LA PETITE MAISON TRANQUILLE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

LA PETITE MAISON TRANQUILLE

INVENTION INVENTEUR INVENTION
 
AccueilportailÉvènementsDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 

 l'histoire de la medecine!fleur

Aller en bas 
AuteurMessage
Claude-Monet-101
SAVANT
SAVANT
Claude-Monet-101


Masculin
Nombre de messages : 685
Localisation : Paris
Emploi/loisirs : peintre
Humeur : Froide
Réputation : 0
Points : 1046
Date d'inscription : 17/08/2011

l'histoire de la medecine!fleur Empty
MessageSujet: l'histoire de la medecine!fleur   l'histoire de la medecine!fleur I_icon_minitimeMer 23 Nov 2011 - 22:33

:I love you:

http://www.jim.fr/en_direct/





Paris, le mercredi 7 septembre 2011 - L’accident spectaculaire de la centrale ukrainienne de Tchernobyl aurait pu nous faire craindre le pire. Le drame pourtant ne semblait heureusement pas concerner la France : sur les plateaux de télévision, le professeur Pierre Pellerin alors responsable du Service central de protection contre les rayons ionisants (SCPRI) affirmait que les retombées radioactives en France étaient nulles. Cette interprétation très rassurante des faits ne résista cependant pas longtemps. Bientôt différents éléments indiquèrent que la France n’avait pas été si épargnée que ne le laissaient supposer les discours officiels. Depuis, des cartographies précises de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) publiées en 2006 ont permis de reconstituer le niveau des dépôts de césium 137 en France au lendemain de l’accident nucléaire et de distinguer entre les zones les plus et les moins exposées grâce à une échelle allant de un à quatre. Avant même, ce rétablissement de la vérité, l’observation des réactions des autorités étrangères attisa la méfiance des populations françaises. En Corse, dès le printemps 1986, les praticiens comparaient ainsi avec étonnement les mesures de précaution prises par l’Italie, concernant notamment la si proche petite île d’Elbe, avec l’immobiliste total des autorités françaises.
Revenir en haut Aller en bas
Claude-Monet-101
SAVANT
SAVANT
Claude-Monet-101


Masculin
Nombre de messages : 685
Localisation : Paris
Emploi/loisirs : peintre
Humeur : Froide
Réputation : 0
Points : 1046
Date d'inscription : 17/08/2011

l'histoire de la medecine!fleur Empty
MessageSujet: Re: l'histoire de la medecine!fleur   l'histoire de la medecine!fleur I_icon_minitimeMer 23 Nov 2011 - 22:35

:I love you:

Plaintes en cascade

Cette distorsion entre les décisions prises de part et d’autre des Alpes ainsi que ce qu’ils pressentaient être une dissimulation volontaire de l’Etat incita des dizaines de Français à porter plainte contre X pour obtenir justice. Dans la majorité des cas, ces plaignants s’affirmaient eux-mêmes victimes de Tchernobyl et évoquaient notamment le lien entre leur affection de la thyroïde et les retombées de la catastrophe nucléaire. Une très longue instruction débuta ainsi en 2001, quinze ans après le drame ukrainien.
Pierre Pellerin mis en examen cinq ans après les premières plaintes

Cette enquête comportait deux volets : d’une part, il s’agissait de déterminer si les autorités et/ou les responsables du SCPRI avaient effectivement sciemment dissimulé l’ampleur des retombées radioactives qui touchait la France, et d’autre part, une investigation sanitaire devait être menée pour mesurer le réel impact de ces retombées. Concernant le premier élément, le rapport de Paul Genty et Gilbert Mouthon remis en décembre 2005 au juge d’instruction Marie-Odile Bertella-Geoffroy se révélait accablant pour le SCRPI. Il assurait que ce dernier n’avait transmis aux autorités compétentes qu’une information partielle, les empêchant de prendre les mesures qui s’imposaient. Pourtant, selon ces deux experts, le SCRPI avait une connaissance assez précise des menaces qui pesaient sur la France. Paul Genty et Gilbert Mouthon assuraient par ailleurs que les cartes de relevés fournies par ce service étaient inexactes. Un an après ces révélations, le professeur Pierre Pellerin était mis en examen pour infraction au code de la consommation et placé sous statut de témoin assisté concernant les délits de blessures involontaires et atteintes involontaires à l’intégrité de la personne.
Le cancer de la thyroïde en augmentation parce que mieux dépisté

Ce délit cependant était-il réellement constitué ? Existait-il effectivement une progression des affections de la thyroïde et en particulier des cancers touchant cette glande liée à l’accident nucléaire. De nombreux obstacles se dressaient face à l’élucidation de cette question en raison de la rareté de ce cancer, de l’inexistence à l’époque de registre du cancer en Corse ou encore au fait que l’amélioration du diagnostic a grandement contribué lors des dernières décennies à l’augmentation de l’incidence constatée du cancer de la thyroïde. Se heurtant à ses différents écueils, les  études menées ces dernières années se sont montrées prudentes. Un rapport publié en mai dernier par l’Institut national de veille sanitaire (InVS) spécifiquement consacré aux cancers de la thyroïde en France rappelait : « Une évaluation des conséquences sanitaires de l’accident de Tchernobyl en France a été publiée en 2001. Ce travail concluait que les connaissances scientifiques actuelles ne permettent pas d’exclure la possibilité d’un faible excès de cancer de la thyroïde en France lié à cet accident. Cependant, les estimations quantitatives de risque sanitaire (EQRS) utilisant les niveaux d’exposition aux retombées de cet accident (…) ont permis d’exclure un impact important des retombées de Tchernobyl en France ». Par ailleurs, la conclusion de ce rapport qui confirmait une augmentation du nombre de diagnostics de cancer de la thyroïde de 6 % par an entre 1980 et 2005 assurait : « L’évolution des pratiques médicales est principalement évoquée pour expliquer ce phénomène. Les évaluations quantitatives de risque sanitaire, associée à la surveillance des évolutions temporelles et spatiales du cancer de la thyroïde, ont permis d’exclure un impact important des retombées de Tchernobyl en France ».
Non lieu

Face à cette analyse globale de l’InVS, l’enquête publiée cet été par Pierre-Marie Bras et Gilbert Mouthon portant sur les dossiers d’un endocrinologue de l’île de Beauté qui fut pratiquement seul à exercer cette spécialité sur l’île avant 1986 et qui confirmait une progression des troubles thyroïdiens après cette date en Corse, se révèle d’un faible poids. Il semble d’ailleurs que l’ensemble des pièces accumulées par l’instruction n’a finalement pas su emporter la conviction du parquet qui, au printemps dernier, a réclamé un non lieu tandis que l’instruction du juge Marie-Odile Bertella-Geoffroy était interrompue. Aujourd’hui, sans surprise, la chambre d’instruction de la Cour d’appel de Paris a suivi l’avis du Parquet et a choisi de clore l’enquête ouverte en 2001. Les parties civiles devraient se pouvoir en cassation.


Aurélie Haroche
Revenir en haut Aller en bas
Claude-Monet-101
SAVANT
SAVANT
Claude-Monet-101


Masculin
Nombre de messages : 685
Localisation : Paris
Emploi/loisirs : peintre
Humeur : Froide
Réputation : 0
Points : 1046
Date d'inscription : 17/08/2011

l'histoire de la medecine!fleur Empty
MessageSujet: Re: l'histoire de la medecine!fleur   l'histoire de la medecine!fleur I_icon_minitimeMer 23 Nov 2011 - 22:36

:I love you:

Augmentation des troubles thyroïdiens après Tchernobyl en Corse : analyse des dossiers d’un médecin


Ajaccio, le vendredi 12 août 2011 – La plus grande confusion entoure encore la question des conséquences sanitaires en France de l’accident de la centrale ukrainienne de Tchernobyl. Plusieurs dizaines de patients souffrant de maladies de la thyroïde résidant pour la plupart en Corse et dans l’Est de la France se sont constitués partie civile en 2001 pour dénoncer les dissimulations de l’état au lendemain de la catastrophe. Une information judiciaire pour tromperie aggravée a ainsi été ouverte et le professeur Pierre Pellerin, qui à l’époque avait affirmé que l’augmentation du niveau de radioactivité sur le territoire français ne justifiait pas de prendre de mesures de santé publique, a été mis en examen. Cependant, cette procédure judiciaire pourrait s’achever par un non lieu, comme le suggère le soutien du parquet à la demande de non lieu présentée par le Professeur Pellerin.
Un seul endocrinologue pour toute l’île de Beauté

Un nouvel élément pourrait cependant sonner comme un coup de théâtre et conduire la Chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris à prononcer une décision à l’encontre de l’avis du parquet le 7 septembre. Un rapport d’experts dont l’AFP s’est procuré une copie et dont la teneur a été révélée hier par le Parisien confirmerait l’existence d’une forte augmentation des troubles de la thyroïde en Corse après le passage du nuage radioactif. L’étude s’appuie principalement sur les dossiers du Dr Jean-Charles Vellutini, endocrinologue, qui fut pratiquement le seul à exercer cette spécialité sur l’île de Beauté avant 1986. La comparaison de certains dossiers du praticien tirés au sort avant et après 1986 suggère une « augmentation importante à très importante après 1986 dans l'espèce humaine de la proportion des troubles thyroïdiens par rapport aux autres affections endocriniennes » écrivent les professeurs Pierre-Marie Bras et Gilbert Mouthon à l’origine de cette enquête. « Nos résultats sur l'échantillon de la population atteinte de maladies endocriniennes en Corse, tiré au hasard dans les dossiers médicaux du Dr Vellutini, médecin endocrinologue ayant exercé pratiquement seul en Corse avant 1986, et permettant la comparaison des pourcentages de patients souffrant d'atteintes de la thyroïde avant et après 1986, montrent à l'évidence une augmentation du pourcentage de troubles thyroïdiens dans cette population après 1986 » ajoutent-ils encore. Pour les personnes s’étant constituées partie civile et qui se désolaient de la perspective d’un non lieu, ces résultats constituent un espoir fort de connaître une issue judiciaire plus favorable. Déjà, l’avocat de plusieurs d’entre elles, Maître Emmanuel Ludot a annoncé : « Je vais demander à la Cour de bien vouloir rouvrir les débats pour permettre d’examiner ce rapport et afin de rejeter la demande de non lieu du Professeur Pellerin ». Néanmoins, la particularité de cette étude ne reposant que sur les observations d’un seul médecin pourrait constituer une certaine faiblesse.


Léa Crébat
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





l'histoire de la medecine!fleur Empty
MessageSujet: Re: l'histoire de la medecine!fleur   l'histoire de la medecine!fleur I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
l'histoire de la medecine!fleur
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LA PETITE MAISON TRANQUILLE  :: histoires egypte,divers! :: leurs histoire le saviez vous ? :: votre histoire mémoire,.-
Sauter vers: