Pourquoi louer quand on est propriétaire ?
En plein développement en France comme à l’étranger, la location saisonnière est tendance chez les vacanciers, comme chez les propriétaires. Décryptage du phénomène.
Une demande qui ne cesse de croître
Les locations saisonnières existent depuis fort longtemps, notamment dans les stations touristiques, mais désormais ce mode de location se développe à vitesse grand V dans toutes les régions, y compris en ville et dans les zones rurales. Et tous les types de logement se louent, à tous les budgets et pour tout type de clientèles (en famille, en solo, en couple ou entre amis) !
La location de vacances connait un succès grandissant et une croissance plus forte que l’hébergement en hôtel ou en club grâce à son avantage anti-crise : le coût. A superficie équivalente, une location de vacances est jusqu’à deux fois moins chère qu’un hôtel. De plus, la location permet de mieux maîtriser son budget vacances en contenant ses dépenses sur place : on consomme “chez soi” sans être obligé de se restaurer à l’extérieur sans cesse.
L’autre atout important des locations vacances est de permettre aux vacanciers de voyager autrement, en se sentant ailleurs « comme à la maison », et d’être totalement intégrés à la vie locale de la région qu’ils visitent. Plus convivial, ce mode d’hébergement est idéal pour se retrouver à plusieurs et prendre le temps de partager de bons moments.
De plus, grâce à Internet, l’offre de locations de vacances est devenue très accessible et les réservations peuvent s’effectuer en quelques clics.Certains sites spécialisés comme Abritel ou Homelidays reçoivent ainsi plusieurs millions de demandes de réservations par an de vacanciers français et étrangers, à la recherche de leur lieu de vacances idéal.
La perspective de générer des revenus attractifs pour les propriétaires
Face à l’explosion de cette demande, de plus en plus de propriétaires ont compris l’intérêt de louer en saisonnier leurs biens immobiliers inoccupés. Résidence secondaire, maison de famille, logement principal, tout se loue, quel que soit le type de logement, sa superficie et sa localisation. Pas au même prix bien sûr, ni pour le même nombre de semaines à l’année mais suffisamment pour dégager des revenus complémentaires intéressants.
Si la moyenne nationale de location s’établit à 10 semaines par an et par propriétaire, certains réussissent même à louer près de 30 semaines par an.
Un logement en saisonnier se louant par ailleurs jusqu’à 30% plus cher qu’une location vide longue durée, l’intérêt de ce type de location n’en est que plus important. Selon les régions, la saison et le type de logement, le tarif de location de vacances varie ainsi de 300 à plus de 2000 Euros par semaine.
Une démarche de mise en location simple et rapide
La plupart des propriétaires s’occupent eux-mêmes de la location et des relations avec les vacanciers. Selon l’éloignement du propriétaire du lieu de la location, le développement de services de proximité permet de trouver facilement des intermédiaires pour gérer la remise des clés ou le ménage des locations entre les arrivées et départs des vacanciers.
Certains optent à défaut pour une gestion par une agence qui prendra tout en charge contre commission. Mais avec la multiplicité des sites internet spécialisés dans la location de vacances, promouvoir en direct sa location de vacances et gérer des demandes de réservations n’a jamais été aussi simple.
Une fiscalité avantageuse
Les revenus des locations saisonnières sont imposés dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).
Dans la très grande majorité des cas, les propriétaires bénéficient d’un abattement forfaitaire de 50% des loyers et charges perçus, tant que ces revenus ne dépassent pas 32 100 euros par an. Avec ce régime forfaitaire (ou « micro-entreprise » ou « micro-bic »), les propriétaires n’ont besoin d’aucune compétence comptable spécifique pour déclarer ces revenus. Pour les loueurs professionnels (gîtes ruraux, meublés de tourisme classés, chambres d‘hôtes) dont les recettes dépassent 80 300 Euros par an, l’abattement monte même jusqu’à 71%.
De quoi susciter de plus en plus de vocations pour ce marché en pleine expansion !