Blague sur pépé et mémé

Blague sur les couples agés


C'est un p'tit vieux qui se berce dans le salon.
Il voit un orignal dehors et il le dit à sa vieille qui est à la salle de bain :
- Eh, la mère, regarde dehors il y a un orignal !
- C'est pas un orignal pépé, c'est une vache.
- Je t'ai pas dit de regarder dans le miroir, je t'ai dit de regarder par la
fenêtre.

:roll: qui a invente les blagues trop fort

Souvent je me demande comment naissent les blagues. Si c’est une petite usine en Finlande, annexe du père Noël, des lutins au chômage technique qui s’occupent 11 mois sur 12 à tuer le temps en imaginant des vannes. Quand ils en tiennent une, hop, il y a une équipe de mercenaires qui part aux quatre coins du monde la raconter, dans des bars à putes mal famés et des cours d’écoles, pendant que la cellule online la balance de façon innocente sur les sites à blagues... Ou alors ça vient de nulle part et partout, au gré des accidents de l’esprit et du langage.

Alors si j’essayais, comme ça, en live, d’inventer une blague... Allez, c’est parti !!!

Bon, tout d’abord il faut choisir l’univers. Est-ce que je pars sur un truc du genre “il y a un belge, un américain et un français...” ? Mouais. Jamais très drôle ces blagues-là ! Une blonde ? Bof. A part la pub où la pouffe se demande si les voisins ont encore changé de voiture, il n’y en a pas vraiment d’excellentes (si ?). Une brune ? Une rousse ? Aucune valeur ajoutée pour l’histoire. Et si c’était une chauve ?!? Pas mal ça !

Une chauve sous chimiothérapie. Haaaaaa. Enfin on commence à glousser. Parce que bon c’est atroce en soi, mais comme on sait que c’est pour rire, on a le droit. Bien sûr on risque de perdre un peu de public en cours, mais il faut savoir prendre des risques.

La chauve sous chimio est assise à la terrasse d’un café. Souvent les pouffes sont assises à la terrasse d’un café, prêtes à témoigner de leur grande stupidité en public, assises à siroter une verveine. Ça fait donc : “C’est l’histoire d’une chauve sous chimiothérapie qui est assise à la terrasse d’un café...”

Il faut lui coller une copine qui ne sert à rien mais qui permet juste de raconter une histoire. Sinon notre pauvre chauve est obligée de parler toute seule, ce qui risque de la rendre vraiment trop flippante. La copine n’existe pas autrement qu’en tant que copine. Sauf si vous adorez rajouter des détails à vos histoires parce que vous êtes connus pour ça dans la famille. OK. “C’est l’histoire d’une chauve sous chimiothérapie qui est assise à la terrasse d’un café. A côté d’elle, il y a Liberty, sa copine américaine qui est très frisée et porte des fringues de candidate républicaine...” (personne ne sait à quoi ressemble une candidate républicaine, mais on imagine une personnalité un peu stricte, du genre à secouer son petit drapeau à la Convention du Wyoming”.) Ouais c’est bon ça, imaginons que l’histoire se déroule aux States...

Là-dessus il faut quand même qu’il se passe un truc. Notre esprit habitué aux blagues se doute qu’il y en a une, a priori la dame citée en premier, qui va dire un truc dingue à la seconde nana un peu nigaude. Qu’est-ce qu’elle pourrait dire de dingue ? Personnellement si je peux choisir j’aimerais bien que cela ait un rapport au sexe. Les histoire de sexe font glousser même quand ce n’est pas drôle. On s’en sort donc au pire avec un gloussement, ce qui n’est pas si mal par les temps qui courent.

Alors voilà ce que je propose sans réfléchir :
“Cela se passe à la terrasse d’un café de Milwaukee, Illinois. Il fait un soleil froid et sec, le genre de temps qui vous excite les chairs en vous faisant briller les yeux. Deux nanas sont assises à refaire le monde comme elles peuvent. Il y a Kimberley, une chauve sous chimiothérapie. A côté d’elle, il y a Liberty, sa copine américaine qui est très frisée et porte des fringues de candidate républicaine...”