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Louer un arbre vivant qui sera replanté après les fêtes : et si le Noël de demain était écologique ?

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"C'est la belle nuit de Noël, la neige étend son manteau blanc, et les yeux tournés vers le ciel, à genoux les petits enfants, avant de fermer les paupières, font une dernière prière"… Avant d'écouter l'incontournable et indémodable (quoique…) "Petit papa Noël", vous n'avez sans doute pas échappé à la confection du traditionnel sapin de Noël. Une initiative, dénichée par la Chaîne du Coeur (www.lachaineducoeur.fr), la plateforme web de la solidarité, vous autorise à disposer d'un arbre de Noël naturel sans pour autant avoir eu à couper l'arbre en question.

Baptisée "Treezmas" (habile détournement de "Christmas"), le site de la marque permet (ou plutôt permettait, puisqu'il a cette année été victime de son succès) à l'internaute de commander en quelques clics son arbre de Noël. Ce dernier, élevé en pépinière, est alors planté dans un pot et vous est livré ainsi, sur rendez-vous. Pendant les fêtes, la perte des aiguilles est largement réduite par rapport à un arbre coupé, et celui que vous avez choisi restera frais et beau durant cette période. Et quand vous en avez fini, Treezmas s'occupe de venir récupérer votre arbre en pot pour le rapporter à sa pépinière, où il reprendre une vie et une croissance normales. Trois modèles de Nordmann allant de 100 à 170cm sont proposés pour des prix compris entre 54 et 84€. Pour un épicéa, mesurant jusqu'à 210cm, il vous en coûtera 94€.

Les quatre fondateurs de la marque ont eu cette idée après avoir constaté qu'aux Etats-Unis, au Canada ou en Suisse, le concept existait et fonctionnait déjà. Pour leur première année d'activité, ils se sont limités à la ville de Paris et à 350 arbres. Mais le succès ayant largement été au rendez-vous, ils devraient étendre progressivement leur territoire géographique et augmenter sensiblement le nombre d'arbres disponibles lors des prochaines années. C'est tout le mal qu'on leur souhaite.

Sinon, si comme l'immense majorité des Français, vous avez un sapin naturel coupé, n'oubliez pas qu'après les fêtes, de nombreuses mairies organisent des opérations de récupération et de recyclage des arbres de Noël. Ceux-ci seront transformés en compost et iront nourrir les espaces verts municipaux. N'hésitez pas à vous renseigner de ce côté-là également.

»Lire aussi : Recycler son sapin de Noël

Pour finir, cet article nous semble parfait pour souhaiter de joyeuses fêtes à toutes celles et tous ceux qui nous lisent.

je loue mon sapin , et apres ils le plantes !!!

on recycle les cabines téléphoniques


Un projet académique entend recycler les cabines téléphoniques usagées et les transformer en bibliothèques itinérantes.

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Retour 17 ans en arrière : le téléphone portable n'était pas encore aussi développé qu'il ne l'est aujourd'hui (la France présente tout de même un taux de pénétration de l'objet de 107%, soit plus d'un téléphone par habitant) et les cabines téléphoniques étaient alors la seule alternative pour passer un coup de fil hors de la maison. 290 000 d'entre elles parsemaient les trottoirs des villes françaises. Devenues inutiles, elles sont peu à peu supprimées et condamnées à disparaître. A Paris par exemple, si 2800 d'entre elles subsistent encore, il ne pourrait en rester qu'une quarantaine d'ici 2016.

» Lire aussi : Recycler son portable, le guide pour tout savoir

Mais que faire de ces vieilles cabines téléphoniques ? En partenariat avec la Maison de l'Europe des Yvelines et l'Académie de Versailles, France Telecom / Orange entend en recycler quelques-unes en bibliothèques itinérantes. Nom de code du projet : BiblioBoXX. Cinq cabines hors d'usage seront remises à la Maison de l'Europe qui les répartira ensuite dans cinq établissements scolaires de l'Académie de Versailles, où elles seront transformées par les étudiants des formations professionnelles concernées. Ce projet à la fois culturel et pédagogique devrait également permettre d'introduire de façon concrète et pratique la notion de recyclage dans les cursus préparant aux métiers de la construction.

Une fois devenues "bibliothèques", il reviendra aux étudiants de les faire vivre : en déposant les livres qu'ils ont déjà lu et qui sont susceptibles d'intéresser la communauté, et en empruntant ceux qui présentent un intérêt particulier. La notion d'échange succède alors au recyclage dans la famille des valeurs qu'il va nous falloir intégrer dans les années à venir, pour le bien de la planète. Bonne nouvelle : ce projet de BiblioBoXX n'est pas franco-français puisqu'au même moment, Deutsche Telekom, lance une opération similaire en Allemagne, où il est le principal opérateur.

L'Europe, nouvel eldorado du recyclage et de la culture ?

Recyclage : un container devient vestiaire de football!!!!

En Afrique du Sud, les dirigeants d'un petit club de football ont privilégié le recyclage pour le nouveau siège de leur équipe.


1. Le container

Nous avons plusieurs fois parlé sur notre site du recyclage de containers pour le transport maritime. Ces caisses métalliques standardisées qui sont utilisées dans les ports du monde entier arrivent, un jour ou l'autre, à la fin de la route, et doivent être remplacées. Que faire alors du container usagé ? Une solution consiste à le recycler et à l'aménager pour lui offrir une seconde vie. Il y eut par exemple la chaîne Starbucks (dont les cafés vendus en Europe sont issus à 100% du commerce équitable, il est toujours bon de le rappeler) qui s'est faite construire un point de vente à Seattle en containers, ou une Université havraise qui a choisi cette matière première pour bâtir sa cité universitaire.

Nouvel exemple de recyclage de container aujourd'hui, en Afrique du Sud cette fois-ci : un coup de peinture, quelques fenêtres et une porte vitrée pour faire entrer la lumière et hop, un petit club de football situé à 120 kilomètres de la ville du Cap s'est offert cette nouvelle structure qui accueille les bureaux du coach et les vestiaires des joueurs.

Encore plus fort, le container bénéficie d'une "climatisation" naturelle : une structure fixée sur les parois et le toit permet en effet de renvoyer les rayons du soleil tout en permettant à l'air de circuler dans ce que l'on pourrait appeler les combles du bâtiment, pour y faire diminuer la température ambiante. Un petit schéma explique le système dans les pages suivantes, après quelques photos des installations de ce club de football qui semble avoir tout compris au développement durable…