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Sujet: les Himbas, le peuple de la terrefleur! Lun 22 Avr 2013 - 20:55
Perdu dans le désert namibien subsiste un peuple d’irréductible, essayant d'échapper à la modernité ambiante en tentant de faire persister leurs coutumes. Fiers et déterminés, ces éleveurs nomades n'ont pas encore dit leur dernier mot.
C'est autour du 15eme siècle que cette tribu aurait fait son apparition. Nomades en puissance, ils ont quitté le Botswana actuel, en compagnie de quelques autres tribus parlant comme eux le Bantu, pour rejoindre le nord-ouest de la Namibie.
Alors que les missionnaires allemands investissent la région pour prêcher la bonne parole, certaines tribus comme les Herero décident de mettre de côté leurs coutumes, en décidant par exemple de revêtir des habits et en se christianisant. Les Himbas quand à eux resteront sourds aux changements gentiment imposés et se mettront quelque peu à dos les Herero qui les qualifient d'êtres inférieurs.
Les Allemands reviendront cependant à la charge au 19eme, siècle pourchassant les Himbas à travers le territoire, aidés en cela pat les Herero. Sous l'égide de Lothar Von Trotha, c'est un quasi génocide que ceux ci subiront. Certains d'entre eux iront même demander asile en Angola. Les choses iront encore de mal en pis.
Après 1920, les Himbas sont pris en charge par les Sud-Africains, ces derniers ayant la Namibie sous leur joug. Même si les Himbas se voient attribuer une réserve, ils devront faire face à une emprise quasi totalitaire des sudistes. Aucun gouvernement toléré, aucun droit pour leur bétail, aucun droit de commercer. Autant dire que les autochtones sont condamnés à disparaître progressivement. Les bêtes meurent petit à petit faute de pâturages et certains Himbas se font enrôler de force dans l'armée sud-africaine pour lutter contre les rebelles namibiens qui heureusement bouteront les envahisseurs, voyant ainsi les Himbas connaître une seconde vie.
Spoiler:
En regardant de plus près leur mode de vie, on ne peut dire que les Himbas ont choisi la facilité, tant les conditions d’existence sont rudes dans cette région de l'Afrique Australe. Les habitations se veulent rustiques, faits de branchages et de bouse de vache. Portant très peu de vêtements, un pagne et des sandales généralement fabriquées à partir de pneu de voiture, ils ont cependant trouvé une parade contre la chaleur écrasante des lieux. S'enduisant le corps d'un mélange de graisse animale et de poudre issue de l'hématite, les Himbas arrivent non seulement à prévenir les coups de soleil mais ils obtiennent par la même occasion une teinte rougeâtre du plus bel effet, caractéristique la plus immédiatement identifiable de la peuplade. Au delà de l'aspect protecteur et esthétique, cette colorisation a aussi une vocation plus symbolique, le rouge obtenu représentant ainsi la couleur de la vie.
Parmi les autres caractéristiques visuelles de l'ethnie, on retrouve chez les femmes une coiffure qui ne passe pas inaperçue. Se tressant d'abord les cheveux, elles les enduisent par la suite d'une mixture ocre appelée «otjize», leur conférant une chevelure allant résolument de pair avec leur épiderme. Encore une fois cette pratique possède ses petites nuances autres qu'esthétiques. Avant la puberté, les filles n'ont droit qu'à deux tresses, le nombre augmentant passé la puberté.
Autre petite touche purement esthétique cette fois, les femmes ont trouvé une manière bien à elle de sentir bon. Vous vous en doutez bien, pas de déodorant à l'horizon, mais des plantes aromatiques qu'elles font brûler, servant à la fois de parfum et de produit nettoyant pour le corps. Comment allier l'utile à l'agréable en somme.
Même si les choses se sont plutôt améliorées depuis les années 80, on ne sait pas vraiment de quoi sera fait l'avenir pour cette peuplade. Ils sont encore près de 20.000 à subsister de nos jours, même si certains tentent de fuir cette vie loin de tout confort. Il n'est pas dit cependant qu'ils baissent les bras.
Il existe une petite tradition dans les tribus. Le feu ne doit jamais mourir, car il permet entre autre de communiquer avec leur divinité Mukuru, et une personne est même chargée de veiller constamment à ce que la flamme ne vacille pas. Au travers de ce rituel, on pourrait ainsi voir en filigrane un message de leur part, que le fier peuple Himba n'est pas prêt de s'éteindre
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Fleur Administrateur/trice
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Sujet: Re: les Himbas, le peuple de la terrefleur! Lun 22 Avr 2013 - 20:56
LES MENTAWAIS OU "Hommes Fleurs" Les Mentawai (ou encore Mentawei, Mentawaï ou Mentawi) sont la population autochtone des îles Mentawai située au large de la côte ouest de la province de Sumatra Ouest en Indonésie. On les appelle aussi « hommes-fleurs » car, pour eux, la beauté est une chose essentielle
Le nombre actuel (vers l'an 2000) des Mentawai est estimé à 30 000 individus, pour une population totale de 64 000 habitants dans l'archipel. Les Mentawais habitent l'île de Siberut qui fait 4 480 km² et se trouve parmi les 17 500 îles de l’immense archipel. Cette île se trouve à 150 km des côtes de Sumatra. L'île de Siberut se situe dans « le détroit des Mentawai ». L'UNESCO a décidé que l'île de Siberut devait être une réserve protégée. La côte ouest de Sumatra est composée d'une quarantaine d'îles, dont seules les quatre plus grandes sont habitées : Siberut (4480 km²), Sipora (845 km²), et les deux Pagaï, Nord et sud (1675km²). Sibérut abrite la environ 45 000 indigènes. Avant la chasse, les hommes demandent aux esprits de la forêt de leur accorder la chance de ramener un sanglier ou un singe. En même temps, Teoreun (le chamane) va préparer le poison avec des feuilles, des écorces, des racines toxiques puis du piment. Tous ces éléments vont être ensuite rassemblés et pressés (le poison peut tuer un sanglier en moins de 5 mn). Cette fabrication n'est jamais pratiquée devant les enfants car une imitation pourrait être mortelle. Puis Teoreun enduit les flèches avec le poison. Les hommes s'entraînent avec des flèches sans poison sur une cible à 10 m. Enfin, les hommes partent à la chasse : les animaux sont presque invisibles. Quand les chasseurs voient un animal, ils le tuent et, afin de préserver l'équilibre de leur univers spirituel, les Mentawais remercient l'âme de l'animal qu'ils ont chassé. Les femmes pêchent des petites crevettes et des petits poissons avec des épuisettes. Les femmes ramènent peu de nourriture car elle est très peu abondante dans la rivièr
Le sagou est réalisé à partir de la pulpe du sagoutier. Après l'avoir abattu, les Mentawais enlèvent la pulpe, puis la lavent. Cette pulpe donne un liquide blanc qui est filtré afin d'obtenir une sorte de « farine ». Pour les Mentawais, cet arbre permet d'éviter la famine car la farine est très nourrissante et les arbres sont nombreux. Les Mentawais consomment beaucoup de fruits. Un homme est chargé de monter dans les arbres à plus de 20 m de hauteur.Après la chasse, la pêche… les Mentawais partagent la nourriture : pendant le repas, chaque personne a le même nombre de morceaux de nourriture que son voisin. Les nouveau-nés ont autant de nourriture que les adultes. Car, pour eux, chaque personne a la même importance, que la personne soit chamane ou pas, qu'elle soit vieille ou jeune. Pour présenter le sagou, on doit prendre une feuille et on l'enroule avec le sagou à l'intérieur. Puis on attache celle-ci avec une ficelle. Pour la viande, chaque famille possède une petite planche en bois et les petits morceaux de viande sont disposés dessus. Tatouages Les Mentawais ont sans doute été le premier peuple sur terre à faire des tatouages. Ils se tatouent le corps des pieds à la tête. Les tatouages, très impressionnants par leur taille et leur apparence guerrière, ont plusieurs explications : La première est liée à la religion : leur croyance animiste. Ils croient que tout objet est animé et possède une âme capable de sortir de son enveloppe matérielle. Pour empêcher que l'âme ne parte (ce qui donnerait des maladies et la mort), ils se décorent la peau. Le tatouage vient de cette croyance : il sert à préserver intacte l'âme de l'individu. La seconde fonction permet de connaître l'identité, le clan et à quelle famille appartient l'individu grâce à des symboles (ex : la lune, le soleil...) qui déterminent l'appartenance à une famille. Les tatouages ont une troisième explication. Ils remplacent leurs vêtements et ils paraissent protéger les humains . Les séances de tatouages sont très nombreuses dans une vie de Mentawai pour que le corps en soit presque recouvert. Chaque partie du corps est tatoué petit à petit : les jambes, les bras, le torse et parfois le visage. Les tatouages sont constitués de courbes et de lignes. Hommes et femmes sont tatoués de la même façon exceptés les bras et les cuisses des femmes qui ne sont pas marqués. Les tatouages sont faits à l'aide d'un petit pinceau appelé « patit » sur lequel est fixée une pointe de laiton. L'encre est constituée d'un mélange de noir de fumée récupéré sous les marmites et de jus de canne à sucre. Les motifs sont d'abord dessinés sans encre sur le corps du futur tatoué, en prenant exemple sur le corps du tatoueur. Les plus anciens, qui assistent à la séance donnent leur avis sur les dessins et le tatoueur recommence jusqu'à ce que tout le monde soit d'accord sur la forme artistique des motifs qui doit suivre la tradition. Le tatoueur peut alors commencer avec l'encre. Le « patit » est enduit d'encre et le tatoueur repasse les motifs dessinés avec de l'encre. A l'aide d'une baguette en bois, le tatoueur donne de petits coups secs et rapides sur l'instrument pour que l'aiguille pique la peau. Elle se déplace alors lentement le long de la ligne tracée. La séance est longue et très douloureuse, mais les gens tout autour racontent des blagues et des histoires pour soutenir le tatoué. [/quote]
Fleur Administrateur/trice
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Sujet: Re: les Himbas, le peuple de la terrefleur! Lun 22 Avr 2013 - 21:01
Un peuple étonnant
je retiendrais ceci: Pour les Inuit, une des plus grandes difficultés d'entente avec le monde occidental - inventeur de la propriété foncière - est leur notion de propriété collective d'un territoire : "C'est là que nous vivons tous; la terre nous appartient donc à tous. Ce qui rend ainsi inutiles les différents de voisinage..." Pour eux, les ressources du sous-sol ou les ressources maritimes - quel que soit l'Etat dont ils font partie - appartiennent à tous, malgré leur éparpillement sur d'immenses étendues. Et ils affirment avec force : "Nous sommes un peuple pacifique qui croit (…) que l'humanité est constituée d'une myriade de civilisations et de nations, qui, ensemble, peuvent générer l'espoir et conférer la sécurité à la Vie elle-même." ( Aqqaluk Lynge ).
deux cultures que tout oppose.
Fleur Administrateur/trice
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Sujet: Re: les Himbas, le peuple de la terrefleur! Lun 22 Avr 2013 - 21:06
Sujet: L'homme qui déplaça une montagne Dim 17 Fév 2013 - 17:41 Dashrath Majhi, indien, né dans une famille de paysans très pauvre, dans un petit village isolé d’Inde. Dans les années 60, sa femme tombe très malade et meurt par manque de soins médicaux. En effet, la ville la plus proche est à 70 km de leur village et nécessite de contourner une montagne pour l’atteindre.
Bien décidé à ce que plus personne ne subisse le funeste destin de sa bien aimée, l’homme va réaliser l’impensable. Armé d’un simple marteau, d’un burin et de ses ongles, il se met en tête de creuser la montagne afin de créer un raccourci vers la ville.
Au début de son projet insensé, les railleries ne manquent pas. Mais Dashrath Majhi ne lâche rien, déterminé qu’il est à mener à bien l’œuvre de sa vie.
Il a travaillé sans relâche, jour et nuit pendant 22 ans (de 1960 à 1982). Son travail acharné a abouti à un passage de 110 mètres de long sur 7,60 mètres de haut et 9 mètres de large. Il a permis de réduire la distance entre son village et la ville de 63 km, la faisant passer de 70 à seulement 7 km !
Son exploit lui a valu le surnom de Mountain Man. Grâce à lui, les communications mais aussi les soins médicaux ou l’accès à l’école pour les enfants ont été transformés.
Fleur Administrateur/trice
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Sujet: Re: les Himbas, le peuple de la terrefleur! Lun 22 Avr 2013 - 21:07
TSAATANS : LES NOMADES DE LA TAIGA
Au fin fond de la Mongolie, à la frontière de la Sibérie, dans l‘infini de la taïga, vit en totale autarcie, un peuple presque oublié, les Tsaatans. Appartenant à la grande famille des Tuvans, les Tsaatans sont les descendants d’un peuple fier qui s’étendait loin vers le Nord-est et le Nord-ouest, mélangeant leur culture à celle des Samoyèdes, des Evênes et des Nénets. Avant la domination russe, ils vivaient libres et sans frontière, nomadisant aussi bien en Mongolie qu’en Russie et formant un seul peuple avec les autres tribus Todjas, Sayans et Tofilarys, aujourd’hui retenues en territoire russe. Fiers et épris de liberté, c’est peut-être le peuple qui a le plus souffert de l’emprise soviétique, des kolkhozes et des purges. Aujourd’hui installés au nord de la province de Khuvsgul, près du lac Khovsgol (« la perle bleue de Mongolie »), les Tsaatans comptent 50 familles réparties en deux groupes principaux soit près de 300 personnes au total. Ils ne sont pas bouddhistes mais chamanistes, ne vivent pas sous la yourte mais sous des tipis et leur principale richesse n’est pas le cheval mais le renne ; leur nom signifie d’ailleurs en mongol « ceux qui chevauchent les rennes ». Bien loin de l’image de « gentil sauvage » en voie de disparition et vivant dans des conditions de pauvreté souvent décrites comme « misérables », les Tsaatans mènent une vie rude mais qu’ils choisissent, fidèles à leurs origines et à leur culture, fidèles à leur taïga et en quête perpétuelle de meilleures zones de pâturage pour leurs rennes. Le voyage que nous vous proposons pour la première fois cet hiver est une entrée sur la pointe des pieds en territoire Tsaatan pour vous permettre de découvrir cet univers où l’homme et la nature ne font qu’un, un monde où la nature prend presque le pas sur l’être humain, un monde où seul vit ce peuple, en parfaite harmonie avec les éléments. Voyage, incursion, initiation… difficile de mettre un mot sur ce séjour unique au cœur de la taïga rouge ; un voyage cependant destiné à des personnes motivées et averties car il faudra savoir oublier ses propres critères de confort et de logique. Une occasion unique de s’interroger aussi sur les valeurs de nos sociétés occidentales où l’individu prime sur la communauté, le profit sur le partage et où les hommes ne doivent plus rien à la nature.
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musique Administrateur/trice
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Sujet: Re: les Himbas, le peuple de la terrefleur! Lun 22 Avr 2013 - 21:25
Bien décidé à ce que plus personne ne subisse le funeste destin de sa bien aimée, l’homme va réaliser l’impensable. Armé d’un simple marteau, d’un burin et de ses ongles, il se met en tête de creuser la montagne afin de créer un raccourci vers la ville.
Au début de son projet insensé, les railleries ne manquent pas. Mais Dashrath Majhi ne lâche rien, déterminé qu’il est à mener à bien l’œuvre de sa vie.
Il a travaillé sans relâche, jour et nuit pendant 22 ans (de 1960 à 1982). Son travail acharné a abouti à un passage de 110 mètres de long sur 7,60 mètres de haut et 9 mètres de large. Il a permis de réduire la distance entre son village et la ville de 63 km, la faisant passer de 70 à seulement 7 km !
Son exploit lui a valu le surnom de Mountain Man. Grâce à lui, les communications mais aussi les soins médicaux ou l’accès à l’école pour les enfants ont été transformés.
Décédé en 2007 des suites d’une longue maladie, Dashrath Majhi est désormais un héros dans l’esprit de ceux qui connaissent son œuvre. Je suis heureux de pouvoir lui rendre hommage ici à ma manière.
musique Administrateur/trice
Nombre de messages : 4966 Localisation : france Emploi/loisirs : marche Humeur : bonne Réputation : 0 Points : 7671 Date d'inscription : 18/03/2010
Sujet: Re: les Himbas, le peuple de la terrefleur! Lun 22 Avr 2013 - 21:26
Fleur Administrateur/trice
Nombre de messages : 74851 Localisation : france Emploi/loisirs : FONDATRICE Humeur : bonne Réputation : 26 Points : 113836 Date d'inscription : 11/06/2008
Sujet: Re: les Himbas, le peuple de la terrefleur! Jeu 26 Mai 2016 - 20:25
merci
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Sujet: Re: les Himbas, le peuple de la terrefleur!
les Himbas, le peuple de la terrefleur!
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