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 La Panique bancaire américaine de 1907!fleur

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MessageSujet: La Panique bancaire américaine de 1907!fleur   La Panique bancaire américaine de 1907!fleur I_icon_minitimeMer 31 Oct 2012 - 21:19

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La Panique bancaire américaine de 1907!!



La Panique bancaire américaine de 1907, aussi nommée Panique des banquiers, est une crise financière qui eut lieu aux États-Unis lorsque le marché boursier s'effondra brusquement, perdant près de 50 % de la valeur maximale atteinte l'année précédente. Cette panique se produisit au milieu d'une période de récession, marquée par d'innombrables retraits de fonds des banques de détail et d'investissement. La panique de 1907 se propagea à tout le pays, de nombreuses banques et entreprises étant acculées à la faillite. Parmi les premières causes de la crise, on peut citer le retrait de liquidités des banques de New York, la perte de confiance des dépositaires et l'absence d'un fonds de garantie des dépôts.

La crise éclata en octobre après une tentative ratée de corner sur les actions de la compagnie United Copper. Les banques qui avaient prêté de l'argent pour réaliser le corner furent victimes de retraits massifs, qui se propagèrent aux établissements affiliés, causant en l'espace d'une semaine la chute de la société fiduciaire Knickerbocker Trust Company, troisième établissement en importance de ce genre à New York. Cette chute causa une vague de paniques parmi les établissements financiers de la ville lorsque les banques régionales commencèrent à retirer des fonds de New York. La panique gagna bientôt le pays tout entier et les particuliers se ruèrent sur les banques pour retirer leurs dépôts.

La panique se serait accrue si le financier J. P. Morgan n'était pas intervenu en engageant ses fonds propres et en persuadant d'autres banquiers de l'imiter pour soutenir le système bancaire américain. À cette époque, il n'existait pas de banque centrale américaine pour réinjecter des liquidités sur le marché. En novembre, la crise était pratiquement terminée, quand elle repartit de plus belle lorsqu'une firme de courtiers fit un emprunt massif gagé sur les actions de la Tennessee Coal, Iron and Railroad Company (TC&I). La chute des actions de cette compagnie fut évitée par une prise de participation d'urgence de la U.S. Steel effectuée avec l'aval du président Theodore Roosevelt, pourtant farouche opposant des monopoles. L'année suivante, le sénateur Nelson W. Aldrich réunit une commission qu'il présida lui-même pour enquêter sur la crise et préconiser des solutions. Le processus allait aboutir le 22 décembre 1913 à la création de la Réserve fédérale des États-Unis.
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MessageSujet: Re: La Panique bancaire américaine de 1907!fleur   La Panique bancaire américaine de 1907!fleur I_icon_minitimeMer 31 Oct 2012 - 21:21

Image du Blog isabelleflute.centerblog.net
Source : isabelleflute.centerblog.net sur centerblog.


Lorsqu'en 1836, le président américain Andrew Jackson prit la décision de ne pas renouveler la charte de la Second Bank of the United States qui recevait en dépôt les fonds fédéraux, le pays se retrouva sans aucun établissement bancaire capable de faire fonction de banque centrale. Ainsi les disponibilités monétaires de la ville de New York se mirent-elles à fluctuer au rythme des cycles agricoles. Chaque automne voyait diminuer les réserves avec l'achat des récoltes, ce qui provoquait une hausse des taux d'intérêt destinée à attirer les dépôts. Les investisseurs étrangers prirent l'habitude de déposer leur argent à New York pour bénéficier de ces taux avantageux[1].

Après le record de 103 points atteint en janvier 1906, l'indice Dow Jones amorça une modeste correction. L'économie américaine fut déstabilisée par le tremblement de terre de San Francisco survenu la même année. La destruction de la ville causa un mouvement de capitaux de New York vers la côte Ouest pour financer les travaux de reconstruction[2]. À cela s'ajouta une nouvelle épreuve monétaire lorsque la Banque d'Angleterre éleva ses taux à la fin de l'année 1906, attirant une partie des capitaux sur lesquels comptaient les banques new-yorkaises[1].

À partir du niveau maximal de janvier, la baisse des cours avait atteint 18 % en juillet 1906. En septembre, les actions n'avaient récupéré que la moitié de ce qu'elles avaient perdu. Au même moment, le Hepburn Act, qui donnait aux commissions commerciales inter-étatiques (ICC) le droit de plafonner les prix des transports ferroviaires, prit force de loi[3], faisant chuter les actions des compagnies de chemin de fer[4]. Entre septembre 1906 et mars 1907, le marché boursier continua à baisser, la capitalisation boursière perdant 7,7 %[5].

Entre le 9 et le 26 mars, les cours chutèrent encore de 9,8 %[6]. Cette chute du mois de mars est parfois surnommée « la panique du riche[7] ». L'économie demeura très instable au cours de l'été où une série de chocs éprouva durement le système : le cours de l'action de l'Union Pacific, une des contreparties les plus courantes des emprunts, perdit 50 points ; au mois de juin, la ville de New York essaya vainement d'émettre des obligations. En juillet, le marché du cuivre s'effondra ; au mois d'août, la Standard Oil Company reçut une amende de 29 millions de dollars pour avoir violé les lois antitrust[7]. Au total, dans les neuf premiers mois de l'année 1907, les cours avaient chuté de 24,4 %[8].

Le 27 juillet, le magazine spécialisé The Commercial & Financial Chronicle observait : « le marché reste instable... à peine voit-on pointer un espoir de reprise que la moindre rumeur d'une fuite de l'or vers Paris fait trembler tous les titres de la liste et le gain d'argent et de confiance se volatilise »[9].

Plusieurs paniques bancaires se déclenchèrent à l'extérieur des États-Unis en 1907 : en Égypte, aux mois d'avril et mai ; au Japon, en mai-juin ; à Hambourg et au Chili, au début octobre[10]. L'automne était une saison traditionnellement critique pour les banques et dans le contexte d'un marché boursier en pleine effervescence, le moindre choc pouvait avoir de graves répercussions[11].
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MessageSujet: Re: La Panique bancaire américaine de 1907!fleur   La Panique bancaire américaine de 1907!fleur I_icon_minitimeMer 31 Oct 2012 - 21:22

bouquet+



La panique de 1907 s'amorce par une tentative de manipulation boursière destinée à cornériser les actions de la compagnie United Copper, appartenant à Fritz Augustus Heinze. Heinze avait fait fortune dans le cuivre à Butte dans le Montana. En 1906, il s'installa à New York où il devint proche du banquier Charles W. Morse, une des vedettes de Wall Street. Morse avait réussi à cornériser le marché de la glace de New York et, avec l'aide de Heinze, il prit le contrôle d'un grand nombre de banques. Le duo siégeait au conseil d'administration d'au moins six banques nationales, cinq sociétés fiduciaires et quatre compagnies d'assurance[13].


Début de panique sur le trottoir de la bourse de New York.Le frère de Fritz Augustus, Otto, fut l'architecte du corner de la United Copper ; il était persuadé que la famille Heinze était déjà majoritaire dans la société. Un nombre important des actions détenues par les Heinze étaient en fait entre les mains d'emprunteurs, qu'Otto pensait être en majorité des investisseurs. En fait, c'était des spéculateurs qui attendaient une chute des cours : celle-ci leur aurait permis de racheter les actions à vil prix et d'empocher la différence, opération connue sous le nom de vente à découvert.

Otto proposa un bear squeeze, opération qui consistait pour les Heinze à se lancer agressivement dans le rachat du plus grand nombre possible d'actions restantes sur le marché avant d'obliger les emprunteurs à rembourser les actions qu'ils détenaient. La campagne de rachat agressif ferait monter le prix de l'action, et les emprunteurs, incapables de trouver d'autres actions sur le marché, se tourneraient alors inévitablement vers les Heinze qui seraient dorénavant en mesure de fixer leur prix[14].

Pour financer le projet, Otto, Fritz Augustus et Charles Morse rencontrèrent Charles T. Barney, président de la troisième compagnie fiduciaire de New York, la Knickerbocker Trust Company. Barney avait déjà financé certaines des opérations de Morse. Ce dernier avertit Otto qu'il aurait besoin de plus d'argent qu'il n'en possédait pour réussir l'opération de squeeze et il refusa de fournir cet argent[15]. Otto décida de passer outre.

Le lundi 14 octobre, il commença à acheter des actions de la United Copper, dont le cours monta de 39 USD à 52 USD l'unité dans la journée. Le mardi, il demanda aux emprunteurs de rendre leurs actions. Le prix de celles-ci monta jusqu'à presque 60 USD, mais les emprunteurs purent facilement trouver des actions auprès d'autres vendeurs. Otto avait mal évalué le marché et le prix de l'action de United Copper s'effondra[16].

L'action, qui était à 30 USD à la fermeture le mardi, descendit à 10 USD le mercredi. Otto Heinze était ruiné. L'action de United Copper se négocia en dehors de la bourse new-yorkaise, dans un marché en plein air, littéralement « sur le trottoir » (ce marché extérieur deviendra plus tard l'American Stock Exchange, ou AMEX). Après le krach, on put lire dans The Wall Street Journal : « Jamais, de mémoire de vétéran du marché extérieur, on ne vit de scène plus désordonnée sur le trottoir »[17].
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MessageSujet: Re: La Panique bancaire américaine de 1907!fleur   La Panique bancaire américaine de 1907!fleur I_icon_minitimeMer 31 Oct 2012 - 21:26

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