LA PETITE MAISON TRANQUILLE INVENTION INVENTEUR INVENTION |
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Fleur
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| Sujet: legendes indiennes Lun 9 Mar 2009 - 13:10 | |
| Il y a fort longtemps, le Grand Esprit regarda la Terre qu'il avait créée à l'image de la vision qu'il avait eue et son coeur s'emplit de tristesse. Les minéraux, les plantes, les animaux et les humains avaient tous oubliés la loi de l'unité selon laquelle ils devaient vivre.
Ils luttaient les uns contre les autres à propos de la moindre idée ou de la moindre action, et ils considéraient que les pouvoirs et les talents qui leur avaient été donnés leur appartenaient ; ils montraient jalousie, haine et cupidité. Le Grand Esprit jugea que la Terre ne pouvait continuer sur cette voie. Il tenta d'envoyer des messages à tous ses enfants, les conjurant de vivre mieux, mais seuls quelques-uns parmi les minéraux, les plantes et les animaux les entendirent. Les humains restèrent sourds. Aussi décida-t-il d'envoyer ceux qui n'écoutaient pas dans différents royaumes où ils entendraient et apprendraient les enseignements. Il appela tous les esprits de l'eau et ils descendirent ensemble sur la Terre. La pluie vint et déversa partout ses rivières. Les vagues s'élevèrent et submergèrent îles et continents. Seuls les minéraux et quelques plantes et animaux survécurent. Cependant le Grand Esprit était toujours aussi triste, car une Terre sans hommes n'était pas à l'image de la vision qu'il avait reçue.
En haut, dans les nuages, vivait une femme esprit qui avait autrefois vécu sur la Terre. La plus grande partie de la vie s'était éteinte : elle n'avait plus rien à regarder, personne à aider, et elle se sentait seule. Elle demanda au Grand Esprit de lui envoyer un esprit mâle. Il en vit un, ils s'unirent et elle fut fécondée. L'esprit mâle s'en alla car il avait rempli son rôle. Elle était de nouveau seule dans les cieux. Les animaux sur la Terre étaient seuls eux aussi et ils désiraient ardemment une compagnie semblable à celle que les humains leur avaient dispensée dans les premiers temps, lorsqu'ils respectaient encore la loi de l'unité. Ils virent la femme dans le ciel et ils décidèrent de l'inviter à venir sur la Terre. Mais ils étaient perplexes parce qu'ils savaient qu'elle aurait besoin de terre ferme pour se déplacer et tout était inondé. Tandis qu'ils étaient rassemblés en conseil, assis sur quelques rochers qui émergeaient au-dessus des eaux, se demandant quoi faire, la Tortue géante vint et sortit sa tête de l'eau : "Amis, dit la Tortue, mon dos est large et fort. Peut-être la Femme du Ciel acceptera-t-elle de venir si je le mets hors de l'eau ; elle pourrait ainsi venir dessus et y rester. - Merveilleux, dit l'Ours, chef du conseil, ce serait la solution idéale. Nous lui demanderons de rester avec nous et d'avoir ses enfants ici ; ils grandiront parmi nous et tout jeunes apprendront l'harmonie dans laquelle ils doivent vivre. Et peut-être enseigneront-ils cela à leurs enfants."
Les animaux dirent à la Tortue de sortir son dos de l'eau et, depuis leurs différents rochers, tous rampèrent dessus. Ils couraient ça et là, et sautaient, et bondissaient, et jouaient parce qu'ils étaient heureux d'avoir à nouveau un grand espace où marcher, et ils voulaient aussi être surs que tout ce mouvement n'incommoderait pas la Tortue. Ils savaient que les hommes feraient beaucoup plus de mouvements. Quand ils furent convaincus que c'était un foyer agréable, ils appelèrent la Femme du Ciel et lui demandèrent de descendre et de rester parmi eux. Elle accepta, heureuse de ne plus être seule désormais.
Après être descendue, elle marcha tout autour du dos de la Tortue et vit que c'était vraiment une grande et belle maison. Cela lui prit plusieurs jours car la Tortue était très grande. Quand elle revint à l'est, d'où elle était partie, elle dit "Tortue, tu es un animal fort et courageux de m'offrir ton dos, ainsi qu'à tous les humains qui viendront de moi et de mes enfants. Si tu demeures notre maison pour toujours, tu ne pourras faire tout ce que font habituellement les tortues, aussi vais-je te venir en aide. Les animaux aquatiques vont aller chercher de la terre au fond de l'océan et ils me la rapporteront."
Tous les animaux aquatiques plongèrent. Quelques-uns rapportèrent un grain de terre, mais cela ne suffisait pas. Enfin, alors qu'ils étaient tous sur le point d'abandonner, le rat musqué revint avec de la boue plein la bouche et, avant de s'effondrer, il la déposa aux pieds de la Femme du Ciel. Après avoir utilisé sa médecine pour ranimer le rat musqué, la Femme prit la terre et fit à nouveau le tour du dos de la Tortue. Tout en marchant, elle laissa tomber de la terre partout sur le dos. Quand elle revint à son point de départ, elle souffla le souffle de vie sur la terre et celle-ci se multiplia, couvrant tout le dos de la tortue.
"Tortue, dit la Femme du Ciel, tu peux à présent retourner à ta vie. Mais en l'honneur du sacrifice que tu as consenti et que tu étais prête à faire, cette terre s'appellera l'Ile de la Tortue, et même si tu es avant tout une créature de l'eau, on pensera à toi comme à une créature de cette Terre, cette partie de la Terre."
Et c'est ainsi que la Tortue devint le totem du clan de la Terre | |
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| Sujet: Re: legendes indiennes Lun 9 Mar 2009 - 13:14 | |
| Il y a fort longtemps, les grenouilles vivaient dans toutes les mares, les lacs et les rivières du monde, de la même manière qu'y vivent beaucoup d'entre elles aujourd'hui. Elles étaient heureuses, chantant leurs chants, assises sur leurs feuilles de nénuphar et pondant leurs oeufs qui devenaient des têtards puis, comme par magie, des grenouilles. C'était une bonne vie et la plupart des grenouilles étaient heureuses.
Puis un jour l'un des chefs des grenouilles, qui s'appelait Ripid-do, ne se sentit plus satisfait. Chaque jour, depuis son nénuphar, il pouvait observer quelque chose dans le lointain. La chose qu'il voyait était grande, plus grande que tout ce qu'il avait vu jusqu'alors. C'était vert en haut, puis cela devenait blanc. Tandis qu'il regardait, de nombreux animaux y montaient, l'air affamé, et des heures plus tard ils s'en revenaient et ils avaient l'air repu. Il commença à se dégoûter des mouches, moustiques et nèpes qui constituaient son menu habituel.
"Sur cet énorme chose, pensait-il, il doit y avoir des mets délicieux à manger. C'est pourquoi tous les animaux ont l'air si heureux et si repu quand ils en redescendent. Ce n'est pas juste que nous autre grenouilles devions demeurer dans cette mare à toujours nous contenter des mêmes choses. Je veux aller jusqu'à cette chose énorme et avoir quelques-unes des friandises dont ils se régalent chaque jour."
Un jour, il appela un serpent qu'il vit ramper en bas de l'énorme chose et il lui demanda où il avait été et ce qu'il avait mangé. "Cette énorme chose, dit le serpent, est une montagne. En haut se trouvent les insectes d'eau les plus délicieux, les plus juteux et les plus gros que j'ai jamais mangés. Ici, les plus grosses mouches ont la taille de moucherons. Comme j'ai de la chance de pouvoir aller sur la montagne !"
Ripid-do pensa à ce que lui avait dit le serpent et sentit l'eau lui venir à la bouche en évoquant les mets délicats que le serpent lui avait décrits. Il se mit à en parler à toutes les grenouilles qui l'entouraient. Il en fit une description si alléchante que toutes voulaient avoir la chance d'en goûter quelques-unes. Bientôt les grenouilles de la mare le racontèrent à celles de la mare voisine et ainsi la nouvelle se répandit-elle jusqu'à ce que toutes les grenouilles de toutes les mares, cours d'eau, lacs et rivières qui étaient autour de la montagne ne soient plus satisfaites de ce que le Grand Esprit leur avait donné. Finalement Ripid-do fit une suggestion audacieuse : "Amies grenouilles, proposa-t-il, puisque le Grand Esprit essaye de nous écarter de ce qu'il y a de mieux pour nous dans la vie, mettons-nous en route, grimpons sur cette montagne et oublions les lieux où nous vivons à présent."
Quelques grenouilles acquiescèrent ; elles en étaient vraiment arrivées à croire que le Grand Esprit les oubliait ou les ignorait. D'autres pensaient que même si les autres insectes étaient plus gros, il leur serait difficile de vivre sur la montagne, hors de l'eau. "Vous êtes lâches, leur dit Ripid-do. Nous autres grenouilles pouvons vivre sur la terre ferme, nous pouvons tout faire. Ne passons-nous pas toute la journée assises sur les nénuphars, hors de l'eau ? Le Grand Esprit nous a dit que nous devons rester dans l'eau à seule fin de nous empêcher d'avoir ces bonnes choses qu'ont tous les autres animaux. Mettons-nous en route et montons sur la montagne." Après qu'il eut terminé son discours, et tandis que celui-ci était retransmis à toutes les autres grenouilles de toutes les autres mares, Ripid-do entendit une voix dans son esprit.
"Petit frère, dit la voix, je vous ai donné tout ce dont vous avez besoin pour vivre bien. Ne soyez pas avides de ce qu'ont les autres animaux. Soyez heureux et chantez vos chants de remerciement pour les bonnes choses que vous avez. Et n'allez pas sur la montagne aujourd'hui car sinon les choses tourneront mal pour vous."
Cela fit hésiter Ripid-do, mais il était si convaincu qu'il laissait passer quelque chose qu'il ignora l'avertissement du Grand Esprit. Bientôt lui et les grenouilles qui le suivaient partirent pour la montagne. Comme ils commençaient leur ascension, ils remarquèrent que tous les animaux qui montaient habituellement pour se nourrir étaient occupés à descendre en courant.
"Les choses vont mal sur la montagne aujourd'hui, lui dit le serpent qui lui avait parlé auparavant. Retournez vers vos mares." Les grenouilles étaient déterminées. Ripid-do eut le sentiment que le Grand Esprit avait dit à tous les autres animaux d'agir de cette manière pour tromper les grenouilles, et que les animaux s'étaient mis d'accord parce qu'ils ne voulaient pas partager toute la nourriture qu'ils avaient avec l'armée des grenouilles qui avançait sur la montagne.
Elles montèrent, cherchant les insectes délicieux qu'elle pensaient trouver. Certaines grenouilles trouvèrent effectivement quelques insectes et c'étaient les plus gros qu'elles aient jamais vus auparavant, et les plus délicieux. Mais la plupart des insectes aussi volaient par grands essaims vers le bas de la montagne. Tandis qu'elles continuaient à grimper, elles s'aperçurent que la neige blanche qui couvrait le sommet de la montagne fondait et que les torrents d'eau commençaient à dévaler les pentes. En voyant cela, quelques grenouilles prirent peur et elle voulurent s'en retourner, mais Ripid-do les trait de lâches et les somma de continuer. Bientôt aux torrents d'eau se mêla de la roche fondue et un immense nuage de vapeur commença à envelopper toutes les grenouilles, brûlant leur peau. "Ne retournez pas maintenant, frères et soeurs, criait Ripid-do. Si nous montrons au Grand Esprit que nous ne nous laissons pas intimider par ses ruses, tout ceci disparaîtra bientôt."
Tel ne fut pas le cas. Cela devint pire tandis que continuait l'éruption volcanique. Ripid-do ne savait trop quoi faire. A la dernière minute, il réalisa qu'il avait mis beaucoup des siens en danger simplement parce qu'il pensait que ce qu'il voulait était plus important que ce que lui avait donné le Grand Esprit.
"Grand Esprit, pria-t-il de toute sa force, je me sacrifierai avec bonheur si d'une manière ou d'une autre vous sauvez toutes les grenouilles qui me suivent. Il n'est pas juste qu'elles souffrent par ma faute. J'aurais dû écouter votre avertissement et les avertissements des autres animaux.
Petit frère, entendit-il une voix dire à son oreille, je sauverai tous ceux qui te suivent, car ils ont à présent appris la leçon. Dis-leur de sauter dans la cascade que tu vois juste au-dessus. Elle les transportera sains et saufs jusqu'à leur mare, rivières et fleuves. Mais toi ne saute pas."
Ripid-do fit ce qu'on lui disait. Bientôt, toutes les grenouilles étaient transportées par l'eau vers la sécurité. Ripid-do resta assis là tandis que la vapeur s'épaississait. Il attendait son sort, sachant qu'il avait mal agi. Soudain survint une bourrasque de vent qui l'emporta dans un arbre si haut sur la montagne que la vapeur ne l'atteignait pas. Il était sauf et il regardait le volcan s'apaiser.
"Petit frère, entendit-il à nouveau, puisque tu désirais tant vivre sur la montagne, c'est là que tu demeureras désormais. Tu seras plus petit que tu n'étais auparavant et tu ne vivras plus dans l'eau. Les arbres seront ta maison et celle de tes enfants pour toutes les générations à venir."
C'est ainsi que les grenouilles arboricoles, ces étranges parents terrestres des heureuses grenouilles aquatiques, vinrent à exister. C:i25.gif | |
| | | Fleur
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| Sujet: Re: legendes indiennes Lun 9 Mar 2009 - 13:15 | |
| Il y a très, très longtemps, quand la terre et ses habitants étaient encore jeunes, les corbeaux étaient tous blancs comme neige. En ce temps-là, les hommes n'avaient ni chevaux, ni fusils, ni armes en métal. Mais ils dépendaient pourtant de la chasse au bison pour manger et survivre. Il était difficile, aléatoire et dangereux de chasser le bison à pied, avec des armes à pointe de pierre. Les corbeaux rendaient les choses encore plus difficile aux chasseurs, car ils étaient les amis des bisons. Ils montaient très haut dans le ciel, au-dessus de la prairie, d'où ils pouvaient voir tout ce qui se passait. A chaque fois qu'un chasseur s'approchait d'un troupeau, les corbeaux volaient jusqu'à leurs amis et se perchant entre leurs deux cornes, ils les mettaient en garde « Croa, croa, croa, chers cousins, voici venir des chasseurs. Ils sont en train de ramper dans le ravin qui est là-bas. Ils sont derrière cette colline. Attention ! Croa, croa, croa! ». En les entendant, les bisons s'enfuyaient au galop, et alors, les gens mouraient de faim Les indiens se réunirent donc en conseil pour décider quoi faire. Parmi les corbeaux, il en était un énorme, deux fois plus gros que tous les autres, qui était leur chef. Pendant le conseil, le vieux sage se leva et suggéra ceci : « il nous faut prendre le grand corbeau blanc et lui donner une bonne leçon. Nous n'avons que cette solution, ou bien nous allons continuer à avoir faim ». Il prit une grande peau de bison, entière, avec la tête et les cornes, et il la posa sur les épaules d'un jeune brave, en disant : « mon neveu, glisse-toi parmi les bisons. Ils te prendront pour l'un des leurs, et ainsi tu pourras capturer le grand corbeau blanc ». Ainsi déguisé en bison, le jeune indien se faufila au milieu du troupeau et fit semblant de brouter. Les grands animaux hirsutes ne lui prêtèrent pas la moindre attention. Ensuite les chasseurs quittèrent leur campement et le suivirent, leur arcs tous prêts. Comme ils s'approchaient du troupeau, les corbeaux s'en vinrent, comme d'habitude, prévenir les bisons : « croa, croa, croa, chers cousins, les chasseurs viennent pour vous tuer. Gardez-vous de leurs flèches. Croa, croa, croa ! ». Et, comme d'habitude, tous les bisons de s'enfuir au galop....... Tous, sauf bien sûr le jeune chasseur sous sa peau hirsute, qui faisait semblant de continuer à brouter. Le grand corbeau blanc vint donc se percher sur les épaules du chasseur et battant des ailes, il lui dit : « Croa, croa, croa, mon frère, es-tu sourd ? . Les chasseurs sont tout près, juste de l'autre côté de la colline. Sauve-toi ! ».
Mais, à ce moment-là, le jeune chasseur laissa tomber sa peau de bison et s'empara de grand corbeau en le saisissant par les pattes. Puis il prit un lien de peau, lui attacha les deux pattes ensemble et attacha l'autre extrémité à une grosse pierre. Le corbeau se débattait tant qu'il pouvait, mais en vain. Les indiens de nouveau tinrent conseil. « Qu’allons-nous faire de ce sale corbeau, qui nous a affamés tant de fois ? Je vais le brûler ! ». S’écria un chasseur en colère. Et avant qu'on ait pu faire le moindre geste, il arracha le corbeau des mains du jeune chasseur et le plongea dans le feu du conseil, avec sa pierre et sa lanière de cuir. « Ça t'apprendra ! » lui dit-il. Bien entendu, le lien qui l'attachait à la pierre brûla complètement presque tout de suite, et le grand corbeau réussit à s'envoler. Mais il était un peu roussi, et certaines de ses plumes étaient carbonisées. Il était toujours aussi gros, mais il n'était plus blanc. « croa, croa, croa ! » cria-t-il en s'envolant du plus vite qu'il pût. « Jamais je ne recommencerai ; je n'avertirai plus les bisons, Je vous le promets, Croa croa croa ! ». C'est ainsi qu'il réussit à s'échapper. Mais, depuis ce temps-là, tous les corbeaux sont noirs. Raconté par les Sioux Brûlés | |
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| Sujet: Re: legendes indiennes Ven 28 Aoû 2009 - 19:16 | |
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| | | Fleur
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| Sujet: Re: legendes indiennes Lun 3 Mai 2010 - 15:01 | |
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| | | Fleur
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| Sujet: Re: legendes indiennes Mar 26 Avr 2011 - 22:14 | |
| Le monde va mal,non pas à cause de ceux qui font le mal,mais surtout à cause de ceux qui savent et laissent faire. (Einstein).
Nous vivons une époque extraordinaire !
C'est la première fois que tout se transmet à la vitesse de l'éclair grâce à un outil extrêmement puissant : les médias et Internet.
La planète est interconnectée pour le meilleur comme pour le pire.
Pourtant peu d'entre nous réalisent encore que les images insoutenables qui défilent devant nos yeux sont des effets miroir de la conscience collective et que nous y avons notre part, consciemment ou non.
Quand un moine ou tout autre humain est massacré, c'est aussi une partie de notre humanité qui est massacrée, c'est aussi nous qui sommes massacrés et c'est aussi nous qui massacrons..
Nous sommes tous connectés en tant qu'humains et l'oublier c'est se déresponsabiliser.
Condamner violemment ne fait qu'inverser les polarités. Le bourreau devient victime et se révoltera un jour ou l'autre.. Ainsi va l'humanité depuis la nuit des temps enfermée dans le triangle infernal bourreau- victime-sauveur.
Les rôles s'interchangent suivant les époques, mais le système perdure sans véritable issue jusqu'au jour où chacun de nous et de nos dirigeants prendra véritablement conscience de notre responsabilité individuelle et collective dans ce qui se vit sur la planète.
Plus que jamais il est souhaitable de soutenir les droits de l'homme, dans le calme et la fermeté et non dans la dénonciation violente.
Un peuple humilié, montré du doigt essaiera un jour de prendre sa revanche.
Si la Chine est sur la sellette aujourd'hui, quel est le pays qui peut se vanter de n'avoir jamais persécuté durant le cours de son histoire. ?
L'attitude non violente du Tibet face à l'oppresseur donne à réfléchir. Peu de civilisations semblent avoir adopté cette stratégie dans le cours de l'histoire.
Martin Luther King, Gandhi, restent présents dans les mémoires.
Le Dalaï-lama utilise une arme fabuleuse :
la conscience des peuples.
En refusant de répondre à la violence par la violence, il met les dirigeants du monde face à leurs responsabilités et son appel à l'aide en met plus d'un en situation critique.
Droits de l'Homme ou contrats économiques, bien-être pour tous ou profit à tout prix pour une minorité ... Il va falloir choisir.
Nos dirigeants sont bien mal à l'aise.
Les yeux de milliards d'individus sont braqués sur eux et mettent en évidence que la politique actuelle des pays dit civilisés est au service de l'économie, mais pas au service de l'humain et de la planète.
L'économie et les profits sont devenus les buts, L'humain et les ressources planétaires sont devenus les moyens.
L'intellect domine sur le cœur. L'avoir est devenu substitut du bonheur. Ce dernier est devenu un mythe, un paradis perdu.
Les temps qui viennent vont demander du courage aux citoyens du monde.
Nous allons être de plus en plus interpellés par les injustices.
Notre conscience va être soumise à rude épreuve et nous remercierons un jour ceux qui par l'insoutenable réalité médiatique nous obligent à quitter l'inertie complice pour aborder l'ère de la résistance pacifique et donner un sens à la vie.
L'opportunité est offerte d'abandonner la désespérance plaintive pour choisir l'espérance active, source de vie et de créativité : penser autrement, assumer nos différences, proposer de nouveaux paradigmes, nous unir et agir au lieu de condamner et critiquer.
C'est une chance pour l'humanité de retrouver toute sa dignité.
Nos armes s'appellent : conscience non-violence courage solidarité fraternité connaissance tolérance et responsabilité HUMOUR
Et aussi :
Tibet Betancourt famines effet de serre OGM nucléaire injustices tortures ...
Soutenons massivement fermement et positivement toute action pacifique respectueuse et responsable...
Les « Greenpeace, Amnesty International » et tous ceux qui oeuvrent pour les Droits de l'Homme et le bien-être durable de la planète?
SOYONS LA PAIX .
Nous pouvons exprimer notre réprobation face à la violence quelle qu'elle soit, sans la stigmatiser.
Sans montrer du doigt une nation.
Ni humilier des gens qui subissent eux-mêmes la peur et l'aveuglement, la propagande, l'endoctrinement et la désinformation..
En cessant la violence d'une généralisation à outrance.
En militant pour, pas contre.
Et faisant le bon choix.
Nous entrons dans l'Espérance créative. | |
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