Natapuzl;invention!fleur

Natapuzl


Deux inventeurs belges primés au Concours Lépine 2012
mercredi 09 mai 2012 à 13h59
(Belga) Deux inventeurs belges ont été primés lundi dernier lors du Concours Lépine International de Paris. Pour sa 111e édition, le concours a rassemblé plus de 500 inventions venues de 14 pays, qui se sont partagé 250 prix.

Jacques Froment, de Walcourt, a remporté la première des 20 médailles d'or avec son invention "Natapuzl", un puzzle en trois dimensions réelles avec séquentiel et blocage. Anne Dumont, d'Ottignies, a remporté une médaille de bronze avec son invention "Jewel Box", un concept de bijoux modulables, basé sur l'utilisation du principe de construction des briques de jeu de type "Lego". Elle a également remporté une autre médaille de bronze pour son "fermoir pour lien interchangeable", qui permet de fixer tout type de lien souple sans utiliser d'outils ou d'accessoires. C'est un dispositif permettant au capitaine d'un navire de connaître parfaitement la pression que le vent exerce sur son bâtiment pour l'aider à manoeuvrer à l'entrée d'un port, "Wind-power", inventé par Olivier Canavese, qui a obtenu la plus haute récompense du Concours Lépine, le Prix du président de la République. (CYA)

:la gang:

Un inventeur de Walcourt, Jacques Froment, a été primé au concours Lépine International de Paris. Il a remporté la première des 20 médailles d'or avec son invention "Natapuzl", un puzzle en bois en 3 dimensions


http://www.canalc.be/index.php?Itemid=71&id=100001591&option=com_content&view=article

:la gang:

WALCOURT - Un inventeur de Walcourt, Jacques Froment, a été primé au concours Lépine International de Paris. Son invention : un puzzle en bois en 3 dimensions.

En compagnie de sa fille Natacha, dans sa modeste maison de la rue Saint-Pierre à Walcourt, Jacques Froment a encore de la peine à y croire.

Ce lundi, au Concours Lépine International de Paris, il a remporté la première des 20 médailles d’or avec son invention « Natapuzl », un « puzzle en bois en trois dimensions réelles avec séquentiel et blocage ».

Sur place, notre inventeur avait de la concurrence puisque, pour sa 111e édition, le concours rassemblait plus de 500 inventions venues de 14 pays, qui se sont partagé 250 prix.

À Walcourt, Jacques Froment nous montre avec fierté son invention.

Pour l’heure, elle se présente sous la forme de jouets (des animaux), constitués de petites pièces de bois qui s’imbriquent les unes dans les autres. En plus d’être décoratif, ce puzzle en 3 dimensions s’avère idéal pour l’éveil des enfants, dans des crèches, des écoles, pour des logopèdes… Mais l’inventeur envisage déjà de créer des puzzles beaucoup plus complexes, destinés aux adultes ou même de les fabriquer dans différentes matières (plastique, fer, verre…)

« L’idée de cette invention m’est venue alors que je découpais des pièces de bois pour une charpente,confie-t-il. Un peu par hasard, j’ai assemblé plusieurs pièces ensemble. Ma fille, Natacha, m’a proposé d’en faire un jouet pour ma petite-fille. L’idée était née. En remerciement, j’ai d’ailleurs décidé d’appeler mon invention un “ Natapuzl ”. »

Conscient du potentiel de son invention, Jacques Froment se renseigne alors auprès de l’Office de la propriété intellectuelle à Bruxelles afin de voir si rien de semblable n’existe déjà. Et comme la réponse est négative, il s’empresse de déposer un brevet au niveau européen.

Dans la foulée, notre inventeur s’inscrit également au prestigieux Concours Lépine qui voit se présenter des centaines d’inventeurs et près de 700 000 visiteurs.

« Et là, pendant 12 jours, mon invention a suscité un grand intérêt,reprend Jacques Fromont. Je ne sais pas ce qui a fait la différence : peut-être le côté éducatif de mon jouet et le fait qu’il soit en bois. Finalement, j’ai décroché cette médaille d’or. »

Il ajoute : « La participation à ce concours international, et l’attribution d’un prix, apporte une “ reconnaissance ”. Cela permet aussi de rencontrer des industriels et d’envisager de lancer une production pour développer notre modèle de puzzle en 3D. »

Mais sur ce dernier point, l’habitant de Walcourt préfère rester discret, même s’il admet avoir déjà eu des contacts sérieux avec de grands acteurs de la distribution au niveau mondial.

Ce qui permet à notre homme de voir déjà l’avenir avec optimisme, surtout pour sa fille Natacha, avec qui il compte bien travailler pour la commercialisation de son « Natapuzl ».

De fait, d’ici quelques mois, il y a fort à parier que les « Natapuzl » seront omniprésents dans nombre de vitrines de magasins, à travers le monde. ¦
avenir.net