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MessageSujet: Pôle Emploi adore les CUI!fleur   Pôle Emploi adore les CUI!fleur I_icon_minitimeMer 1 Fév 2012 - 17:34

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MessageSujet: Re: Pôle Emploi adore les CUI!fleur   Pôle Emploi adore les CUI!fleur I_icon_minitimeMer 1 Fév 2012 - 17:34

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'économiste Philippe Askenazy met le doigt sur une Europe où les populations des Etats les plus vertueux sont relativement humbles tandis que les populations des Etats les plus endettés sont aussi les plus riches. En cause, une fiscalité injuste qui épargne les nantis au détriment de l'intérêt général. Et au final, on demande aux pauvres de payer pour les riches.

Le débat d'entre deux tours de la présidentielle en Finlande, un des rares pays européens à élire un président puissant au suffrage universel direct, est dominé par la question de la solidarité européenne. Même fortement attachés à l'euro, les Finlandais s'interrogent sur leur participation à l'aide aux pays européens endettés qui pourrait ébranler leur triple A. Déjà effective pour la Grèce ou l'Irlande, une aide éventuelle à l'Italie, voire un jour à la France, apparaît bien moins légitime. Si l'économie finlandaise bénéficie amplement du marché européen, la solidarité doit-elle s'étendre à des pays riches, mais incapables de maintenir leurs comptes publics ?

De fait, la Finlande, malgré un produit intérieur brut (PIB) par habitant un tiers supérieur à celui de l'Italie, n'est pas aussi riche que l'Italie. Par richesse, j'entends ici le patrimoine net disponible de l'Etat et de la population. Comment arriver à ce constat ?

Commençons par l'Etat. La dette publique brute atteint 120% du PIB en Italie et 50% en Finlande. Il convient de tenir compte des actifs relativement liquides de l'Etat pour mesurer une dette nette : stocks d'or, détention de participation dans des entreprises, fonds souverains, etc.

On ne retient pas le patrimoine non liquide de l'Etat : l'Italie ne vendra pas le Colisée. Le Fonds monétaire international (FMI) donne une estimation de cette dette publique nette. Le gap devient alors considérable : un déficit de 100% du PIB en Italie contre un excédent de 60% du PIB en Finlande. L'Etat finlandais serait donc riche, alors que l'italien est très endetté.

Passons aux particuliers. Chaque année le Crédit Suisse, dans son Global Wealth Report, propose des évaluations sérieuses du patrimoine des ménages dans de nombreux pays. Les chiffres sont spectaculaires. En 2011, le patrimoine net des ménages en Finlande pèse environ 280% du PIB, près de cinq fois celui de l'Etat. Mais, en Italie, ce chiffre atteint près de 590% du PIB. Les ménages italiens sont donc dans leur ensemble "disproportionnellement" riches.

En ajoutant dette nette de l'Etat et patrimoine net de la population, on obtient en quelque sorte le "patrimoine liquide net" du pays : soit environ 490% du PIB en Italie contre seulement 340% en Finlande, soit un peu moins de 130.000 euros par habitant en Italie et un peu plus de 120.000 en Finlande. On comprend mieux pourquoi des Finlandais veulent que ce soit avant tout les Italiens qui assument la dette de leur Etat...

Qu'en est-il de la France ? Elle ressemble bien plus à l'Italie qu'à la Finlande. La dette nette de l'Etat est de l'ordre de 80% du PIB et le patrimoine net de la population française de 510% du PIB. Au total, les Français sont encore plus riches que les Italiens avec environ 135.000 euros par tête en 2011. De quoi faire rêver les Allemands : le patrimoine net des particuliers et de l'Etat y est de 320% du PIB, très proche du ratio finnois, mais avec un PIB par habitant plus faible qui ne représente que 100.000 euros par tête.

Il se dessine donc deux Europe : celle des Etats riches avec des populations relativement humbles, et celle des Etats endettés avec des populations en moyenne riches. Nos voisins vertueux n'ont donc pas vraiment tort : avant d'en appeler à la solidarité européenne, la solution à la dégradation des finances publiques en Italie ou en France pourrait passer par des efforts nationaux.

Mais le constat ne doit pas s'arrêter là. Si la dette publique repose sur l'ensemble de la population, le patrimoine privé est inégalitairement réparti. Le Crédit Suisse estime ainsi que le cœur de clientèle des grandes banques genevoises est constitué du nombre de millionnaires adultes en dollars par pays (pour un couple, il faut avoir 2 millions). En 2011, selon les calculs de la banque suisse, la Finlande en compte 80.000, l'Allemagne 1,75 million, l'Italie 1,54 million… et la France, 2,61 millions ! Près de 9% des millionnaires de la planète se trouvent sur le territoire hexagonal. Voici enfin une bonne nouvelle dont le gouvernement fait peu de publicité ! Il serait donc légitime que l'effort soit prioritairement supporté par de si nombreux millionnaires. Un quart de leur patrimoine suffirait à diviser par deux la dette nette de l'Etat en France, ou de réduire la dette transalpine d'environ un tiers.

L'obstacle est alors politique. Les millionnaires représentent 5,5% des adultes en France et 3,2% en Italie, contre seulement 2,6% en Allemagne et 1,9% en Finlande. Comme les millionnaires sont plus souvent inscrits sur les listes électorales et participent plus aux scrutins électoraux, ils peuvent représenter un douzième des votants lors des prochaines élections organisées en France. Cela ne justifie-t-il pas une politique de préservation des gros patrimoines au détriment des finances publiques ?

(Source : Le Monde)
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MessageSujet: Re: Pôle Emploi adore les CUI!fleur   Pôle Emploi adore les CUI!fleur I_icon_minitimeMer 1 Fév 2012 - 17:38

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600.000 euros en deux heures
MERCREDI, 01 FÉVRIER 2012 12:52
42 années de Smic net : tel est le coût moyen d'un déplacement de deux heures en province effectué par not’ président. Et après, qui nous dit que la France est en faillite et que "les Français" vivent au-dessus de leur moyens ?

Le député de l’Aisne René Dosière s’est spécialisé dans la traque des dépenses de l’Elysée et du gouvernement. Il sort cette semaine un livre présentant le fruit de ses investigations. Et si on s’attendait à une facture salée de la présidence bling-bling, le détail choque tout de même.

A coup d'interventions à l'Assemblée et surtout de questions écrites très précises, il raconte ses enquêtes. L’une des plus emblématiques fut sa recherche du coût des Garden Party de l’Elysée du 14 juilllet. Il mettra ainsi près de quatre ans à obtenir le montant exact de celle de 2008, qui a coûté 475.523 euros pour 7.050 invités.

Au chapitre des augmentations nettes de dépense : le transport aérien. Pendant son quinquennat, le président était en avion en moyenne 24 heures par semaine. François Fillon utilise l'avion 674 heures en moyenne par an, soit le double de Dominique de Villepin lorsqu’il était à Matignon. Le record revient à l'ex-ministre de l'Education Xavier Darcos qui "a fait 158 voyages en six mois" en 2009.

Le budget consacré aux commandes de sondages a été multiplié par quatre depuis la présidence de Chirac (de 500.000 euros à 2,2 millions par an). Dans un autre registre, les forces de sécurité consacrées à la protection du président lors de ses déplacements ont presque triplé, pour arriver selon le député à 450.000 euros de frais de sécurité par tournée. Soit 600.000 euros pour 2 heures de serrage de mains en province, a-t-il calculé.

M. Dosière s'est aussi amusé à calculer le coût de revient d'un ministre (coût total avec la communication, déplacement, loyers, «train de vie» et conseillers compris) et parvient au chiffre de 17 millions d'euros par an. Un tiers de cette somme étant consacrée à la communication personnelle du ministre.

Des frais de bouche du président (12.000 euros par jour, dimanche inclus) à la facture de l’avion présidentielle, Dosière détaille tout dans son ouvrage «L'Argent de l'État» qui sortira jeudi aux éditions du Seuil. Il y fait aussi quelques propositions pour plus de transparence, moins d’abus, et une plus claire séparation entre dépenses publiques et frais privés.

(Source : L'Humanité)
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MessageSujet: Re: Pôle Emploi adore les CUI!fleur   Pôle Emploi adore les CUI!fleur I_icon_minitimeMer 1 Fév 2012 - 17:39

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Ce sont des chiffres incroyables. On savait déjà que, fin 2008, George Bush et Henry Paulson avaient mis sur la table 700 milliards de dollars (540 milliards d’euros) pour sauver les banques américaines. Une somme colossale. Mais un juge américain a récemment donné raison aux journalistes de Bloomberg qui demandaient à leur banque centrale d’être transparente sur l’aide qu’elle avait apportée elle-même au système bancaire. Après avoir épluché 20.000 pages de documents divers, Bloomberg montre que la Réserve fédérale a secrètement prêté aux banques en difficulté la somme de 1.200 milliards au taux incroyablement bas de 0,01%.

Au même moment, dans de nombreux pays, les peuples souffrent des plans d’austérité imposés par des gouvernements auxquels les marchés financiers n’acceptent plus de prêter quelques milliards à des taux d’intérêt inférieurs à 6,7% ou 9% ! La Grèce et le Portugal sont depuis longtemps hors jeu avec des taux sur les emprunts d'État à dix ans hallucinants de 25,7% et 10,5%. Asphyxiés par de tels taux d’intérêt, les gouvernements sont “obligés” de bloquer les retraites, les allocations familiales ou les salaires des fonctionnaires et de couper dans les investissements, ce qui accroît le chômage et va nous faire plonger bientôt dans une récession très grave.

Est-il normal que, en cas de crise, les banques privées, qui se financent habituellement à 1% auprès des banques centrales, puissent bénéficier de taux à 0,01% mais que, en cas de crise, certains Etats soient obligés au contraire de payer des taux 600 ou 800 fois plus élevés ?

“Etre gouverné par l’argent organisé est aussi dangereux que par le crime organisé”, affirmait Roosevelt. Il avait raison. Nous sommes en train de vivre une crise du capitalisme dérégulé qui peut être suicidaire pour notre civilisation. Comme l’écrivent Edgar Morin et Stéphane Hessel dans "Le Chemin de l’espérance", nos sociétés doivent choisir : la métamorphose ou la mort ?

Allons-nous attendre qu’il soit trop tard pour ouvrir les yeux ? Allons-nous attendre qu’il soit trop tard pour comprendre la gravité de la crise et choisir ensemble la métamorphose, avant que nos sociétés ne se disloquent ? Nous n’avons pas la possibilité ici de développer les dix ou quinze réformes concrètes qui rendraient possible cette métamorphose. Nous voulons seulement montrer qu’il est possible de donner tort à Paul Krugman quand il explique que l’Europe s’enferme dans une “spirale de la mort”. Comment donner de l’oxygène à nos finances publiques ? Comment agir sans modifier les traités, ce qui demandera des mois de travail et deviendra impossible si l’Europe est de plus en plus détestée par les peuples ?

L’essentiel des sommes que nos Etats empruntent sur les marchés financiers concerne des dettes anciennes. En 2012, la France doit emprunter quelque 400 milliards : 100 milliards qui correspondent au déficit du budget — qui serait nul si on annulait les baisses d’impôts octroyées depuis plus de dix ans — et 300 milliards qui correspondent à de vieilles dettes qui arrivent à échéance, et que nous sommes incapables de rembourser si nous ne nous sommes pas réendettés pour les mêmes montants quelques heures avant de les rembourser.

Faire payer des taux d’intérêt colossaux pour des dettes accumulées il y a cinq ou dix ans ne participe pas à responsabiliser les gouvernements mais à asphyxier nos économies au seul profit de quelques banques privées : sous prétexte qu’il y a un risque, elles prêtent à des taux très élevés tout en sachant qu’il n’y a sans doute aucun risque réel, puisque le Fonds européen de stabilité financière (FESF) est là pour garantir la solvabilité des Etats emprunteurs...

Il faut en finir avec le deux poids, deux mesures : en nous inspirant de ce qu’a fait la banque centrale américaine pour sauver le système financier, nous proposons que la “vieille dette” de nos Etats puisse être refinancée à des taux proches de 0%.

Il n’est pas besoin de modifier les traités européens pour mettre en œuvre cette idée. Certes, la Banque centrale européenne n’est pas autorisée à prêter aux Etats membres, mais elle peut prêter sans limite aux organismes publics de crédit (article 21.3 du statut du système européen des banques centrales) et aux organisations internationales (article 23 du même statut). Elle peut donc prêter à 0,01% à la Banque européenne d’investissement (BEI) ou à la Caisse des dépôts qui, elles, peuvent prêter à 0,02% aux Etats qui s’endettent pour rembourser leurs vieilles dettes.

Rien n’empêche de mettre en place de tels financements dès janvier ! On ne le dit pas assez : le budget de l’Italie présente un excédent primaire. Il serait donc à l’équilibre si l’Italie ne devait pas payer des frais financiers de plus en plus élevés. Faut-il laisser l’Italie sombrer dans la récession et la crise politique, ou faut-il accepter de mettre fin aux rentes des banques privées ? La réponse devrait être évidente pour qui agit en faveur du bien commun.

Le rôle que les traités donnent à la BCE est de veiller à la stabilité des prix. Comment peut-elle rester sans réagir quand certains pays voient le prix de leurs bons du Trésor doubler ou tripler en quelques mois ? La BCE doit aussi veiller à la stabilité de nos économies. Comment peut-elle rester sans agir quand le prix de la dette menace de nous faire tomber dans une récession “plus grave que celle de 1930″, d’après le gouverneur de la Banque d’Angleterre ?

Si l’on s’en tient aux traités, rien n’interdit à la BCE d’agir avec force pour faire baisser le prix de la dette. Non seulement rien ne lui interdit d’agir, mais tout l’incite à le faire. Si la BCE est fidèle aux traités, elle doit tout faire pour que diminue le prix de la dette publique. De l’avis général, c’est l’inflation la plus inquiétante !

En 1989, après la chute du Mur, il a suffi d’un mois à Helmut Kohl, François Mitterrand et aux autres chefs d’Etat européens pour décider de créer la monnaie unique. Après quatre ans de crise, qu’attendent encore nos dirigeants pour donner de l’oxygène à nos finances publiques ? Le mécanisme que nous proposons pourrait s’appliquer immédiatement, aussi bien pour diminuer le coût de la dette ancienne que pour financer des investissements fondamentaux pour notre avenir, comme un plan européen d’économie d’énergie.

Ceux qui demandent la négociation d’un nouveau traité européen ont raison : avec les pays qui le veulent, il faut construire une Europe politique, capable d’agir sur la mondialisation; une Europe vraiment démocratique comme le proposaient déjà Wolfgang Schäuble et Karl Lamers en 1994 ou Joschka Fischer en 2000. Il faut un traité de convergence sociale et une vraie gouvernance économique.

Tout cela est indispensable. Mais aucun nouveau traité ne pourra être adopté si notre continent s’enfonce dans une “spirale de la mort” et que les citoyens en viennent à détester tout ce qui vient de Bruxelles. L’urgence est d’envoyer aux peuples un signal très clair : l’Europe n’est pas aux mains des lobbies financiers. Elle est au service des citoyens.

(Source : Le Monde)
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