du vin dans le Bordelais est Américain

Un grand nom du vin dans le Bordelais est Américain


Un grand nom du vin dans le Bordelais est Américain
Robert Parker , avocat de profession amoureux des vins français Bordelais ( également Rhodanien ) est devenu un des critiques les plus écoutés de ces dernières années
en jugeant le millésime 1982 comme grand la ou la plupart le voyais comme classique voir petit , il s'est taillé une solide réputation .
je ne peux dénier le coté grand dégustateur de cette homme , mais comme tout à chacun , il a ses gouts personnels portés par l'extraction , les vins vinifiés de façon moderne ( boisé , osmose inverse , microbullage etc )
Nous avons une telle divergence gustative dans notre pays ( cuisine du nord , sudiste et autre ) qu'il est pour moi inconcevable de prendre un pays et un style en référence gustative ...
Mais voilà le système de notation sur 100 de Mr Parker fait fureur , et fait la pluie et le beau temps sur les tarifs Bordelais
+ 90 sur 100 en notation et , en quelques heures le téléphone du vigneron s'affole , liquidant instantanément la production en terme de vente : je vous laisse imaginer la folie tarifaire qui s'en suis

dans les années 1990 un affairiste sent le créneau de ces vins très extrait , bodybuildé .
Son nom est prédestiné Jean Luc Thunevin ...
Il achète ainsi quelques hectares à l'abandon du coté de Saint Emilion et reste persuadé qu' a coup de technique moderne de vinification , l'on peut produire un vin (grand ???....) correspondant à ces critères
petit rendement , osmose inverse ( faire fuire l'eau pour concentré les mouts ) et autres aurtres technique vont être mis en oeuvre pour produire le premier vin de garage ( petite quantité pouvant tenir dans un garage ) : le Chateau Valandraud
Trés vite les tarifs atteignent des sommets proches des plus prestigieux vins de l'AOC ( on crée vite le buzz de nos jours ) des vins denses , charmeur que l'on nomme dans notre jargon putassier : se donne vite s'oublie vite :p

le messie bordelais est ainsi né , et un petit clan de vinificateurs vont trés vite s'enfoncer dans la brèche .
Vous voulez du Valandraud , faites un chèque , un gros :) , appliquer à la lettre nos méthodes et le miracle se produira : la notation gonflera et la tarification suivra
ainsi né la parkerisation des vins du Bordelais ( et d'ailleurs ) lissant le paysage et le rendant de plus en plus uniforme : n'oublions pas , plus vous êtes interventionniste dans les chais, plus votre notion de terroirs disparaitra .

ainsi de nombreux noms prestigieux dans le Bordelais avaient trouvé leur gourou , en gros vendant leur âme (essence ) au diable (?) des finances

voilà d’où sont venus tous les stéréotypes de nos vins actuels et moderne : vanillé , torréfié bref tout ce que la technique peut apporter ( je vous parlerez de l’influence de types de barriques et leurs chauffe sur le vin ) , impersonnels ...


merci inconnu

Parker est fils d'un paysan ; il fait ses études à l'université du Maryland située à College Park, dans la banlieue de Washington. Après une formation en histoire et en histoire de l'art, il termine en 1973 avec un doctorat en droit (Juris Doctor). Pendant dix ans il va exercer le métier d'avocat auprès de la Farm Credit Banks de Baltimore, avant de démissionner en mars 1984 pour se consacrer uniquement au vin.

Il découvre le vin en 1967 (à 21 ans) lors d'un séjour à Strasbourg. Il boit alors un simple vin de table rouge acheté car le coca était plus cher : c'est la révélation d'une passion pour lui, conséquence d'une rencontre avec un alsacien, le docteur Pierre-Bernard Scandella[réf. nécessaire]. Il revient chaque vacances d'été en France pour parcourir les vignobles. Son premier texte publié sur le vin date de 1975. En 1978, il commence à publier par mail une newsletter appelée The Baltimore-Washington Wine Advocate, ne contenant que des comptes-rendus de dégustation, renommée The Wine Advocate en 1979.

Il devient mondialement connu par ses commentaires sur le millésime 1982 des vins de Bordeaux, goûté en primeur, le trouvant superbe, en opposition avec les critiques de ses collègues dégustateurs. En plus du Wine Advocate, il écrit pour Food and Wine Magazine, BusinessWeek et parfois pour L'Express.

Au regard de sa notoriété internationale, il est plutôt discret et casanier, vivant la plupart du temps avec sa femme à Monkton, près de Baltimore, dans le Maryland. Il est très attaché à la France où il a vécu plusieurs mois et qu'il a visitée de nombreuses fois. Il a fait assurer son nez et son palais pour un million de dollars[1],[2].

on goute avec ces yeux
Il y a quelques années , certains chercheurs se sont penchés sur la façon dont les professionnels du vin décrivaient ces derniers avec un rapprochement étrange de couleur
bien sûr les arômes ne sont pas imaginaires , ils sont la résultante de réactions chimiques de la fermentation , un peu comme un peintre qui en mélangeant ses couleurs en obtient de nouvelles
mais il est trop troublant que lorsque le vin est blanc , les arômes déclinés "tirent vers le blanc " , citron orange etc , et lorsqu'il est rouge ces derniers se portent vers des arômes de "même couleur" , fraise mure etc

Ainsi une 100 aine de professionnels ont été convié à une dégustation à l'aveugle , c'est à dire ne connaissant pas l'origine du vin .
deux vins étaient dressés , un vin blanc et un rouge et il a été demandé à ces professionnels du vin de les commenter
tous on décrit le blanc , en vin blanc en agrémentant d’arôme s'y rapprochant (le citron etc )
tous on décrit le rouge avec d'autres arômes , de fruits rouge etc

les deux vins présentés étaient les mêmes : deux verres de vins blancs d'une même bouteille , l'un nature et l'autre coloré de façon neutre ....

il est bien difficile pour notre cerveau de placer un arôme typé blanc sur une couleur rouge ...

le conditionnement est donc un élément moteur de notre appréciation .... on goute avec ces yeux en premier lieu !!!

d'autres facteurs entrent en ligne de compte dans la dégustation , l'affect par exemple , son vécu , sa sensibilité
tout reste donc en partie subjectif , restons humble face à la dégustation !!!

d'autres modèles de conditionnement existe , prenez un journée ensoleillé , une bonne compagnie , un accueil chaleureux dans un restaurant il y a fort à parier que les plats qui suivront seront facilement sublimés

prenez le même plat et restaurant , une journée pluvieuse , une engueulade avec madame , un accueil passable, et le même plat n'aura plus les mêmes appréciations...

un jeu simple , gouté des vins en verre noir opaque ( suffit d'en peindre un en extérieur même il existe des modèles tout fait ) il vous sera alors très difficile de dire si le vin présenté est blanc rouge ou rosé