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importants


Pour qu’une théorie soit crédible , il faut qu’elle repose sur un minimum de points relevés par les Égyptologues.

Voici , par ordre d’importance , les points qui permettent de valider cette théorie .

Les trous au sol sur le pourtour de Kheops (Georges Goyon B.I.F.A.O 1969 (quelques observations effectuées autour de la pyramide de Kheops ) ces trous pouvaient servir de départ aux rampes - échafaudages . Autour de Khephren , ces trous sont doubles et plus petits .
Les trous d’angle : à chaque angle il existe deux trous beaucoup plus profonds qui pouvaient servir à la mise en alignement des arêtes relevé de Georges Goyon ) .C’est presque une chance que le dallage ait été pillé pour que tous ces trous soient visibles .

Les bas-reliefs de la chaussée d’Ounas montrent le transport de colonnes sur traîneaux montés sur bateaux . On peut remarquer sur l’avant une barre transversale ronde pouvant servir de prise aux leviers pour les déplacements . Photo J.Pierre Adam - Christiane Ziegler ( Les Pyramides d’Egypte - Hachette ) .

Les outils de carriers et maçons retrouvés dans les dépôts de fondation (Deir el-Bahari ) visible au musée du Louvre , du Caire et au musée Pétrie à Londres , et leurs utilisations . Parmi ces outils , les pierres convexes sont les plus importants , elles ont un pied conique , le dessus arrondi et sont classées comme poids servant à peser . Au musée pétrie certaines ont le dessus arrondi très usé ce qui signifie qu’elles ont beaucoup servi , on imagine mal peser avec des pierres dont certaines font plus de cinquante kilos . C’est l’outil le plus important dans les systèmes constructifs nécessitant le déplacement de masses énormes .

La découverte , dans une carrière , de la pierre à gorges par l’Egyptologue Selim Hassan . Son utilisation expliquerait les ondulations dues au pilonnage que l’on peut voir sur l’obélisque inachevé et dans les carrières .

Les trous de prise pour leviers que l’on peut voir sur les blocs non démisés dans les carrières du Djebel - Silsileth et de Khephren , les marques de ces trous , percés un peu trop profond , sont visibles sur certains blocs du temple haut de Khephren .

La similitude entre les rampes frontales faites de gradins en forme d’escalier et les écrits d’Hérodote .

zen
Le double levier



J'ai gardé pour la fin la découverte qui m'a le plus surpris.

On peut s'étonner de cette impression de facilité donnée par les Egyptiens dans l'exécution de leurs grands travaux.

Exemple : élever des monolithes de 200 - 250 tonnes à 20 mètres de haut comme pour la pyramide de Sahouré à Abousir ou l'élévation des obélisques dans des espaces réduits comme à Karnak entre le 4e et le 5e pylône … Il y avait là un savoir à retrouver .

A ma connaissance cette solution n'a jamais été présentée par aucun chercheur et pourtant, elle est toute simple et à la portée des artisans égyptiens de l'Ancien Empire.

Il s'agit du levier à double démultiplication. Ce sont deux leviers mis à l'appui bout à bout. Dans ce cas les démultiplications ne s'ajoutent pas, elles se multiplient.

Si l'on prend un premier levier de 3 m dont les points d'appui sont à 30 cm, la démultiplication est de 10 fois et un deuxième levier de 4.50 m démultiplié à 30 cela fait 15 fois. Le total des démultiplications est de 150 fois.

On peut aussi imaginer un triple levier. Les forces de ce genre de levier sont impressionnantes.

Avec l'exemple de levier ci-dessus quatre personnes pourraient élever un bloc de 100 tonnes sans aucun effort physique. Seul leur poids a l'appui y suffirait. Ces doubles leviers ne sont pas obligés d'être en alignement ; ils peuvent être à angle droit ou même parallèles au bloc. Ce qui réduit l'encombrement sans en modifier les forces.

Pour démontrer l'efficacité de ce genre de levier je fais la démonstration de l'élévation d'un bloc de 6 tonnes le premier levier mesure 1 m et le deuxième 1.80 m.

Ce bloc s'élève d'une seule main.

C'est étonnant par la simplicité et spectaculaire par le résultat.Une autre personne est nécessaire au calage.

A mon avis les cordes ne sont pas fiables, par contre les leviers sont mathématiques.