l'inventeur de l'hélice

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Henry Potez (Méaulte 30 septembre 1891-Paris 1981) fut, avec Marcel Bloch (Dassault), l'inventeur de l'hélice Potez-Bloch qui, à partir de 1917, équipa la majorité des avions alliés1

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Biographie[modifier]

Ancien élève de Supaéro, promotion 19112, il a fait partie des 5 premières promotions de cette école créée en 1909, dont plusieurs noms d'ingénieurs sont encore connus aujourd'hui : Raoul Badin, Henri Coandă, Marcel Dassault (Bloch)3.
Industriel[modifier]

En 1919, il crée sa société qui, entre les deux guerres, fabrique de nombreux avions et hydravions. Initialement implantée en Seine-Saint-Denis, la société Aéroplanes Henry Potez s'installe à Méaulte près d'Albert dans la Somme, sur une superficie de 25000 m2. Il y fait aussi construire un aérodrome. Il rachète l'entreprise d'Alessandro Anzani en 1923 qui fabrique les moteurs équipant les avions des frères Caudron.
Plusieurs appareils connurent un succès important comme les Potez 25, 39, 54, 62, 63. En 20 ans, 7 000 appareils sont sortis de ses chaînes de fabrication.
En 1937, la société Potez est nationalisée et intégrée à la SNCAN ( Société Nationale de Construction Aéronautique du Nord), dont il devient le directeur.
Après la Seconde Guerre mondiale, la société Potez renaît à Argenteuil sous l'appellation Société des Avions et Moteurs Henry Potez mais elle ne joue plus le rôle majeur qu'elle avait avant la nationalisation.
En 1955, le prototype d'avion civil court courrier à 4 turbopropulseurs, le P-840, est la dernière réalisation Potez ne trouve pas de clients et la société doit fermer ses portes.
Il a été maire d'Albert de 1947 à 1959.

À Albert, le stade municipal porte son nom : stade Henry Potez (il y avait fait construire une piscine découverte aujourd'hui désaffectée).
À Aire-sur-l'Adour, l'entreprise Potez Aeronautique, créée il y a plus de 80 ans, existe toujours4

:la gang:

L'hélice

Pour la mécanique, l'hélice est un appareil de traction, compression, propulsion, sustentation, ou inversement ou de mesure, formé de plusieurs pales disposées régulièrement autour d'un axe. Lorsque son axe entre en rotation, ce système décrit des hélices dans un fluide en avançant perpendiculairement à la rotation, grâce aux pales orientées suivant un certain angle ou pas qui prennent appui sur le fluide. Une hélice peut donc être motrice (transfert d'énergie vers le fluide : avion) ou réceptrice (récupération d'énergie depuis le fluide : turbine, éolienne ou aérogénérateur) ; le profil des pales étant optimisé pour l'utilisation prévue.


!Connue dans ses principes par les phéniciens et les grecs, notamment dans son application dans les ailes des moulins, le premier type d'hélice répertorié dans les textes occidentaux est la Vis d'Archimède qui fait son apparition vers -200 en tant qu'outil de pompage et d'irrigation. Cette même vis qui devait servir comme mode de propulsion pour des engins amphibies destinés à se déplacer avec la même aisance en eau libre comme sur le sable ou la vase.

Léonard de Vinci dans ses dessins eu l'idée de se servir d'une hélice construite sur le modèle de la vis d'Archimède pour propulser un aéronef verticalement.

Elle apparait en tant que jouet d'enfant ou de manière stylisé dans de nombreux tableaux du moyen âge ainsi que sur des fresques antiques au Fayoum, à Knossos, à Pompei au Népal et en Inde puis après une longue période de dénigrement finit par s'imposer dans toutes les marines, où devenue subitement symbole de modernité et d'avant garde technologique, chaque nation industrialisé en revendique la paternité comme d'un enfant illégitime devenue subitement une gloire nationale.

L'hélice apparaît en Europe par nécessité avec l'idée de propulser les navires. Elle fait son chemin du milieu du dix-huitième siècle jusqu'au milieu du dix-neuvième.
Article détaillé : Hélice marine.L'hélice marine n'a pas cessé de se perfectionner de 1837 jusqu'à nos jours.

L'hélice apparaît ensuite, encore une fois par nécessité, pour faire voler les avions et les hélicoptères.