les usines vont être en manque

:coucou:
http://www.usinenouvelle.com/

'affaire Renault, une semaine d'industrie

10:06
Toute la semaine, les feux de l'actualité seront restés braqués sur le Japon menacé par une catastrophe nucléaire de grande ampleur. Tandis que le pays s'emploie à maîtriser sa centrale de Fukushima et à nettoyer les dégâts du séisme [...]
>> Lire
Plus d'articles Spécial Japon
JAPON : DU SÉISME À LA CATASTROPHE NUCLÉAIRE

bobo

La centrale de Fukushima semble stabilisée, mais les risques restent importants. Le premier ministre japonais a voulu rassurer sa population en évoquant la future reconstruction du pays. Mais la situation restait tendue au soir du 18 mars.
Selon l'AIEA, la situation semble stabilisée à la centrale de Fukushima. Des camions citerne équipés de canons à eau ont permis de refroidir le réacteur numéro 3 de la centrale. L’agence de sûreté nucléaire japonaise a néanmoins relevé de 4 à 5 la gravité de l’accident sur l‘échelle internationale de l’INES. L'incertitude est toujours de mise, même si le pire (une fusion des réacteurs) semble évité.

Le Premier ministre japonais s'est exprimé à la télévision, et s'est engagé à mieux communiquer sur la situation à la centrale. Après un entretien avec le directeur général de l'AIEA, il a assuré que "Nous communiquons toutes les informations dont nous disposons, même si l'effort de collecte des données peut sembler insuffisant".

Par ailleurs, il a assuré le Japon allait "une nouvelle fois se reconstruire". Quand la situation sera sous contrôle, les responsables pourront se focaliser sur la reconstruction.

LES INDUSTRIELS FONT FACE À LA CATASTROPHE

Plusieurs groupes se sont exprimés sur les conséquences de cette série de crises sur leur activité. Nissan a annoncé que tous ses véhicules produits au Japon seront testés, pour s'assurer qu'ils ne sont pas contaminés. Le constructeur cherche à rassurer ses clients.

Les composants produits exclusivement dans le Nord du Japon, principalement électroniques, commencent à manquer à des usines dans le monde entier. General Motors a dû fermer une de ses usines en Louisiane, Volvo Automobile ne dispose plus que de dix jours de stocks pour certains composants.

:x


La production de l'iPad 2 pourrait être ralentie par la crise japonaise
Le 18 mars 2011 par Christophe Dutheil
Technos et Innovations, Apple


Selon le cabinet iSuppli, Apple pourrait voir la production de sa nouvelle tablette iPad 2 ralentie par les difficultés rencontrées par ses principaux fournisseurs japonais. Une situation qui n'inquiète pas outre mesure les agences spécialisées dans l'univers Apple.
Après avoir décortiqué il y a quelques jours la manne financière que représente le lancement de l'iPad 2 pour les principaux fournisseurs de composants électroniques, le cabinet iSuppli vient de publier une nouvelle analyse, plus pessimiste, sur la capacité d'Apple à le produire en temps et en heure. En cause : l'inévitable ralentissement, à la suite du séisme, de la production de plusieurs composants critiques de cette fameuse tablette fabriqués dans des usines japonaises.

Selon iSuppli, si toutes les usines japonaises travaillant pour Apple n'ont pas fermé leurs portes, la plupart sont actuellement confrontées à des difficultés de production, à des coupures d'eau et d'électricité et à des problèmes d'approvisionnement logistique. Résultat, alors qu'Apple peine déjà répondre à la demande aux Etats-Unis, toutes risquent de peiner à produire en nombre suffisant les composants de l'iPad 2, dont le lancement international est prévu pour le 25 mars.

TROIS COMPOSANTS CRITIQUES

Pour ce cabinet, parmi les éléments de l'iPad 2 produits sur l'archipel, on trouve de la mémoire Flash fabriquée par Toshiba et de la mémoire DRAM de marque Elpida Memory. Deux composants qui pourraient, si besoin, être assez facilement remplacés par des produits d'autres constructeurs, comme Samsung Electronics et Micron Technology.

Mais on trouve aussi trois composants plus « critiques », fabriqués sur mesure pour Apple et donc plus difficilement remplaçables. Il s'agit de la boussole électronique, produite par AKM Semiconductor, de la batterie trois cellules, conçue par Apple Japan et assemblée en Chine, et du verre pour les écrans tactiles, qui pourrait sortir des chaînes de production d'Asahi Glass Co (AGC).

LES UTILISATEURS ATTENDRONT

Du côté des spécialistes, on garde la tête froide : « Considérant l'expérience d'Apple en matière de gestion de la chaîne logistique et d'analyse du risque, j'ai du mal à croire qu'ils aient pu mettre de la sorte tous leurs oeufs dans le même panier », confie Dominique Gozard, PDG d'iSeeds Software, un spécialiste français des applications pour l'iPhone et l'iPad.

Mais si tel était cas, Dominique Gozard n'est pas inquiet. « Dans le domaine du B-to-B sur lequel nous intervenons, nos clients sont moins à l'affût de la sortie des derniers modèles que les particuliers et les technophiles un peu 'geeks' », explique-t-il, tout en soulignant que l'iPad 2 présente plusieurs avantages attendus en ce qui concerne la vidéo. « Les entreprises nous sollicitent souvent sur des projets à long terme. Elles sont donc prêtes à attendre quelques mois de plus. »

Même son de cloche du côté de Mobil'Factory, une agence basée à Tourcoing et spécialisée dans le développement d'applications mobiles, principalement pour des entreprises de la grande distribution et de la vente à distance. « Cela ne changera pas grand chose », estime Valentin Auvinet, directeur associé de Mobil'Factory. « D'ailleurs, si cela se produit, nous pourrons nous appuyer sur le kit de développement et sur le simulateur pour développer dès à présent les nouvelles applications. »

La seule inconnue concerne, selon lui, la date à laquelle Apple baissera le prix de la première version de l'iPad, ce qui pourrait « renforcer son adoption sur le marché ». En effet, « si la date de sortie de l'iPad 2 est repoussée, Apple attendra peut être encore un peu avant de baisser les prix. »

Contacté, Apple n'a quant à lui pas souhaité s'exprimer sur le sujet.

par defaut


Investissements d’avenir : 1,4 milliard d’euros pour le numérique
Le 18 mars 2011 par Ana Lutzky
Technos et Innovations, technologies de l'information

Un nouvel appel à manifestation d’intérêt (AMI) est lancé par le gouvernement pour les investissements dans les usages, services et contenus numériques innovants. La Caisse des Dépôts est chargée de la mise en œuvre de ces financements, sous forme de fonds propres, quasi-fonds propres ou de prêts.
Le Gouvernement a décidé, dans le cadre du programme des investissements d’avenir, la création du Fonds national pour la Société Numérique (FSN). Doté de 4,25 milliards d'euros, il consacre 1,4 milliard au financement des projets d’investissement dans de nouveaux usages, services et contenus numériques innovants.

Les thématiques prioritaires sont les suivantes : l’informatique en nuage (« cloud computing »), la valorisation et la numérisation des contenus scientifiques, éducatifs et culturels, les technologies de base du numérique (notamment nanoélectronique et logiciels embarqués), l’e-Santé, la sécurité et résilience des réseaux, les systèmes de transport intelligents, la ville numérique et l’e-Education.

En parallèle à ce fonds d'investissement, 850 millions d’euros d’aides à la R&D ou au développement des usages sont destinés à soutenir des projets sous forme de subventions ou d’avances remboursables à travers des appels à projets. Plusieurs appels à projets, couvrant les thématiques prioritaires du FSN, sont ainsi déjà parus.

Télécharger l’Appel à Manifestation d’Intérêt :
http://investissement-avenir.gouvernement.fr
http://fsn.caissedesdepots.fr