LA PETITE MAISON TRANQUILLE
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LA PETITE MAISON TRANQUILLE

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 que vous dit se texte ????

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Fleur

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MessageSujet: que vous dit se texte ????   que vous dit se texte ???? I_icon_minitimeMar 9 Oct 2012 - 20:28

cinema



Citation:
Je
suis dépourvu de foi et ne puis donc être heureux, car
un homme qui risque de craindre que sa vie soit une errance absurde
vers une mort certaine ne peut être heureux. Je n’ai reçu
en héritage ni dieu, ni point fixe sur la terre d’où
je puisse attirer l’attention d’un dieu : on ne m’a
pas non plus légué la fureur bien déguisée
du sceptique, les ruses de Sioux du rationaliste ou la candeur ardente
de l’athée. Je n’ose donc jeter la pierre ni à
celle qui croit en des choses qui ne m’inspirent que le doute,
ni à celui qui cultive son doute comme si celui-ci n’était
pas, lui aussi, entouré de ténèbres. Cette pierre
m’atteindrait moi-même car je suis bien certain d’une
chose : le besoin de consolation que connaît l’être
humain est impossible à rassasier.

En ce qui me concerne, je traque la consolation comme le chasseur
traque le gibier. Partout où je crois l’apercevoir dans
la forêt, je tire. Souvent je n’atteins que le vide mais,
une fois de temps en temps, une proie tombe à mes pieds. Et,
comme je sais que la consolation ne dure que le temps d’un souffle
de vent dans la cime d’un arbre, je me dépêche de
m’emparer de ma victime.

Qu’ai-je alors entre mes bras
?


Puisque je suis solitaire : une femme aimée ou un compagnon
de voyage malheureux. Puisque je suis poète : un arc de mots
que je ressens de la joie et de l’effroi à bander. Puisque
je suis prisonnier : un aperçu soudain de la liberté.
Puisque je suis menacé par la mort : un animal vivant et bien
chaud, un cœur qui bat de façon sarcastique. Puisque je
suis menacé par la mer : un récif de granit bien dur.



Mais il y a aussi des consolations qui viennent à moi sans
y être conviées et qui remplissent ma chambre de chuchotements
odieux : Je suis ton plaisir – aime-les tous ! Je suis ton talent
– fais-en aussi mauvais usage que de toi-même ! Je suis
ton désir de jouissance – seuls vivent les gourmets !
Je suis ta solitude – méprise les hommes ! Je suis ton
aspiration à la mort – alors tranche !


Le fil du rasoir est bien étroit. Je vois ma vie menacée
par deux périls : par les bouches avides de la gourmandise,
de l’autre par l’amertume de l’avarice qui se nourrit
d’elle-même. Mais je tiens à refuser de choisir
entre l’orgie et l’ascèse, même si je dois
pour cela subir le supplice du gril de mes désirs. Pour moi,
il ne suffit pas de savoir que, puisque nous ne sommes pas libres
de nos actes, tout est excusable. Ce que je cherche, ce n’est
pas une excuse à ma vie mais exactement le contraire d’une
excuse : le pardon. L’idée me vient finalement que toute
consolation ne prenant pas en compte ma liberté est trompeuse,
qu’elle n’est que l’image réfléchie de
mon désespoir. En effet, lorsque mon désespoir me dit
: Perds confiance, car chaque jour n’est qu’une trêve
entre deux nuits, la fausse consolation me crie : Espère, car
chaque nuit n’est qu’une trêve entre deux jours.


Mais l’humanité n’a que faire d’une consolation
en forme de mot d’esprit : elle a besoin d’une consolation
qui illumine. Et celui qui souhaite devenir mauvais, c’est-à-dire
devenir un homme qui agisse comme si toutes les actions étaient
défendables, doit au moins avoir la bonté de le remarquer
lorsqu’il y parvient.


Personne ne peut énumérer tous les cas où la
consolation est une nécessité. Personne ne sait quand
tombera le crépuscule et la vie n’est pas un problème
qui puisse être résolu en divisant la lumière
par l’obscurité et les jours par les nuits, c’est
un voyage imprévisible entre des lieux qui n’existent
pas. Je peux, par exemple, marcher sur le rivage et ressentir tout
à coup le défi effroyable que l’éternité
lance à mon existence dans le mouvement perpétuel de
la mer et dans la fuite perpétuelle du vent. Que devient alors
le temps, si ce n’est une consolation pour le fait que rien de
ce qui est humain ne dure – et quelle misérable consolation,
qui n’enrichit que les Suisses !


Je peux rester assis devant un feu dans la pièce la moins exposée
de toutes au danger et sentir soudain la mort me cerner. Elle se trouve
dans le feu, dans tous les objets pointus qui m’entourent, dans
le poids du toit et dans la masse des murs, elle se trouve dans l’eau,
dans la neige, dans la chaleur et dans mon sang. Que devient alors
le sentiment humain de sécurité si ce n’est une
consolation pour le fait que la mort est ce qu’il y a de plus
proche de la vie – et quelle misérable consolation, qui
ne fait que nous rappeler ce qu’elle veut nous faire oublier
!


Je peux remplir toutes mes pages blanches avec les plus belles combinaisons
de mots que puisse imaginer mon cerveau. Etant donné que je
cherche à m’assurer que ma vie n’est pas absurde
et que je ne suis pas seul sur la terre, je rassemble tous ces mots
en un livre et je l’offre au monde. En retour, celui-ci me donne
la richesse, la gloire et le silence. Mais que puis-je bien faire
de cet argent et quel plaisir puis-je prendre à contribuer
au progrès de la littérature – je ne désire
que ce que je n’aurai pas : confirmation de ce que mes mots ont
touché le cœur du monde. Que devient alors mon talent
si ce n’est une consolation pour le fait que je suis seul –
mais quelle épouvantable consolation, qui me fait simplement
ressentir ma solitude cinq fois plus fort !


Je peux voir la liberté incarnée dans un animal qui
traverse rapidement une clairière et entendre une voix qui
chuchote : Vis simplement, prends ce que tu désires et n’aie
pas peur des lois ! Mais qu’est-ce que ce bon conseil si ce n’est
une consolation pour le fait que la liberté n’existe pas
– et quelle impitoyable consolation pour celui qui s’avise
que l’être humain doit mettre des millions d’années
à devenir un lézard !


Pour finir, je peux m’apercevoir que cette terre est une fosse
commune dans laquelle le roi Salomon, Ophélie et Himmler reposent
côte à côte. Je peux en conclure que le bourreau
et la malheureuse jouissent de la même mort que le sage, et
que la mort peut nous faire l’effet d’une consolation pour
une vie manquée. Mais quelle atroce consolation pour celui
qui voudrait voir dans la vie une consolation pour la mort !


Je ne possède pas de philosophie dans laquelle je puisse me
mouvoir comme le poisson dans l’eau ou l’oiseau dans le
ciel. Tout ce que je possède est un duel, et ce duel se livre
à chaque minute de ma vie entre les fausses consolations, qui
ne font qu’accroître mon impuissance et rendre plus profond
mon désespoir, et les vraies, qui me mènent vers une
libération temporaire. Je devrais peut-être dire : la
vraie car, à la vérité, il n’existe pour
moi qu’une seule consolation qui soit réelle, celle qui
me dit que je suis un homme libre, un individu inviolable, un être
souverain à l’intérieur de ses limites.


Mais la liberté commence par l’esclavage et la souveraineté
par la dépendance. Le signe le plus certain de ma servitude
est ma peur de vivre. Le signe définitif de ma liberté
est le fait que ma peur laisse la place à la joie tranquille
de l’indépendance. On dirait que j’ai besoin de la
dépendance pour pouvoir finalement connaître la consolation
d’être un homme libre, et c’est certainement vrai.
A la lumière de mes actes, je m’aperçois que toute
ma vie semble n’avoir eu pour but que de faire mon propre malheur.
Ce qui devrait m’apporter la liberté m’apporte l’esclavage
et les pierres en guise de pain.


Les autres hommes ont d’autres maîtres. En ce qui me concerne,
mon talent me rend esclave au point de pas oser l’employer, de
peur de l’avoir perdu. De plus, je suis tellement esclave de
mon nom que j’ose à peine écrire une ligne, de
peur de lui nuire. Et, lorsque la dépression arrive finalement,
je suis aussi son esclave. Mon plus grand désir est de la retenir,
mon plus grand plaisir est de sentir que tout ce que je valais résidait
dans ce que je crois avoir perdu : la capacité de créer
de la beauté à partir de mon désespoir, de mon
dégoût et de mes faiblesses. Avec une joie amère,
je désire voir mes maisons tomber en ruine et me voir moi-même
enseveli sous la neige de l’oubli. Mais la dépression
est une poupée russe et, dans la dernière poupée,
se trouvent un couteau, une lame de rasoir, un poison, une eau profonde
et un saut dans un grand trou. Je finis par devenir l’esclave
de tous ces instruments de mort. Ils me suivent comme des chiens,
à moins que le chien, ce ne soit moi. Et il me semble comprendre
que le suicide est la seule preuve de la liberté humaine.


Mais, venant d’une direction que je ne soupçonne pas encore,
voici que s’approche le miracle de la libération. Cela
peut se produire sur le rivage, et la même éternité
qui, tout à l’heure, suscitait mon effroi est maintenant
le témoin de mon accession à la liberté. En quoi
consiste donc ce miracle ? Tout simplement dans la découverte
soudaine que personne, aucune puissance, aucun être humain,
n’a le droit d’énoncer envers moi des exigences telles
que mon désir de vivre vienne à s’étioler.
Car si ce désir n’existe pas, qu’est-ce qui peut
alors exister ?


Puisque je suis au bord de la mer, je peux apprendre de la mer. Personne
n’a le droit d’exiger de la mer qu’elle porte tous
les bateaux, ou du vent qu’il gonfle perpétuellement toutes
les voiles. De même, personne n’a le droit d’exiger
de moi que ma vie consiste à être prisonnier de certaines
fonctions. Pour moi, ce n’est pas le devoir avant tout mais :
la vie avant tout. Tout comme les autres hommes, je dois avoir droit
à des moments où je puisse faire un pas de côté
et sentir que je ne suis pas seulement une partie de cette masse que
l’on appelle la population du globe, mais aussi une unité
autonome.


Ce n’est qu’en un tel instant que je peux être libre
vis-à-vis de tous les faits de la vie qui, auparavant, ont
causé mon désespoir. Je peux reconnaître que la
mer et le vent ne manqueront pas de me survivre et que l’éternité
se soucie peu de moi. Mais qui me demande de me soucier de l’éternité
? Ma vie n’est courte que si je la place sur le billot du temps.
Les possibilités de ma vie ne sont limitées que si je
compte le nombre de mots ou le nombre de livres auxquels j’aurai
le temps de donner le jour avant de mourir. Mais qui me demande de
compter ? Le temps n’est pas l’étalon qui convient
à la vie. Au fond, le temps est un instrument de mesure sans
valeur car il n’atteint que les ouvrages avancés de ma
vie.


Mais tout ce qui m’arrive d’important et tout ce qui donne
à ma vie son merveilleux contenu : la rencontre avec un être
aimé, une caresse sur la peau, une aide au moment critique,
le spectacle du clair de lune, une promenade en mer à la voile,
la joie que l’on donne à un enfant, le frisson devant
la beauté, tout cela se déroule totalement en dehors
du temps. Car peu importe que je rencontre la beauté l’espace
d’une seconde ou l’espace de cent ans. Non seulement la
félicité se situe en marge du temps mais elle nie toute
relation entre celui-ci et la vie.


Je soulève donc de mes épaules le fardeau du temps et,
par la même occasion, celui des performances que l’on exige
de moi. Ma vie n’est pas quelque chose que l’on doive mesurer.
Ni le saut du cabri ni le lever du soleil ne sont des performances.
Une vie humaine n’est pas non plus une performance, mais quelque
chose qui grandit et cherche à atteindre la perfection. Et
ce qui est parfait n’accomplit pas de performance : ce qui est
parfait œuvre en état de repos. Il est absurde de prétendre
que la mer soit faite pour porter des armadas et des dauphins. Certes,
elle le fait – mais en conservant sa liberté. Il est également
absurde de prétendre que l’homme soit fait pour autre
chose que pour vivre. Certes, il approvisionne des machines et il
écrit des livres, mais il pourrait tout aussi bien faire autre
chose. L’important est qu’il fasse ce qu’il fait en
toute liberté et en pleine conscience de ce que, comme tout
autre détail de la création, il est une fin en soi.
Il repose en lui-même comme une pierre sur le sable.


Je peux même m’affranchir du pouvoir de la mort. Il est
vrai que je ne peux me libérer de l’idée que la
mort marche sur mes talons et encore moins nier sa réalité.
Mais je peux réduire à néant la menace qu’elle
constitue en me dispensant d’accrocher ma vie à des points
d’appui aussi précaires que le temps et la gloire.


Par contre, il n’est pas en mon pouvoir de rester perpétuellement
tourné vers la mer et de comparer sa liberté avec la
mienne. Le moment arrivera où je devrai me retourner vers la
terre et faire face aux organisateurs de l’oppression dont je
suis victime. Ce que je serai alors contraint de reconnaître,
c’est que l’homme a donné à sa vie des formes
qui, au moins en apparence, sont plus fortes que lui. Même avec
ma liberté toute récente je ne puis les briser, je ne
puis que soupirer sous leur poids. Par contre, parmi les exigences
qui pèsent sur l’homme, je peux voir lesquelles sont absurdes
et lesquelles sont inéluctables. Selon moi, une sorte de liberté
est perdue pour toujours ou pour longtemps. C’est la liberté
qui vient de la capacité de posséder son propre élément.
Le poisson possède le sien, de même que l’oiseau
et que l’animal terrestre. Thoreau avait encore la forêt
de Walden – mais où est maintenant la forêt où
l’être humain puisse prouver qu’il est possible de
vivre en liberté en dehors des formes figées de la société
?


Je suis obligé de répondre : nulle part. Si je veux
vivre libre, il faut pour l’instant que je le fasse à
l’intérieur de ces formes. Le monde est donc plus fort
que moi. A son pouvoir je n’ai rien à opposer que moi-même
– mais, d’un autre côté, c’est considérable.
Car, tant que je ne me laisse pas écraser par le nombre, je
suis moi aussi une puissance. Et mon pouvoir est redoutable tant que
je puis opposer la force de mes mots à celle du monde, car
celui qui construit des prisons s’exprime moins bien que celui
qui bâtit la liberté. Mais ma puissance ne connaîtra
plus de bornes le jour où je n’aurai plus que le silence
pour défendre mon inviolabilité, car aucune hache ne
peut avoir de prise sur le silence vivant.


Telle est ma seule consolation. Je sais que les rechutes dans le désespoir
seront nombreuses et profondes, mais le souvenir du miracle de la
libération me porte comme une aile vers un but qui me donne
le vertige : une consolation qui soit plus qu’une consolation
et plus grande qu’une philosophie, c’est-à-dire une
raison de vivre.

Steeve Dagerman


Dernière édition par Fleur le Mar 9 Oct 2012 - 20:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: que vous dit se texte ????   que vous dit se texte ???? I_icon_minitimeMar 9 Oct 2012 - 20:30

cinema

je me pose la question suivante , le texte vient de me parvenir !

se texte peut il vous ressembler , oui ou non !

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MessageSujet: Re: que vous dit se texte ????   que vous dit se texte ???? I_icon_minitimeMar 9 Oct 2012 - 20:42

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MessageSujet: Re: que vous dit se texte ????   que vous dit se texte ???? I_icon_minitimeMar 9 Oct 2012 - 20:42

Stig Dagerman, né le 5 octobre 1923 à Älvkarleby et mort le 4 novembre 1954 à Danderyd, est un écrivain et journaliste suédois.

Stig Dagerman fut l'un des écrivains suédois les plus importants des années 1940. De 1945 à 1949, il publia avec un succès considérable un grand nombre d'œuvres littéraires et journalistiques. Puis soudain, et sans raison apparente, il s'arrêta d'écrire. C'est au cours de l'automne 1954 que les Suédois apprirent que Stig Dagerman, l'écrivain le plus emblématique de sa génération, avait été retrouvé mort dans sa voiture dont il avait fermé les portières et laissé le moteur tourner.
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MessageSujet: Re: que vous dit se texte ????   que vous dit se texte ???? I_icon_minitimeMar 9 Oct 2012 - 20:44

Dans son œuvre, Dagerman aborde les grandes préoccupations universelles telles que la moralité et la conscience, la sexualité, la philosophie sociale, l'amour, la compassion et la justice. Il sonde la douloureuse réalité de l'existence et dissèque les émotions telles que la peur, la culpabilité et la solitude. Mais ces sujets plutôt graves ne l'empêchent pas de montrer un véritable sens de l'humour qui donne à certains de ses textes une dimension burlesque ou satirique.

Les années 1980 ont vu naître un regain d'intérêt pour l'œuvre et la vie de Stig Dagerman. Son œuvre complète, réunie en onze volumes, est maintenant disponible.

Des artistes, tant en Suède qu'à l'étranger, mettent ses textes en musique. Plusieurs de ses nouvelles et romans ont été portés au cinéma.

L'œuvre de Dagerman a été traduite en plusieurs langues, et son travail s'est révélé une source d'inspiration pour les lecteurs, écrivains, musiciens et cinéastes de Suède et d'ailleurs.

Prix Dagerman[modifier]En Suède, la société Stig Dagerman attribue chaque année un prix portant son nom aux personnes qui, comme lui, cherchent à promouvoir la compréhension. En 2008, le prix Stig Dagerman a été remis à l'écrivain français J. M. G. Le Clézio, qui, peu de temps après, a aussi reçu le prix Nobel de littérature.
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MessageSujet: Re: que vous dit se texte ????   que vous dit se texte ???? I_icon_minitimeMar 9 Oct 2012 - 20:44

En 1989, le compositeur français Denis Dufour achève la composition d'une œuvre de musique acousmatique, d'une durée de 67'22, intitulée Notre besoin de consolation est impossible à rassasier. Le texte de Stig Dagerman y est lu par Thomas Brando. Commencée durant l'été 1987, elle est créée à Paris le 16 janvier 1989 à l’auditorium 104 de la Maison de Radio France, dans le cadre du Cycle acousmatique de l’Ina-GRM. En 1991, elle est publiée sur disque compact dans les collections discographiques du GRM sous la référence INA C1010.
Dans leur album intitulé Banco, publié fin 2007, les Têtes Raides font une lecture de Notre besoin de consolation est impossible à rassasier.
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MessageSujet: Re: que vous dit se texte ????   que vous dit se texte ???? I_icon_minitimeMar 9 Oct 2012 - 20:45

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MessageSujet: Re: que vous dit se texte ????   que vous dit se texte ???? I_icon_minitimeMar 9 Oct 2012 - 20:53

http://david.olivier.name/fr/le-subjectif-est-objectif-9

pour ma part se texte , et d'une intelligence en sommeil et du mal etre de cette personne , qui n'a pas trouver , sont monde son moi !!!
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