LA PETITE MAISON TRANQUILLE
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 invention de la cagoule

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MessageSujet: invention de la cagoule   invention de la cagoule I_icon_minitimeDim 1 Mai 2011 - 21:31

simple

La Cagoule est le surnom donné par la presse à l'« Organisation secrète d'action révolutionnaire nationale » (OSARN, c'est le nom donné par ses fondateurs, l'adjectif nationale disparaît assez vite pour donner l'OSAR) transformé par erreur, à la suite d'une faute figurant dans un rapport d'informateur en « Comité secret d'action révolutionnaire » (CSAR). C'est un groupe d'extrême droite actif dans les années 1930 en France. Son principal dirigeant fut Eugène Deloncle.
Ce surnom lui a été attribué par Maurice Pujo de l'Action française. Lorsque ce terme est utilisé par son journal, c'est avec dédain et mépris : Pujo, comme Charles Maurras, le collaborateur le plus célèbre du quotidien L'Action française, ne tient pas à ce que son organisation royaliste soit confondue avec cette organisation ouvertement terroriste, dont plusieurs dirigeants sont d'anciens membres de l'Action française.
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MessageSujet: Re: invention de la cagoule   invention de la cagoule I_icon_minitimeDim 1 Mai 2011 - 21:32

0000000
Après l'armistice de juin 1940, plusieurs membres ou sympathisants de la Cagoule se rallièrent au gouvernement de Vichy. Parmi eux beaucoup d'adeptes de la "France seule" croient en un double jeu de Pétain. Cet espoir se dissipera progressivement avec l'entrevue de Montoire, puis la libération de Laval le 17 décembre 1940.
Jean Filliol, Mouvement social révolutionnaire (MSR), puis responsable de la Milice dans le Limousin
Eugène Deloncle, fondateur du Mouvement social révolutionnaire (MSR), qui fusionne ensuite avec le Rassemblement national populaire (RNP) de Marcel Déat.
Joseph Darnand, chef de la Cagoule à Nice, il fonda le Service d'Ordre Légionnaire en zone nord qui fut interdit par l'armée Allemande. Antiallemand au début de l'occupation, il tenta par deux fois d'établir des contacts avec Londres (par l'intermédiaire de Groussard, puis du gouvernement d'Alger (GPRF)). Par la suite il fut l'un des piliers de la collaboration. Fondateur de la Milice, il devint Obersturmführer de la SS, et secrétaire au maintien de l'Ordre du gouvernement de Vichy.
Jean Bassompierre, membre de la LVF puis de la division Charlemagne des Waffen-SS.
Jean-Marie Bouvyer, complice du meurtre des frères Rosselli et chef du service d'enquête du Commissariat général aux questions juives à partir d'avril 1944.
le docteur Henri Martin, fasciste antiallemand il s'oppose à Laval et Darlan avant d'être incarcéré par Pucheu, il s'évadera pour rejoindre le maquis. Il participera à la libération de Lyon puis s'engagera dans la VIIe armée américaine.
Gabriel Jeantet attaché au cabinet du maréchal Pétain, il rejoindra plus tard la résistance et sera arrêté et déporté en 1944.
Simon Arbellot
François Méténier
François Mitterrand
Yves Dautun
Eugène Schueller
André Bettencourt dirige l'organe de propagande antisémite La Terre française, il rejoindra la résistance au début 1943.
Jacques Corrèze membre de la LVF
Maurice Cochinaire, responsable de la Cagoule pour l'Alsace-Lorraine; il revient à Nancy en janvier 1944 pour y créer et diriger l'antenne locale de la Milice française12.
Certains cagoulards étaient de fervents nationalistes, antiallemands et hostiles à toute compromission avec l'occupant. La lutte pour la libération de la patrie devient donc une priorité, d'autant qu'en 1941, date de l'échec de la Blitzkrieg de Hitler, toutes les chancelleries comprennent que le Reich nazi est condamné. En 1942, avec la victoire soviétique de Stalingrad, chacun comprend que l'Armée Rouge de Staline écrasera le Reich et apportera la victoire militaire aux Alliés.
Pour ces adeptes du complot et de l'action clandestine, la Résistance est une option naturelle. Et on trouvera des anciens de la cagoule ou de milieux apparentés parmi les premiers résistants:
Claude Hettier de Boislambert, qui devient dès juin 1940 un proche collaborateur du général de Gaulle.
Maurice Duclos également l'un des premiers à rejoindre Londres, avait fait de la prison dans les années 1930 suite à une affaire de trafic d'arme pour le CSAR.
Pierre Fourcaud : fondateur du réseau Brutus. Il a été désigné comme un ancien membre de la cagoule par Duclos, l'a nié lui-même avant d'avouer à Dewavrin en avoir fait partie avant de la quitter suite à un attentat violent[réf. nécessaire].
Georges Loustaunau-Lacau : fondateur du réseau Alliance.
Marie-Madeleine Fourcade, Léon Faye, François Méténier : membres du réseau Alliance.
Pierre Bénouville.
Corvisart.
Paul Dungler : fondateur du réseau Septième colonne d’Alsace.
Alfred Heurteaux : fondateur du réseau Hector.
Claude Lamirault : rejoint Londres en octobre 1940, sera parachuté pour créer le réseau Jade-Fitzroy.
Joseph Pozzo di Borgo, Aristide Corre, Michel Harispe.
André Dewavrin, qui travaillait à Londres avec Duclos et Fourcaud a été accusé par André Labarthe d'avoir fait partie de la Cagoule avec la carte no 93. Cette accusation ne s'est pas avérée.
Pendant la guerre le réseau d'influence de la Cagoule semble donc s'étendre à la fois au cœur de la France libre et dans le régime de Vichy. C'est ainsi par exemple que le 20 août 1940, Maurice Duclos envoyé en France par De Gaulle, peut rencontrer des proches collaborateurs du Maréchal Pétain par l'intermédiaire de Gabriel Jeantet.
L'ancien cagoulard Georges Groussard fonde les groupes de protection du maréchal Pétain mais aussi le réseau de Résistance « Gilbert » alors que Jacques Lemaigre Dubreuil, ancien financier de L'Insurgé, le journal de La Cagoule, soutient le général Giraud, quand Jacques Corrèze, après avoir combattu sur le front de l'Est rentre en France au sein d'un réseau de la résistance.
L'après-guerre[modifier]

À la Libération, Jean-Marie Bouvyer bénéficie du témoignage en sa faveur de François Mitterrand, passé à la résistance en 1942. En effet, Bouvyer a caché chez lui du matériel et fabriqué de faux papiers pour le Mouvement national des prisonniers de guerre, le mouvement dirigé par François Mitterrand et Maurice Pinot. D'autres témoins, comme le capitaine FFI Maubois, ont également attesté de services rendus. Bouvyer a noué une amitié personnelle avec François Mitterrand. Lors de son procès, il affirme avoir renié ses idées des années 1930, se disant prêt à dénoncer tous les dirigeants de la Cagoule qu'il connaît et même à s'entendre avec les communistes autrefois abhorrés13. La mère de Jean-Marie Bouvyer devient en 1946 la marraine de Jean-Christophe Mitterrand.
Le procès de la Cagoule eut lieu en 1948.
Eugène Schueller, alors patron du groupe L'Oréal, fut un soutien inconditionnel d'Eugène Deloncle et Marcel Déat, collaborationnistes notoires. Il ne fut cependant pas inquiété à la libération, ayant donné des gages à la résistance, comme au régime de Pétain, ce qui lui permit de mettre Louis Deloncle à l'abri des poursuites de ses adversaires politiques.
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MessageSujet: Re: invention de la cagoule   invention de la cagoule I_icon_minitimeDim 1 Mai 2011 - 21:33

:idea:
Création[modifier]

La Cagoule naît de la volonté des responsables du Parti national révolutionnaire (PNR), fondé en décembre 1935 à la suite d'une scission de l'Action française d'entrer en clandestinité pour échapper à la surveillance de la police consécutive aux émeutes du 6 février 1934. En juin 1936, après la victoire du Front populaire, ses responsables, principalement Jean Filliol et Eugène Deloncle, créent l'OSARN (Organisation secrète d'action révolutionnaire nationale), nom que Eugène Deloncle revendique lors de l'instruction judiciaire en 1937 plutôt que celui de Comité secret d'action révolutionnaire (CSAR) (voir plus haut).
Si l'Action française sait que l'OSAR existe, c'est qu'une partie non négligeable des dirigeants sont d'anciens camelots ou simplement, d'anciens militants tels que :
Eugène Deloncle, l'ingénieur ;
Aristide Corre, l'homme de lettres ;
le duc corse, Joseph Pozzo di Borgo ;
le docteur Henri Martin ;
Jean Filliol dit « le tueur » ;
C'est aussi le cas de Maurice Cochinaire, de Nancy, chef de la Cagoule d'Alsace-Lorraine; il a été trésorier de l'Action française à Nancy en 1924 et responsable des Camelots du Roi pour l'Est jusqu'en 19361 .
Mais pour les membres de la Cagoule, lassés de l'attentisme de Pujo et de Maurras [réf. souhaitée], l'heure est venue d'agir. En janvier 1935, Deloncle démissionne et fonde, dans le secret le plus absolu, l'organisme conspirateur.
Ami intime d’Eugène Deloncle, Eugène Schueller, fondateur de la société l'Oréal, met ses moyens personnels à disposition de la Cagoule qui organise des réunions dans son propre bureau du siège de la société. En outre il aida financièrement l'organisation (ref. Alternatives Economiques 297, page 78).
Des jeunes gens, amis et étudiants pour la plupart, résidant à l’internat des pères maristes (au 104, rue de Vaugirard à Paris), fréquentent alors les chefs de la Cagoule. Sans tous adhérer au mouvement ou faire état publiquement d'une quelconque approbation, il y a parmi cette bande d'amis Pierre Bénouville (issu de l'Action française), François Mitterrand, Claude Roy et André Bettencourt2.
Le nom de Georges Loustaunau-Lacau, officier de l'armée française et fondateur des réseaux "Corvignoles", apparaît également.
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MessageSujet: Re: invention de la cagoule   invention de la cagoule I_icon_minitimeDim 1 Mai 2011 - 21:33

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