LA PETITE MAISON TRANQUILLE
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 un jour la mere devient ta fille !fleur

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MessageSujet: un jour la mere devient ta fille !fleur   un jour la mere devient ta fille !fleur I_icon_minitimeMar 23 Oct 2012 - 21:34

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Les conflits mère-fille sont-ils inévitables ?
Des questions se posent sur les relations existantes entre une mère et sa fille. Selon les enquêtes faites, elles se disputent souvent. La source de leurs disputes est les idées, les caractères de la mère ou de la fille. On va donc voir de plus près le conflit entre une mère et sa fille. Cela consiste à analyser si les mères-filles sont rivales amis et conclure avec les solutions pour éviter les conflits.

Les filles utilisent souvent ces querelles pour tenir leur mère au courant de leur vie, de ce qu’elles font et de ce qui est important pour elle. Les disputes permettent parfois d’entretenir la relation.
Les mères et leurs filles adolescentes ont en moyenne une prise de bec de 15 mn tous les deux jours et demi. La plupart des enquêtes l’a confirmé selon l’étude d’Apter. Les garçons adolescents n’entrent en conflit avec leurs mères de 6 mn en moyenne tous les quatre jours.
La plupart des enquêtés ont répondu avoir déjà disputé avec sa fille ou sa mère. Ces 12 filles ont à peu près le même âge. Les mères n’étaient que 4 à être enquêter et à répondre avec les mêmes avis. Elles veulent que les filles écoutent ses conseils.
Il y a peu de relations aussi compliquées et passionnées que celles qui lient une mère et sa fille. De l’amour à la haine, de la fusion à la rivalité, pas facile de couper le cordon avec celle à qui l’on ressemble tant… les relations mères-filles varient d’une famille à l’autre mais sont généralement complexes. De l’amour à la haine, les émotions sont souvent intenses et exaltées. Mêmes expressions, compréhension des besoins de l’autre sans même avoir à se parler, impression que l’autre sera toujours là, une mère qui donne naissance à un enfant du même sexe à le sentiment de s’être reproduite intégralement. Et une fille d’être le portrait craché de sa mère. Pas étonnant alors que leurs rapports soient compliqués et extrêmes.
Le lien mère-fille
Une mère est le premier grand amour d’un enfant, son objet d’attachement absolu. Elle représentera toujours la passion originelle.
Tout l’enjeu pour une fille est d’arriver à construire sa propre identité alors même qu’elle se perçoit comme une miniature de sa mère, sa reproduction. C’est l’effet miroir. Conquérir son identité féminine, devenir femme et ne pas rester la fille de sa mère passe donc par différentes étapes qui vont peu à peu lui permettre de devenir elle-même.
Tout d’abord, elle s’identifie à sa mère pour se confectionner des repères, ensuite elle se distingue pour se caractériser. Cet abandon passe par le fameux d’Œdipe où en essayant de séduire le père, la fille va à la fois montrer son désir de se différencier mais aussi d’affirmer sa propre personnalité. Ensuite elle pourra se construire.
La rivalité
Pour les psychologues, la rivalité mère-fille doit exister. C’est en effet par le processus de confrontation et dans sa volonté de dépasser sa mère que la fille devient adulte. Mais pour la mère, c’est une période assez difficile, son propre vieillissement lui étant alors renvoyé. C’est à ce moment- là qu’apparaisse les mères copines, courant après leur jeunesse. Ou les mères infantilisantes, empêchant leur fille de grandir. Mais malgré cette rivalité entre les mères et les filles, il y a surtout une complicité indéfectible et unique qui persistera tout au long de la vie et ce lien passionnel qui attire l’une vers l’autre immanquablement.
Bien s’entendre avec sa mère
Une mère voit toujours sa fille comme son petit enfant même quand elle est adulte. Elle ne peut donc pas s’empêcher de la conseiller et de la protéger alors même que sa fille essaie de s’émanciper et de mener sa vie de femme.
SOLUTIONS
Pour éviter les gros conflits ou rétablir la communication, une fille peut mettre en place un échange adulte et serein avec sa mère :
1- Lui expliqué qu’elle ne l’a rejette pas même si elle n’occupe plus la même place affective.
2- Faire respecter son espace et son rythme tout en s’autonomisant et en participant, si elle vie toujours ses parents.
3- Savoir distinguer ce qu’elle s’autorise à dire à sa mère et ce qu’il faut mieux raconter aux copines
4- Respect mutuel.
5- Créer un nouveau domaine d’échange avec sa génitrice (faire les magasins ensemble, aller au restaurant, discuter de sujet de société …). Le secret d’une bonne entente entre une mère et sa fille reste le dialogue. Nul besoin de rompre tout lien en cas de conflits car non seulement ils sont inévitables mais en plus cela ne fera rien avancé. Chacune doit seulement apprendre à trouver sa place par rapport à l’autre et respecter son intimité pour que tout entre dans l’ordre et se passe bien.
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MessageSujet: Re: un jour la mere devient ta fille !fleur   un jour la mere devient ta fille !fleur I_icon_minitimeMar 23 Oct 2012 - 21:35

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MessageSujet: Re: un jour la mere devient ta fille !fleur   un jour la mere devient ta fille !fleur I_icon_minitimeMar 23 Oct 2012 - 21:37

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La mère est souvent considérée, que ce soit par les psychanalystes ou par l’opinion générale, comme la fautive de tous les maux.
En devenant mère, une femme accepte d’être responsable de tout, et on ne manque pas de le lui rappeler ! Elle est absente, fusionnelle, laxiste, sévère…mais jamais comme il faut en somme. Les filles sont quant à elles le résultat non seulement de l’enfance, mais également, et c’est une part importante, de l’environnement tout entier, des expériences personnelles, de leur propre façon d’appréhender les choses.

La petite fille s’identifie à la mère après l’étape de rivalité pour séduire le père (le fameux complexe d’Œdipe). A l’adolescence, il faut que la jeune fille s’éloigne de sa mère pour devenir une femme et s’autonomiser. Ce qui implique donc d’avoir une maman qui n’ai pas le syndrome de la jeunesse éternelle : il y a un âge pour tout et une mère n’est pas une copine, on ne peut pas lui parler de tout, ceci contribue à une relation malsaine. Le conflit à l’adolescence permet à la jeune fille de quitter sa position d’enfant et de prendre sa place. Il est donc normal de se disputer ! Enfin, à l’age adulte, des relations sereines et stables peuvent se mettre en place. Dans tout ce cheminement, des failles narcissiques peuvent se produire : laisser sa fille devenir adulte représente le danger de se voir vieillir, trop s’identifier à sa mère peut entraîner un manque de confiance en ses propres choix et compétences, à l’inverse une mère vécue comme indifférente peut provoquer un vide dans la vie de jeune adulte mais ce cas est rare. En résumé, pour que tout se passe bien entre mères et filles, il faut que chacune ait son propre espace de liberté et en même temps que chacune puisse compter l’une sur l’autre en cas de besoin.

De plus, il faut que la mère accepte de laisser la place qu’elle occupait de jeunesse et de beauté à sa fille, et que la fille permette tout de même à sa mère de garder une place de choix dans sa vie, malgré son désir d’indépendance.

Par Adeline M.
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MessageSujet: Re: un jour la mere devient ta fille !fleur   un jour la mere devient ta fille !fleur I_icon_minitimeMar 23 Oct 2012 - 21:40

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Marcel Rufo
"Détache moi, se séparer pour grandir"
Source Lire, avril 2006
Propos recueillis par Philippe Delaroche
Pour illustrer les propos de son dernier essai au sous-titre éloquent, le pédopsychiatre marseillais se livre. Il parle avec verve de sa fille et de la mort de ses parents. .

Avec ce onzième livre, vous mettez l'accent sur la séparation. Pourquoi faut-il apprendre à se séparer?

Marcel Rufo: Le métier des parents, c'est de savoir se séparer de ses enfants. Je l'associe à la notion de liberté: la liberté de l'individu partant à la conquête du monde. Je crois honnêtement que les parents d'aujourd'hui ont fait d'extraordinaires progrès par rapport à nos parents, mais l'effet pervers de ces progrès est qu'ils ne lâchent plus leurs enfants et s'intéressent trop à leur vie. J'y vois l'intrusion des parents dans une fureur du bonheur. Osons le dire et le redire: il n'y a pas de vie sans difficulté! «Soyez heureux, soyez gai, soyez déstressé...»: j'en ai assez de ces recettes! C'est un peu bêta. On se fabrique plus dans les difficultés, dans les séparations, dans les aléas de notre vie qu'à seriner: «On s'aime, on s'aime tous, on doit s'aimer.» Ou alors, les gens qui écrivent ça ne font pas le même métier que moi... A se demander si certains psychiatres rencontrent des cas graves. Moi, je vois des choses difficiles, qui relèvent de la clinique, du versant sombre de notre existence, où les relations ne sont pas bonnes, où il y a des malheurs, où l'on est déprimé pour de vrai et non superficiellement.

Quoique reconnue vitale dans la marche vers la maturité, la séparation est-elle plus redoutée que naguère?

Marcel Rufo. Ce qui me paraît éclatant aujourd'hui, c'est l'importance absolue de l'école. Prenons l'exemple, un peu caricatural, des enfants en classe préparatoire. On ne peut pas se figurer la présence des parents autour de ces élèves. Pour l'avoir moi-même vécu, je peux dire que le fait que ma fille ait préparé et intégré Normale sup est pour moi un traumatisme. Je ne dis pas que je ne suis pas fier de son succès, mais dans le fond pourquoi devrais-je en être fier? De nos jours, les parents participent beaucoup à l'avenir de leurs enfants, ce qui n'était pas le cas auparavant. Une des évolutions profondes de la famille consiste à dire: «Nous construisons ensemble ton avenir.» Je ne suis pas sûr que ce soit la bonne solution, et que l'avenir ne soit pas quelque chose d'exceptionnellement individuel par rapport à la famille.

Cela signifie-t-il que les parents d'aujourd'hui projettent, sans le soupçonner, beaucoup trop leur histoire personnelle?

Marcel Rufo: Sûrement! Avant on éduquait, maintenant on comprend. On cherche à se comprendre soi. Or plus on comprend, et moins la séparation peut s'opérer, et plus on utilise les psys. Au point que des parents viennent nous consulter pour trois fois rien. Par exemple, une maman isolée est traumatisée par une histoire d'amour qui a tourné court, et dans laquelle elle s'était investie totalement. La deuxième donne, c'est son enfant. Elle ne peut pas échouer deux fois dans la vie. Il suffit d'un dysfonctionnement - dans une situation ordinaire, où elle ne serait pas fragilisée, l'incident aurait été réglé sans frais - pour que cette femme amène l'enfant en consultation. En maternelle, le gosse est un peu instable. Il est joueur. Et le psy de s'interroger gravement: ne serait-il pas hyperactif?

L'hyperactivité est-elle la crainte la plus fréquente ?

Marcel Rufo: Il y en a une deuxième. Les parents redoutent que leurs enfants puissent souffrir d'un trouble du fonctionnement cognitif. Cette crainte motive près de 64% des consultations en pédopsychiatrie! Je pose la question: est-ce à la pédopsychiatrie de se prononcer? Ou est-ce à la pédagogie, à la neuropsychologie? Tout ceci montre que les parents d'aujourd'hui rejouent leur vie sur leurs enfants. Avant, les parents cherchaient à prolonger la famille, le nom, etc. Désormais, ils rejouent. Sous certains aspects, les enfants offrent aux parents l'avantage des jeux vidéo: avoir plusieurs vies.

En cas de handicap, pourquoi la culpabilité est-elle aussi difficile à lever chez les enfants que chez les parents?

Marcel Rufo. Le handicap est la figure parfaite de la résistance à la séparation. Les parents sont à jamais attachés à l'enfant imaginaire qu'aurait été le leur sans le handicap. Ce fantôme s'interposera toujours entre l'enfant handicapé réel et les parents. C'est inévitable, et humain. A ce niveau, mon respect est total... Longtemps, j'ai fait le psy en disant: les parents dénient. Pauvre couillon! Bien sûr qu'ils doivent dénier. Ils n'ont que la possibilité de dénier.

Pourquoi les gens, y compris les écrivains qui s'étaient juré d'y résister, ont-ils besoin de raconter leur enfance ?

Marcel Rufo: Ce qui est nouveau, c'est que les psys le font à présent.

A commencer par vous, qui dites avoir «manqué» la mort de votre père, la mort de votre mère. Que signifie: «manquer la mort»?

Marcel Rufo: Souvenons-nous des premiers mots de L'étranger, le magnifique roman d'Albert Camus: «Aujourd'hui, maman est morte.» Aussitôt le narrateur se reprend: «Ou peut-être hier, je ne sais pas.» Comme si dominait un sentiment d'irréalité, comme si ouvrir une question secondaire (est-elle morte aujourd'hui ou hier?) par rapport à l'événement majeur lui permettait de s'en tenir à distance... On rate d'autant plus la mort qu'on n'a pas réussi des choses, avant. C'est ne pas avoir dit des choses, des secrets, ou avoir négligé des occasions de rapprochement.
Dans le livre, je mentionne ma tristesse chaque 31 décembre parce que je n'entends plus: «Bon anniversaire, mon petit coco!» C'est bête. Que ma mère puisse me rappeler ce jour-là que j'étais né d'elle, c'était remettre le compteur à zéro. Les enfants passent leur temps à remettre le compteur à zéro avec leurs parents. Et l'on se souvient plus des défauts de nos parents que de leurs qualités...
La dernière fois que je vois mon père, une dispute tierce éclate. Je pars. Il a une leucémie. Je sais qu'il est condamné. Les médecins oublient de lui administrer son hypotenseur. Et il meurt à l'hôpital d'une hypertension, plutôt bien. Pendant ce temps, après 48 heures de mer, je débarque de mon bateau à Ponza, une île fabuleuse de la Méditerranée. Je tente de le joindre dans sa chambre. Sans succès. J'appelle chez moi. Ma mère me dit: «Ton père est mort.» Et quand j'apprends comment il est mort, après un gâteau au chocolat, entouré des siens et des infirmières, je lui dis: «Je suis ravi.» Et cette couillonne part dans la rue en maugréant: «Il est ravi.» C'est, quand même, une belle mort ratée. Ratée et voulue. Je préférais qu'il succombe de cette façon-là que de sa leucémie. Et quand ma mère meurt à son tour, parce que les médecins ont oublié de lui administrer l'insuline alors qu'elle est diabétique, je passe la voir à six heures et demie du matin pour apprendre qu'elle est partie en ambulance. Le lendemain je la trouve dans le coma, je lui dis: «Je reviens tout à l'heure.» Un quart d'heure après, elle est morte. Elle était également affaiblie sur le plan psychologique, avec un début d'Alzheimer.
Est-ce que je ne souhaitais pas sa mort ? Ma culpabilité d'avoir manqué la mort, n'est-ce pas aussi de l'avoir désirée ? C'est toute l'ambiguïté.

Ecrire son enfance, est-ce un acte de thérapie ou de littérature ?

Marcel Rufo: On la romance tellement, son enfance! Si les scientifiques pouvaient mettre au point une machine à remonter le temps qui nous montrerait notre enfance telle qu'elle a été, nous serions très déprimés. La réalité ne sert à rien par rapport à l'imaginaire.

Le fait de faire quelque chose de sa blessure suffit-il à en devenir maître ?

Marcel Rufo: Absolument pas. Je ne pense pas qu'on guérisse un jour de ses blessures d'enfance.

Vous écrivez pourtant: «Le souvenir soigne la perte.» Il la soigne ou il la ravive ?

Marcel Rufo:. Il soigne la perte, parce que le souvenir est très évolutif. Il n'est pas du passé. Le souvenir, c'est du présent et c'est toujours une renégociation psychique de ce qui nous a blessés. Evoquer un souvenir douloureux l'améliore sans doute. Je suis assez certain qu'on passe son temps à gommer les aspérités de nos malheurs.

Les enfants peuvent-ils échapper à leur hérédité, à leurs parents ?

Marcel Rufo: Les parents sont une maladie incurable!

Les procès de ces dernières années manifestent une tendance prononcée à adopter la même ligne de défense: celle de la victime programmée pour le crime. Ainsi, les adultes accusés de violences sur des mineurs invoquent le plus souvent une enfance douloureuse ou infernale. La répétition du trouble est-elle toujours inscrite dans un traumatisme ?

Marcel Rufo:. Parfois, la victime a du talent. La personne qui a commis des sévices peut-elle se retrancher derrière les sévices qu'elle a subis? Outre qu'elle se donne là une excuse, celle de confondre sensualité et sexualité, elle fonctionne sur une adhésion au traumatisme, un peu comme le syndrome de Stockholm. C'est l'adhésion à l'agresseur qui m'intéresse, plus que la répétition. Par certains aspects, l'abuseur qui abuse a une certaine loyauté par rapport à son premier abuseur.

Comment inspirer aux enfants l'estime de soi qui peut les aider à desserrer le lien sans le rompre?

Marcel Rufo: Plus j'avance dans ce métier et plus je suis séduit et charmé par le talent des enfants. Ils ont une capacité à créer du romantisme et de la poésie que, sans doute, nous passons notre vie à perdre, nous les adultes.
Par exemple, j'ai écrit il y a peu une chronique sur le rugby. Eh bien, pour moi, un match de rugby, c'est l'occasion d'avoir des émotions infantiles, de me projeter instantanément dans les tribunes sans y être... Quand on est enfant, on adhère au moindre rayon de soleil. Si on n'est plus capable d'être captivé par les grains de poussière scintillant et voltigeant dans le soleil, c'est qu'il est temps d'envisager la psychothérapie, voire la psychiatrie !
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MessageSujet: Re: un jour la mere devient ta fille !fleur   un jour la mere devient ta fille !fleur I_icon_minitimeMar 23 Oct 2012 - 21:41

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MessageSujet: Re: un jour la mere devient ta fille !fleur   un jour la mere devient ta fille !fleur I_icon_minitimeMar 23 Oct 2012 - 21:53

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MessageSujet: Re: un jour la mere devient ta fille !fleur   un jour la mere devient ta fille !fleur I_icon_minitimeMar 23 Oct 2012 - 21:54

lecture

Bonjour Monsieur RUFO,
J'ai des problèmes avec ma fille aînée âgée de 40 ans et mère de 2 enfants.
J'ai eu 2 enfants, et j'avoue une préférence pour son frère, elle dit en avoir beaucoup souffert, on habitait le Maroc à Fes, ma fille brillante élève a du quitter le domicile familial pour ses études à Rabat.
Elle avait 15 ans ; interne, nous Restaurateurs, pas beaucoup de temps pour elle, elle a vécu dans l'opulence, le confort, suite de ses études à Sceaux en Université, pas beaucoup d'argent, j'ai vendu pour 15.000 euros d'or pour l'installer et financer ses études, en discothèque elle a rencontré une fille qui lui a présenté son frère, du coup, ma fille employée modèle chez Ford a tout donné à ce jeune homme, finançant elle-même ses études et lui donnant sa voiture, alors qu'elle prenait le bus, ce jeune homme et sa famille ont complètement détourné ma fille de moi, cela a durée 15 ans, divorcée, elle a rencontré un autre homme, intéressé par son compte bloqué en Banque à 150.000 Euros, pris de la maison qu'elle a vendu après son divorce, il (et sa famille nombreuse l'ont prise), m'accusant de tous les maux, détournant encore ma fille de moi.
Relation malsaine et très mauvaise, ma fille m'insulte, m'envoie des SMS et des mails empoisonnés, essaie de détourner de moi mon fils, en lui racontant des insanités, il est très malheureux, souffre de cette situation, aujourd'hui, avant mon départ à l'étranger, je veux juste voir mes petits enfants Raphael 13 ans et Célia 10 ans, je veux les inviter au restaurant et leur donner un peu d'argent, elle veut me les amener, mais exige que son concubin vienne au Restaurant, il n'en est pas le Père, je ne vois pas pourquoi, il pourrait encore profiter de ce que je vais payer, j'ai refusé qu'il vienne, ma fille refuse de m'amener les enfants sans lui, est-ce normal et que dois-je faire ??
Merci pour votre réponse.
SIGNE : REKIA
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MessageSujet: Re: un jour la mere devient ta fille !fleur   un jour la mere devient ta fille !fleur I_icon_minitimeMar 23 Oct 2012 - 21:55

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Marcel Rufo, pédopsychiatre : Les ados ont horreur des positions tièdes
De nombreux parents craignent, en étant trop sévères, de se sentir moins aimés par leurs enfants. Bien vécue, l’autorité est, au contraire, un acte d’amour qui renforce la relation. Pédopsychiatre à l’hôpital Sainte-Marguerite, à Marseille, conférencier apprécié et auteur doué d’un talent pédagogique inné, il est considéré comme l’un des meilleurs spécialistes de l’enfant et de l’adolescent.

Propos recueillis par Erik Pigani

Psychologies : Les parents vous consultent-ils parce qu’ils rencontrent des problèmes d’autorité ?
Marcel Rufo : Leur demande n’est jamais clairement définie, mais elle est presque toujours sous-jacente puisqu’ils ont besoin d’une "autorité" tierce pour résoudre leurs problèmes ! Les parents sont aujourd’hui très informés sur le développement de l’enfant et ils ont fait beaucoup de progrès en matière d’éducation. En revanche, ils s’effondrent sur des choses toutes simples. Beaucoup, par exemple, sont en faillite de « oui » et de «non ».

Pourquoi ?
Parce qu’ils ne savent plus montrer ce qu’ils veulent à leurs enfants. Prenons l’exemple des pères divorcés. Ils deviennent de plus en plus des "papas Club Med", des sortes de copains de jeu qui font tout pour plaire à leur enfant. Leur peur est que, en adoptant la moindre attitude autoritaire, ils ne soient plus aimés. C’est totalement faux, et dramatique.

Les pères qui reçoivent leurs enfants le week-end doivent réapprendre à dire non, à poser des limites, à expliquer qu’ils sont fatigués parce qu’ils ont travaillé toute la semaine… Ils ne seront pas moins père parce qu’ils s’opposent parfois aux exigences des enfants ! Bien au contraire : plus l’adulte montre ce qu’il espère réellement, plus la relation est claire.
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MessageSujet: Re: un jour la mere devient ta fille !fleur   un jour la mere devient ta fille !fleur I_icon_minitimeMar 23 Oct 2012 - 21:56

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Que répondez-vous à un parent quand il vous demande s’il doit être autoritaire ?
« Oui. » Mais avec des nuances. L’autorité est un élan physique, un système de pensée immédiat, non "secondarisé", sans avant-coup, ni après-coup. C’est être dans l’instant présent avec soi-même et poser une limite, un interdit, une obligation ou une loi. C’est donc se permettre de rétorquer, quand il le faut : « Maintenant, ça suffit, et c’est comme ça » ou « Fais ce que je dis, point final. » C’est ce que je fais parfois dans mes consultations avec certains enfants. Cette prise de position clôt ainsi toute interprétation.

Malheureusement, dans notre société, on a très peu conscience de l’importance de cette notion "d’instant présent".

Notion qui est, en revanche, très présente dans certaines philosophies orientales…
En effet. Chez nous, on passe trop de temps à analyser, à décortiquer, au lieu de vivre la réalité comme elle se présente. La véritable autorité est un instant de vie qui n’a pas à être justifié. Paradoxalement, ce moment où tout semble s’arrêter peut être une véritable plate-forme d’échange. Elle peut relancer une communication qui risque de se distordre ou de s’échapper. Bien vécue, elle est une nouvelle chance pour la relation parents-enfants. Pour moi, c’est une "soupape de conflits".
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MessageSujet: Re: un jour la mere devient ta fille !fleur   un jour la mere devient ta fille !fleur I_icon_minitimeMar 23 Oct 2012 - 21:57

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MessageSujet: Re: un jour la mere devient ta fille !fleur   un jour la mere devient ta fille !fleur I_icon_minitimeMer 24 Oct 2012 - 8:17



Très intéressant Fleur !

Dans mon cas avec les agissements de ma mère je me dis que cette femme n'a jamais grandi et voit ses filles comme des rivales

les traiter de putes etc....

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MessageSujet: Re: un jour la mere devient ta fille !fleur   un jour la mere devient ta fille !fleur I_icon_minitimeMer 24 Oct 2012 - 21:46

photo vive

c'est pas juste , de s'en prendre toujours pleins la figure par ses proches !!!
je chercherais plus d'info ma belle
















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MessageSujet: Re: un jour la mere devient ta fille !fleur   un jour la mere devient ta fille !fleur I_icon_minitime

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