la création de postes d’éducateurs aidant les profs et de la constitution de vraies équipes pédagogiques soudées et durables dans le temps."  

Il est clair que tout cela coûte cher, plus que les 300 millions du plan ZEP. C’est sans doute grâce à une rationalisation de la machine éducative qu’on pourrait dégager de gros moyens, comme on l’avait évoqué ici. Car même si, en pourcentage du PIB, notre dépense d’éducation n’est pas dans les meilleures, elle n’est pas non plus calamiteuse, avec 6,3% du PIB, nous sommes dans la moyenne de l’OCDE: 16e sur 33 pays. 

Patrick Fauconnier - Le Nouvel Observateur
Revenir en haut Aller en bas
http:// http://vivreavecsamaladie.forumactif.org/index.htm
carole

Administrateur/trice
carole


Féminin
Nombre de messages : 12466
Localisation : france
Emploi/loisirs : la boxe
Humeur : bonne
Réputation : 8
Points : 17468
Date d'inscription : 18/01/2010

Dans les années 50,ecole fleur Empty
MessageSujet: Re: Dans les années 50,ecole fleur   Dans les années 50,ecole fleur I_icon_minitimeDim 23 Fév 2014 - 23:16

Revenir en haut Aller en bas
http:// http://vivreavecsamaladie.forumactif.org/index.htm
Contenu sponsorisé





Dans les années 50,ecole fleur Empty
MessageSujet: Re: Dans les années 50,ecole fleur   Dans les années 50,ecole fleur I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Dans les années 50,ecole fleur
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LA PETITE MAISON TRANQUILLE  :: histoires egypte,divers! :: leurs histoire le saviez vous ? :: un jour une histoire !-
Sauter vers: