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 L'herbier d'Auguste , sur Internet!fleur

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MessageSujet: L'herbier d'Auguste , sur Internet!fleur   L'herbier d'Auguste , sur Internet!fleur I_icon_minitimeLun 1 Oct 2012 - 20:44

cinema

L'herbier d'Auguste de Saint-Hilaire sur Internet!!


La numérisation des 8000 plantes collectées par le botaniste lors de son séjour au Brésil (1816-1822) va permettre d'étudier l'évolution de la flore et de tester ses vertus médicinales.


Auguste de Saint-Hilaire.
Les herbiers collectés par les botanistes européens au cours des siècles passés dans différentes parties du globe vont connaître une nouvelle jeunesse grâce à Internet. C'est le cas de celui qu'Auguste de Saint-Hilaire (1779-1853) a constitué lors de son séjour au Brésil, de 1816 à 1822, dont une bonne partie est rangée dans l'herbier national, au Muséum d'histoire naturelle de Paris. Trois quarts des 8 000 échantillons qu'il a cueillis ont déjà été numérisés. Un site rassemble les photos des plantes ainsi que les pages de ses carnets de notes.

«Saint-Hilaire a une place importante au Brésil parce qu'il s'est intéressé à l'usage de plus de deux cents plantes médicinales - la liste n'est pas exhaustive. Et aussi parce qu'il a voyagé dans les États du Minas Gerais, Goias et Sao Paulo dont l'environnement a été très dégradé par l'exploitation minière, la culture du soja et l'élevage», indique Maria Brandao, de l'université de Minais Gerais.

Tester l'efficacité des plantes
Une étude sur les plantes médicinales recensées par le botaniste français au Brésil vient d'être publiée dans le numéro de septembre du Journal of Ethnopharmacology. Un livre écrit par des chercheurs français et brésiliens qui lui est consacré va être prochainement publié.

«Auguste de Saint-Hilaire est beaucoup plus connu au Brésil qu'en France», constate Marc Pignal, du Muséum de Paris, qui supervise la numérisation de l'herbier. «Chez nous, on le confond souvent avec les naturalistes Étienne ou Isidore Geoffroy Saint-Hilaire». Là-bas, sa démarche scientifique est particulièrement appréciée parce qu'il s'est intéressé à la flore, aux personnes et aux sociétés. «Il avait une vraie curiosité pour les plantes locales et estimait qu'elles devaient être évaluées, à la différence des colons portugais, qui cherchaient surtout à acclimater des plantes venues d'autres continents», relèvent les auteurs de l'étude. Des réserves naturelles, des instituts scientifiques et même une marque de rhum brésiliens portent le nom de Saint-Hilaire.

Son herbier ouvre déjà de nouvelles pistes de recherche aux écologues et aux pharmacologues brésiliens. L'an prochain, une dizaine d'entre eux vont collecter à leur tour des plantes, en refaisant l'itinéraire suivi par Auguste de Saint-Hilaire il y a près de deux cents ans. «On saura si la perte de biodiversité au Brésil est réelle ou pas et on pourra mesurer son ampleur. On découvrira peut-être aussi que des fleurs qui sont rouges aujourd'hui avaient une autre couleur au début du XIXe siècle», explique Sergio Romaniuc, de l'Institut de botanique de Sao Paolo.

Une biodiversité considérable mais très menacée
Des pharmacologues ont déjà recensé une partie des plantes médicinales de l'herbier de Saint-Hilaire dont il a rapporté les usages. Un petit nombre était utilisé contre la fièvre, mais on trouve aussi des purgatifs, des vomitifs, des antidiarrhéiques… Les vertus que la médecine traditionnelle leur attribuait vont être testées avec les nouveaux outils de la biologie. Auguste de Saint-Hilaire n'est d'ailleurs pas le seul botaniste dont ils ont l'intention de passer l'herbier au peigne fin. Au XIXe siècle, par exemple, pas moins de seize botanistes européens ont herborisé dans l'État du Minas Gerais. Parmi les 2000 plantes médicinales décrites, seules neuf d'entre elles ont subi des tests en laboratoire. L'ethnopharmacologie, qui conduit à tester au niveau moléculaire l'efficacité des plantes utilisées par la médecine traditionnelle, a de beaux jours devant elle. L'Inde et la Chine exploitent déjà ce filon. Au Brésil, le contexte est toutefois bien particulier: la biodiversité est considérable mais très menacée et les savoirs locaux des Amérindiens ont été perdus. Saint-Hilaire, qui aimait beaucoup le Brésil, déplorait déjà la destruction de la forêt sur la côte atlantique.

Une biodiversité déjà très surveillée
S'il vivait aujourd'hui, Auguste de Saint-Hilaire aurait-il l'autorisation de venir collecter des plantes au Brésil? Non, c'est certain. En effet, à la fin des années 1990, dans la foulée des négociations sur la Convention sur la diversité biologique, les pays du Sud, comme le Brésil, ont mis en place des barrières très strictes pour empêcher le pillage de leur biodiversité. À l'époque, les firmes de biotechnologie présentaient la forêt amazonienne comme un océan de gènes qui allaient permettre de guérir toutes les maladies… Quand un chercheur étranger obtient maintenant l'autorisation d'étudier le milieu naturel, il est surveillé et toute sortie de matériel biologique est sévèrement encadrée. Le phénomène est ancien. Au XIXe siècle, les explorations naturalistes étaient déjà très contrôlées, mais pour des raisons de rivalités entre pays colonisateurs. «Les naturalistes français n'ont été autorisés à venir au Brésil par les autorités coloniales portugaises qu'après la chute de Napoléon. Ce dernier avait en effet envahi le Portugal», souligne Marc Pignal, du Muséum national d'histoire naturelle de Paris. Saint-Hilaire est arrivé au Brésil avec le duc de Luxembourg, qui venait d'être nommé ambassadeur de France par le roi Louis XVIII.

LIRE AUSSI:

» La première plante préhistorique ressuscitée

» Un congélateur du monde végétal en Arctique

La numérisation des 8000 plantes collectées par le botaniste lors de son séjour au Brésil (1816-1822) va permettre d'étudier l'évolution de la flore et de tester ses vertus médicinales.


Auguste de Saint-Hilaire.
Les herbiers collectés par les botanistes européens au cours des siècles passés dans différentes parties du globe vont connaître une nouvelle jeunesse grâce à Internet. C'est le cas de celui qu'Auguste de Saint-Hilaire (1779-1853) a constitué lors de son séjour au Brésil, de 1816 à 1822, dont une bonne partie est rangée dans l'herbier national, au Muséum d'histoire naturelle de Paris. Trois quarts des 8 000 échantillons qu'il a cueillis ont déjà été numérisés. Un site rassemble les photos des plantes ainsi que les pages de ses carnets de notes.

«Saint-Hilaire a une place importante au Brésil parce qu'il s'est intéressé à l'usage de plus de deux cents plantes médicinales - la liste n'est pas exhaustive. Et aussi parce qu'il a voyagé dans les États du Minas Gerais, Goias et Sao Paulo dont l'environnement a été très dégradé par l'exploitation minière, la culture du soja et l'élevage», indique Maria Brandao, de l'université de Minais Gerais.

Tester l'efficacité des plantes
Une étude sur les plantes médicinales recensées par le botaniste français au Brésil vient d'être publiée dans le numéro de septembre du Journal of Ethnopharmacology. Un livre écrit par des chercheurs français et brésiliens qui lui est consacré va être prochainement publié.

«Auguste de Saint-Hilaire est beaucoup plus connu au Brésil qu'en France», constate Marc Pignal, du Muséum de Paris, qui supervise la numérisation de l'herbier. «Chez nous, on le confond souvent avec les naturalistes Étienne ou Isidore Geoffroy Saint-Hilaire». Là-bas, sa démarche scientifique est particulièrement appréciée parce qu'il s'est intéressé à la flore, aux personnes et aux sociétés. «Il avait une vraie curiosité pour les plantes locales et estimait qu'elles devaient être évaluées, à la différence des colons portugais, qui cherchaient surtout à acclimater des plantes venues d'autres continents», relèvent les auteurs de l'étude. Des réserves naturelles, des instituts scientifiques et même une marque de rhum brésiliens portent le nom de Saint-Hilaire.

Son herbier ouvre déjà de nouvelles pistes de recherche aux écologues et aux pharmacologues brésiliens. L'an prochain, une dizaine d'entre eux vont collecter à leur tour des plantes, en refaisant l'itinéraire suivi par Auguste de Saint-Hilaire il y a près de deux cents ans. «On saura si la perte de biodiversité au Brésil est réelle ou pas et on pourra mesurer son ampleur. On découvrira peut-être aussi que des fleurs qui sont rouges aujourd'hui avaient une autre couleur au début du XIXe siècle», explique Sergio Romaniuc, de l'Institut de botanique de Sao Paolo.

Une biodiversité considérable mais très menacée
Des pharmacologues ont déjà recensé une partie des plantes médicinales de l'herbier de Saint-Hilaire dont il a rapporté les usages. Un petit nombre était utilisé contre la fièvre, mais on trouve aussi des purgatifs, des vomitifs, des antidiarrhéiques… Les vertus que la médecine traditionnelle leur attribuait vont être testées avec les nouveaux outils de la biologie. Auguste de Saint-Hilaire n'est d'ailleurs pas le seul botaniste dont ils ont l'intention de passer l'herbier au peigne fin. Au XIXe siècle, par exemple, pas moins de seize botanistes européens ont herborisé dans l'État du Minas Gerais. Parmi les 2000 plantes médicinales décrites, seules neuf d'entre elles ont subi des tests en laboratoire. L'ethnopharmacologie, qui conduit à tester au niveau moléculaire l'efficacité des plantes utilisées par la médecine traditionnelle, a de beaux jours devant elle. L'Inde et la Chine exploitent déjà ce filon. Au Brésil, le contexte est toutefois bien particulier: la biodiversité est considérable mais très menacée et les savoirs locaux des Amérindiens ont été perdus. Saint-Hilaire, qui aimait beaucoup le Brésil, déplorait déjà la destruction de la forêt sur la côte atlantique.

Une biodiversité déjà très surveillée
S'il vivait aujourd'hui, Auguste de Saint-Hilaire aurait-il l'autorisation de venir collecter des plantes au Brésil? Non, c'est certain. En effet, à la fin des années 1990, dans la foulée des négociations sur la Convention sur la diversité biologique, les pays du Sud, comme le Brésil, ont mis en place des barrières très strictes pour empêcher le pillage de leur biodiversité. À l'époque, les firmes de biotechnologie présentaient la forêt amazonienne comme un océan de gènes qui allaient permettre de guérir toutes les maladies… Quand un chercheur étranger obtient maintenant l'autorisation d'étudier le milieu naturel, il est surveillé et toute sortie de matériel biologique est sévèrement encadrée. Le phénomène est ancien. Au XIXe siècle, les explorations naturalistes étaient déjà très contrôlées, mais pour des raisons de rivalités entre pays colonisateurs. «Les naturalistes français n'ont été autorisés à venir au Brésil par les autorités coloniales portugaises qu'après la chute de Napoléon. Ce dernier avait en effet envahi le Portugal», souligne Marc Pignal, du Muséum national d'histoire naturelle de Paris. Saint-Hilaire est arrivé au Brésil avec le duc de Luxembourg, qui venait d'être nommé ambassadeur de France par le roi Louis XVIII.

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MessageSujet: Re: L'herbier d'Auguste , sur Internet!fleur   L'herbier d'Auguste , sur Internet!fleur I_icon_minitimeLun 1 Oct 2012 - 20:44

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MessageSujet: Re: L'herbier d'Auguste , sur Internet!fleur   L'herbier d'Auguste , sur Internet!fleur I_icon_minitimeLun 1 Oct 2012 - 20:47

:joie:
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MessageSujet: Re: L'herbier d'Auguste , sur Internet!fleur   L'herbier d'Auguste , sur Internet!fleur I_icon_minitimeLun 1 Oct 2012 - 21:06

http://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_de_Saint-Hilaire



Augustin François César Prouvensal de Saint-Hilaire dit Auguste de Saint-Hilaire, est un botaniste et explorateur français, né le 4 octobre 1779 à Orléans et mort le 30 septembre 1853 dans sa propriété de La Turpinière, à Sennely (Loiret).
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